Chapitre 15: Ma faute
PDV de Noah :
Deux semaines auparavant....
Je viens de sortir de mon entraînement de basket. Et oui, j'en fais à mes heures perdues même si je fais bien plus de boxe thaï qu'autre chose.
On est dimanche et je rentre chez moi. Il est vingt heures et je sais que si je ne me dépêche pas, nanie va m'engueuler alors j'essaie d'aller le plus vite possible, sachant que je suis déjà en retard.
Comme je n'ai pas pris ma voiture, le chemin se fait pour moi à pied. Je décide alors d'appeler John pour lui demander de venir chez moi.
Il répond au bout à la deuxième sonnerie, comme à son habitude.
-Allô le loveur comment vas-tu ? Qu'est ce qui amène tes fesses à m'appeler ?
-Mes fesses t'emmerde petit con, je lui réponds. Est-ce que tu pourrais venir chez moi dans trente minutes?
-Ca dépend j'y gagne quoi ?
-Une partie, ou plutôt ta revanche sur FIFA.
-J'arrive !
Et il raccroche. Ce petit con est mon meilleur depuis tellement longtemps que je connais tout de lui, comme lui tout de moi.
Et je sais surtout que c'est un rageur, et qu'il déteste perdre. C'est un très mauvais perdant...
Je suis perdu dans mes pensées quand mon téléphone sonne.
-Qu'est qu'il y a encore petit con ? Tu ne veux pas venir parce que tu sais que tu vas perdre ?
-Allô Noah, c'est Stan et non John.
-Stan, désolé, je viens de raccrocher avec lui. Comment vas-tu ?
-Bien. J'ai une bonne nouvelle pour toi : j'ai réussi à trouver une image de la fille adoptive du bras droit du boss. Par contre, c'est une photo d'elle quand elle était petite mais apparemment elle n'a pas beaucoup changé.
-Envoie-là moi, et je te dirai ce que je peux faire.
-Oui je vais te l'envoyer. Et, sache qu'il veut toujours te voir, dit-il quelques secondes après avec hésitation.
-Pfff... tu connais mon avis là-dessus.
-Il va vraiment falloir que vous vous réconciliez tous les deux.
-Envoie-moi la photo, et je te dirai ce que je peux faire. Au revoir Stan, dis-je d'une voix froide.
Je ne lui laisse même pas le temps de répondre que je raccroche. Il sait que je déteste parler de lui. Mais cela ne l'empêche pas à chaque fois de vouloir m'en parler.
Mon téléphone vibre, signe que j'ai reçu un message. Je l'ouvre et découvre la photo d'une magnifique petite fille. Avec ses yeux marrons aux éclats d'or, elle souriait à l'objectif. Elle avait des cheveux bouclés et portait une jolie petite robe blanche à fleurs roses.
Elle me dit quelque chose, mais comme je ne suis pas encore rentré chez moi, je décide d'attendre d'être arrivé pour y réfléchir plus tranquillement.
Je suis sur le pas de la porte quand je reçois un autre message, mais de John cette fois-ci :
Finalement je ne vais pas pouvoir venir (ma mère...)
Je rigole à la vue du message. Sa mère avait beau avoir l'air d'un ange, pour remonter les bretelles de son fils, elle était forte.
Ne t'inquiète pas mon pote, on se fait cela une prochaine fois ;)
Arrivé à la maison et après une brève dispute avec nanie sur mon retard, je pars me doucher dans ma chambre après lui avoir fait un bisou sur la joue.
Je sais qu'elle cherche à m'éduquer à la place de mes parents en faisant cela et c'est pour ça que je ne lui en veux pas.
C'est en sortant de la douche qu'un éclair de lucidité me traverse. Amber !
C'est elle petite sur la photo !
Différents sentiments se font alors ressentir. Tout d'abord, le choc car je ne m'y attendais pas du tout. Ensuite passe la déception qu'elle ne m'ait absolument rien dit et enfin la colère car maintenant, je me dois de le dire à Stan. Je ne peux y échapper.
