Partie 10
Kaïa se réveilla dans la chaleur des bras du jeûne viking. Elle se releva légèrement pour lui embrasser la joue et se recoucha en posant sa tête sur son torse. Elle glissa une main dans ses cheveux pour les caresser. Ivar grogna à se contacte ce qui fit rire Kaïa. Elle ria contre son torse amusée.
- Bon matin grognon.
- Bon matin petite.
- Hey, je ne suis pas petite!
- Ça c'est toi qui le dis..
Kaïa se redressa vexée. Ivar non content de cette décision, l'obligea à se recoucher sur son torse. Elle essaya de se relever mais Ivar maintint sa main sur sa nuque.
- Tu me fais mal! S'exclama t-elle.
- Pardon.. Il desserra son emprise sur sa nuque et descendit sa main dans son dos nu pour le caresser.
- Tu viens de t'excuser où je rêve?
- Tu es obligé d'en faire toute une histoire? Soupira t-il.
- Non, ça m'a juste étonnée. Il soupira une nouvelle fois et commença à se redresser en poussant Kaïa.
- Ah Non! Tu ne vas pas recommencer. Elle l'obligea à se rallonger et reposa sa tête sur son torse. Je crois qu'il va falloir qu'on apprenne à connaître nos réaction, on ne peut pas toujours se braquer quand l'autre parle. Elle releva sa tête et colla son front au sien. Je te propose qu'on ralentisse les choses et qu'on apprenne à se connaître.
Ivar fronça les sourcils, il commença d'abord par caresser sa joue, il dirigea ensuite sa main dans ses cheveux pour les agripper.
- Je ne veux pas ralentir les choses, tu vas devenir ma femme. Une fois que tu m'appartiendra, nous apprendrons à nous connaître. Il déposa un rapide baisse sur ses lèvres avant de relâcher l'emprise qu'il avait sur elle.
- Quoi? Mais avant de se marier il faut savoir si cela va marcher! Elle se redressa et s'assit face à lui.
- Ça marchera, je le sais.
- Ah, tu es devint toi maintenant? Rigola t-elle.
- Non mais je le sens. Le regard sérieux d'Ivar la fit arrêter de rire.
Ils se regardèrent dans les yeux pendant plusieurs secondes avant qu'une idée vienne à Kaïa.
- J'ai une idée! S'écria t-elle. Si j'accepte de t'épouser est-ce que tu accepterais qu'on apprenne à se connaître avant. Elle le regarda avec des yeux de biche.
- Nous en avons déjà discuté. Je n'ai pas besoin de ton approbation.
- Ivar! Arrête s'il te plait. Je ne t'épouserais pas si je ne le souhaite pas.
Leurs regards se défièrent.
- Tu n'as pas ton mot à dire, femme.
- Femme? Mais pour qui te prends-tu? Oui, je suis une femme et alors je suis aussi forte que toi.
- Laisse-moi rire! Tu es faible. Regarde après tous ce que je t'ai fais tu restes avec moi.
Le regard méprisant que lui lancé Ivar fit froid dans le dos à Kaïa.
- Tu es un monstre! Ivar rigola méchamment. Tu veux savoir pourquoi je reste ? Parce que je t'aime! Hurla t-elle. Elle se leva précipitamment et enfila sa robe. Laissant Ivar abasourdi par sa déclaration.
- Où crois-tu aller comme ça?
- Loin de toi. Jamais je ne serais ta femme. Tu m'entends? Jamais! Elle quitta la chambre en claquant la porte sous les cris d'Ivar.
Kaïa sortit en trombe de l'habitation, elle marcha sans but et se retrouva au milieu du village. Elle regarda autour d'elle espérant apercevoir Helga.
- Kaïa?
Elle se retourna à l'entente de son prénom. C'était un des frères d'Ivar.
- Hvitserk c'est ça?
- Je suis heureux que tu te souviennes de mon prénom. Tu n'es pas avec Ivar? Il est dû genre à rester longtemps au lit.
- Ne me parle pas de lui s'il te plait.
Elle lui tourna le dos toujours à la recherche d'Helga. Hvitserk lui agrippa le bras. Elle se retourna vers lui en soupirant.
- Que veux-tu Hvitserk?
- Qu'à t-il fait pour t'énerver à se point?
- Je t'es dit que je ne voulais pas parler de lui!
- Qu'à t-il fait cette fois pour te mettre dans un tel état ?
- Ton frère est insurportable!
- Ça je le sais déjà! Ria celui-ci.
- Il croit qu'il peut me contraindre à l'épouser. Il a était odieux ce matin. Pourquoi ne peut-il pas être agréable plus de 3 secondes?
- Il est comme ça. Il ne changera pas.
- Alors je ne l'épouserais pas.
- Si tu le dis.Que cherches-tu comme cela? Il observé Kaïa depuis quelque minutes balayait la foule des yeux.
- Je cherche Helga, je voudrais qu'elle m'accompagne à l'écurie pour allez voir Tonerre.