La semaine qui suit fut un enfer pour moi, ma colère n'a pas découlé le lendemain. J'enchaîne nuit blanche sur nuit blanche mais le pire dans tout ça, c'est que j'en veux à Amber. Je lui en veux de me l'avoir caché, je lui en veux de faire partie de cette famille, je lui en veux de m'être attachée à elle...
Je l'ai alors ignoré toute la semaine, cherchant à chaque fois un moyen de me défiler dès qu'elle voulait me parlait. Je vois bien que je lui fais du mal, elle me manque aussi énormément mais lorsque je me rappelle de ce qu'elle m'a caché, ma colère revient à la surface.
John ne comprend pas ce qu'il se passe, je ne lui ai rien dit. Et pourtant, il est au courant pour tout à propos de New York, il était avec moi. Mais je ne suis pas encore prêt à lui en parler.
J'ai fini par la pardonner, du moins partiellement. Au fond, je lui en veux toujours même si j'ai compris qu'elle a ses raisons de ne pas me l'avoir dit. Et puis, je lui cache aussi pas mal de secrets...
Aujourd'hui, elle va m'aider à choisir un cadeau pour ma mère. Son anniversaire est mercredi et je ne lui ai encore rien acheter. Mais si je lui ai demandé de m'accompagner, c'est aussi parce que j'ai besoin d'une confirmation.
En effet, j'ai fini par avouer à Stan que je connaissais la fille de son chef mais je ne lui ai pas dit que à quel point j'étais proche d'elle. J'avais alors programmé un plan afin de vérifier que c'était bien elle. Et ce plan va se dérouler aujourd'hui.
Elle m'a aidé à trouver un cadeau à ma mère et maintenant nous allons prendre un café au Starbuck.
On parle de tout et de n'importe quoi comme d'hab et je lui raconte la suite de mon histoire tiré par les cheveux. Elle aime vraiment les histoires de conte de fée. J'en lisais beaucoup à ma petite sœur quand elle était plus petite mais aujourd'hui elle affirme qu'elle a grandi et ne veut plus que je lui en lise, à part quand elle est triste.
C'est étonnant à quel point j'oublie tout avec elle mais le message qu'elle reçoit me remet à l'ordre. Et oui le plan vient juste de commencer.
J'ai discuté avec Stan durant la semaine et je lui ai donné le numéro d'Amber. Je lui ai dit que je n'étais pas sûr que ce soit elle et que ça allait donc n'être qu'un test.
Personnellement je suis quasiment sûr que c'est elle mais je garde ce petit espoir que je me trompe et qu'elle ne me cache rien.
Mais sa face livide à la lecture du message ne fait que confirmer ce que je redoutais.
C'est bien elle.
Je ramène Amber chez elle, le trajet se fait silencieusement. Elle, parce qu'elle est encore en état de choc à ce que je vois et moi car je suis énervé contre elle et contre moi-même.
Contre elle de ne toujours rien vouloir me dire et contre moi-même de ce que je m'apprête à faire et de ce que je vais détruire.
-Je suis désolée d'avoir gâchée cette journée comme ça, me dit elle tristement.
-Je ne t'en veux pas.
Ces mots sortent malgré moi et je vois bien que mon ton impassible la blesse. Je ne peux m'en prendre qu'à moi même.
Je la dépose toujours en silence devant chez elle.
-Tu sais je suis vraiment désolée de ne rien pouvoir te dire mais je n'ai pas le choix.
-Je vois.
Elle me fait un bisou sur la joue et sort de la voiture.
J'attends qu'elle soit rentrée chez elle avant de démarrer direction la salle de sport, j'ai besoin de me défouler.
Après trois heures intenses de boxe, mes muscles endoloris par l'effort me forcent à arrêter et à rentrer chez moi. Mais tout ce déchaînement sportif ne réussit pas à me calmer, j'ai les nerfs à vifs et j'aurai pu continuer à frapper ce sac pendant des heures encore si j'avais pu.
Savoir qu'Amber est la fille adoptive du bras droit de cette satanée mafia était une chose, mais ce qui va lui arriver en est une autre. Je ne sais pas quoi faire. Je me dois d'aider Stan et donc de lui donner Amber. Je ne sais pas ce qu'ils vont faire d'elle mais je suis sûr que si je le savais, je n'aimerai pas . Je les connais, et ils sont capables du pire.
Mais je ne peux pas lui livrer Amber, je ne veux pas. Cela me fait trop mal parce que je me suis attaché à elle. Elle est devenue quelqu'un d'important à mes yeux et je ne sais pas comment.
Je ne sais plus ce que je dois faire.
Lorsque je suis rentré chez moi, je pars prendre une douche sans adresser la parole à Nanie. Mais vu ma tête, je crois qu'elle a compris que je ne suis pas d'humeur.
Ma petite sœur s'est déjà couchée et heureusement, je ne me vois pas jouer avec elle ce soir.
J'ai plusieurs appels en absence, de Stan, un de John mais pas d'Amber. J'ignore mon téléphone et pars manger.
J'allais me coucher quand j'entends du bruit à côté, dans la chambre de ma sœur. J'y entre en catimini et découvre ma soeur suante en plein cauchemar.
Je m'approche d'elle et m'assois sur son lit. Elle murmure des phrases incompréhensibles, les seuls mots audibles sont des « Non....arrête ».
-Leïla, je l'appelle pour la réveiller. Leïla ?
Mais elle ne m'entend pas et continue de s'agiter dans son sommeil.
-Leïla, dis je plus fort mais en la secouant cette fois. Leïla réveille-toi ce n'est qu'un cauchemar.
Elle finit par ouvrir ses yeux brusquement puis se jette en pleurant dans les bras.
-Nono, j'ai eu trop peur, me dit-elle en utilisant mon surnom la voix brisée par ses sanglots.
Je la prends dans mes bras et lui fait un gros câlin en lui caressant les cheveux tout en essayant de la calmer avec des mots doux. Au bout de quelques minutes, ses sanglots se calment et elle commence à se rendormir dans mes bras.
Au moment où je voulais la remettre dans son lit, elle se cramponne à moi :
-Je peux dormir avec toi, s'il te plaît, me demande-t-elle endormie.
-Oui princesse.
Je la porte et l'emmène dans ma chambre, la sienne étant trop petite pour nous deux. Je la pose délicatement dans mon lit pour éviter de la réveiller et je pars me déshabiller dans la salle de bain, tout en laissant la porte entrouverte au cas où elle se réveillerait. Je me mets en caleçon et me couche près d'elle. Je la prends dans mes bras et elle vient se coucher automatiquement sur mon torse, comme elle en avait l'habitude étant petite.
Je lui fais un bisou dans les cheveux et commence à m'endormir quand je l'entends parler.
-Pourquoi t'as pas d'amoureuse ? Me demande-t-elle la voix endormie.
-Pourquoi tu me poses cette question, dis-je surpris.
-Parce que tu es le meilleur grand frère au monde et que je ne te vois jamais avec une fille.
-C'est parce que je suis trop beau, je lui réponds en souriant.
-Oui, et bah justement dit-elle en baillant, tu devrais te trouver une copine, comme ça j'en aurai une aussi qui jouera avec moi.
-Ce n'est pas aussi simple, princesse. Je préfère rester avec toi.
-Je ne vois pas pourquoi. Tu sais je t'aime beaucoup mais je ne veux pas que tu finisses avec moi.
Je rigole aux paroles de ma sœur. A sept ans, elle peut être aussi innocente que maligne.
-Ce n'est pas ce que je comptais faire. Allez dort maintenant, tu es fatigué.
-D'accord. Bonne nuit Nono, tu es le meilleur des grands frères, je t'aime.
-Moi aussi je t'aime ma princesse.
J'ai beau être arrogant, prétentieux et intelligent, ma petite sœur est la seule personne avec qui je deviens aussi sensible que les femmes. Mes parents étant souvent absents, je me suis toujours occupée d'elle, c'est ma protégée.
Toute ma colère ne peut que disparaître face à elle, elle est la seule qui a ce pouvoir, car elle ne voit que les bonnes choses en moi. Quoique fut la connerie que j'ai fait, que Nanie ou les parents me grondaient, elle était toujours là à me considérer comme le meilleur des grands frères.
Mes parents sont souvent absents mais ma mère nous a promis de venir demain soir, pour passer la semaine avec nous. J'en veux beaucoup à mes parents de leurs absences, particulièrement mon père.
Ma mère, elle, fait des efforts et lorsqu'elle dit qu'elle vient, elle tiens toujours cette promesse. Je m'entends bien avec elle même si parfois, nos discussions sont assez électriques.
Je sais pourtant qu'elle essaye d'être malgré tout une bonne mère, mais elle ne sait juste pas comment faire, et son travail ne l'aide pas non plus. Dirigeant une chaîne de mannequinat, elle est sans cesse en déplacement à Paris, à Londres, à New York, enfin dans les villes du monde entier pour assister à des galas, organiser des défilés, participer à la Fashion Week.
Mon père est quant à lui photographe professionnel. Il accompagne beaucoup ma mère mais il est d'autant plus sollicité qu'elle, du coup, on le voit encore moins que ma mère.
C'est dans ses pensées que je sombre dans les bras de Morphée comme ma petite Leïla.
L'alarme de mon réveil me réveille à 7h. Je n'ai pas beaucoup dormi mais grâce au ciel, la nuit m'a porté conseil et j'ai pris une décision, il faut que je parle à Amber et qu'elle me raconte tout. Je dois trouver un moyen de la faire parler, d'avoir sa version des faits.
Je veux me lever sauf que j'oublie la masse qui est totalement allongée sur moi, Leïla. Celle-ci ronfle doucement et n'a pas entendu le réveil. Le réveil a toujours été difficile pour elle.
-Leïla ? Leïla, je l'appelle doucement en la secouant. Allez debout.
Elle me répond par des grognements et resserre ses petits bras sur mon torse.
C'est à ce moment-là qu'arrive Nanie.
-Bonjour vous deux, dit-elle en murmurant. J'étais sûre qu'elle serait dans ton lit.
-Bonjour Nanie. Mais maintenant elle ne veut pas se lever et je vais être en retard.
-Donne-la moi je vais aller la doucher.
Je prends Leïla dans mes bras et la pose dans ceux de Nanie.
-Non, je veux rester avec Nono, gémit-elle en ouvrant les yeux.
-Ne me dis pas que tu faisais semblant de dormir, je lui demande.
-Non, je dormais.
-Oui c'est ça tu t'es bien foutu de moi. Attends que je t'attrape.
Et là, elle saute des bras de Nanie la faisant sursauter, et cours se cacher dans la maison.
-Oh ! mais pourquoi tu lui as dit ça ?
-C'est ma vengeance Nanie, et elle ne fait que commencer.
-Parfois je me dis que tu n'as pas grandi !
-Mais si, tu vois bien que je suis bien plus beau et bien plus fort.
-Tu es surtout bien plus bête ! Allez, file t'habiller avant d'arriver en retard.
-Ce n'est pas très grave ça.
-Et ta mère a eu un problème avec son vol. Elle a dit qu'elle serait de retour ce soir ou demain matin.
-Ok...
-Dépêche-toi Noah ! Et n'oublie pas de faire ton lit, dit-elle en quittant la pièce.
Nanie est la gouvernante de la maison et notre nounou mais je la considère comme ma deuxième maman. Quand la mienne était absente, Nanie savait combien cela me faisait mal et elle faisait alors tout pour me faire sourire, plus jeune. Enfin, c'était avant Los Angeles.
Je fais mon lit, prends ma douche et m'habille en quatrième vitesse. Je dois être à l'heure aujourd'hui pour parler à Amber.
Je prends mes clés, fais un bisou sur la joue de Nanie et Leïla puis pars au lycée.
J'arrive avec quelques minutes d'avance, impatient de retrouver Amber. Mais la sonnerie s'enclenche et elle n'est toujours pas là. J'espère que ce soit un retard mais au fond de moi, je sais que ce n'en est pas un.
La journée se passe donc sans Amber, ravivant à la fois ma colère et ma tristesse. Camille est venu me voir pour me demander si je savais où elle était. Mais je lui avoue la vérité, je n'en sais rien, sûrement chez elle.
Je décide alors de passer chez elle après les cours. Je lui donnerai par la même occasion les cours qu'elle a raté et que j'ai pris en note pour elle, ce sera mon excuse.
J'ai essayé de l'appeler mais je tombe sans cesse sur sa messagerie.
Lorsque la sonnerie retentit, je me précipite vers la sortie et pars presque en courant vers le parking.
Je démarre à la seconde et arrive en moins de dix minutes devant chez elle. J'avoue ne pas avoir beaucoup respecté les limitations de vitesse mais bon.
Je descends de la voiture et m'approche du porche. Je m'apprête à sonner quand j'entends des voix, celle d'Amber et sa mère.
Évidemment, la curiosité l'emporte et j'écoute leur discussion.
-Je ne veux pas que l'on déménage, critique Amber.
-Mais tu sais très bien que nous n'avons pas le choix !
-Mais si on a le choix ! Ce n'est pas qu'ils ont réussi à avoir mon numéro de téléphone qu'ils savent où nous sommes !
-La géolocalisation tu connais ?!?
-Alors je change de numéro !
-Amber !
J'entends des pas se rapprocher de la porte et elle s'ouvre brusquement, laissant une Amber rouge de colère.
-Noah, dit-elle surprise ! Que fais-tu là ?
-Euh, je.... Salut, je voulais prendre de tes nouvelles et te donner les cours, dis-je gêné.
Elle me regarde suspicieusement avant de fermer la porte derrière elle.
-Viens, on va autre part.
Je la suis donc et nous marchons alors silencieusement. On suit le même trajet que celui de la première fois que j'étais venu chez elle. Et pourtant je sens qu'aujourd'hui, tout est différent.
-Tu as entendu la conversation, rompt-elle le silence ?
-Moi...Non.
-Arrête de mentir, je sais que tu as tout entendu.
-Alors pourquoi tu me poses la question ?
-J'aurai voulu te l'entendre dire.
-Tu vas vraiment déménager, je lui demande ?
Je ne veux pas qu'elle déménage, même si le mieux est qu'elle le fasse, sinon, c'est moi qui allait la conduire à sa perte.
Mais je ne peux me résoudre à ce qu'elle parte, qu'elle me laisse ici.
-Je ne sais pas, me répond-elle au bout de quelques secondes. Je t'avoue que je n'en ai pas envie.
Ses yeux s'embuent de larmes et je ne peux que la prendre dans mes bras.
Ça me fait mal de la voir comme ça, mon cœur se serre en sentant ses larmes couler sur mon T-shirt. Et je ne peux m'en prendre qu'à moi-même.
___________________________
Voilà la fin du chapitre!!
Je suis vraiment désolée de ne pas avoir posté plus tôt. Ces temps-ci, je suis débordée par les cours et les devoirs.
La réécriture est enfin terminée! J'ai corrigé tous mes chapitres et j'ai même rajouté certaines choses, pour les anciens lecteurs, vous pouvez toujours relire depuis le début mais ce n'est pas obligatoire.
Je me mets dès maintenant à l'écriture de la suite.
N'hésitez pas à commenter et à voter.
Bisous de moi et à la prochaine!! 😍😍
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