- Je peux t'y conduire si tu le veux. Helga doit sûrement être occuper avec Floki.
Kaïa acquiesça et Hvitserk l'accompagna jusqu'au écuries.
Ils arrivèrent devant une grande bâtisse en bois d'où sortée dès hennissements. Hvitserk rentra à l'intérieur suivit de Kaïa. Elle observa les lieux avant de repérer sa jument.
- Hvitserk, elle est là. Merci de de m'avoir accompagnée.
Elle se dirigea vers Tonnerre laissant Hvitserk derrière elle et la caressa.
- Que faites-vous ici? Tonna une voix forte que Kaïa connaissait.
Elle se retourna lentement et découvert face à elle un homme d'un certain âge. A sa vue elle crut défaillir.
- Kaïa? Sa voix était douce et forte à la fois.
- Papa? Kaïa sentait son menton trembler. Ce n'est pas possible.
- Alrik, vous vous connaissez? Intervint Hvitserk qui venait d'arriver.
- Bien-sûr que l'on se connaît, c'est mon père!
- Ton père? Je ne comprends pas.
- Mes parents m'on abandonnée quand j'étais enfant. J'ai été élevée par leur meilleurs amis. Expliqua t-elle d'une voix froide.
- Kaïa, ta mère et moi te devons des explications.
- Maman est ici aussi ? Kaïa était stupéfaite.
- Oui..
- C'est pas vrai. Je suis en plein rêve. Elle faisait les cents pas dans la pièce.
- Nous pouvons tout t'expliquer.
- Je ne veux pas de vos explications! Cria t-elle au bord des larmes. Vous m'avez abandonnée sans aucun remords. Maintenait j'ai une vie et je vais me mariée.
- Te mariée avec qui?
- Avec Ivar Lothbrok.
- Ivar? Kaïa es-tu sûre de toi? Ce n'est pas un homme pour toi.
Le regard de Kaïa se fit plus sombre et froid.
- Je fais ce que je veux. Tu as perdu le droit de me donner ton avis en partant. Maintenant si tu veux bien m'excuser j'ai d'autre chose à faire. Elle se dirigea vers la sortie avant d'être arrêtée par son père.
- Kaia, tu dois nous écouter.
- Laisse moi tranquille.
Elle s'arrache de son étreinte et quitta l'écurie en trombe laissant derrière elle son père. Elle traversa le village presque en trottinant. Elle chercher un endroit calme ou pouvoir se retrouver seule.
Elle vit au loin une forêt, elle courut vers celle-ci sans se soucier des personnes qui l'appeler. Elle courrait à travers la forêt se faisant griffer par les branches, se prenait les pieds dans sa robe ou en encore s'ecoranchant.
Elle s'arrêta essoufflée au bord d'un petit lac. Elle s'asseyait sur une pierre complètement à bout de souffle. Elle commença à respirer avec difficulté.
Tous ces événements survenus en peu de temps dans sa vie la rendait à fleur de peau. Elle décidait de laisser sortir son désarroi. Elle éclata en sanglot, ses pleurs étaient bruyants et saccadés. Elle ramena ses jambes à sa poitrine et regarda le lac les yeux pleins de larmes. Elle se retourna en entendant le bruit d'un cheval. Ivar fit son apparition sur son char.
- Je t'ai appelé plusieurs fois mais tu as continué ton chemin en m'ignorant.
Elle releva vers lui ses yeux larmoyant.
- Ivar.. Chuchota t-elle.
- Approche.
Kaïa se releva tremblante et se dirigea vers lui. Arrivée devant le char elle se mit face à lui. Il se recula de son siège et fit signe à Kaia de monter sur son char et c'est ce qu'elle fit. Il agrippa le bas de sa robe et la remonta, Kaïa protesta mais Ivar n'en tint pas compte.
Une fois la robe remontée jusqu'au genou, Ivar fit signe à Kaïa d'enjamber son siège, ce qu'elle fit avec l'aide d'Ivar qui fit passait les jambes de sa fiancée sur ses cuisses. Il posa ses mains sur les jambes nu de la jeune fille et les caressa d'un mouvement lent. Kaïa renifla et posa sa tête sur l'épaule d'Ivar.
- Pourquoi pleures-tu?
- Mes parents.. Ils..ils sont vivants.
- Vivants? Mais comment le sais-tu?
- Il sont ici, à Kattegat.
- À Kattegat?
- Oui et tu ne devineras jamais ce que mon père m'a dit.
- Dis moi.
- Il m'a dit que tu n'était pas un homme pour moi. Il ne veut pas que je devienne ta femme.
Ivar resserra ses mains sur les cuisses de Kaïa. Celle-ci releva la tête et passa une main dans ses cheveux pour ensuite poser les deux sur ses joues.
- Je m'en fiche de ce qu'ils peuvent me dire. Ils m'ont abandonnés. Tu es ma seule famille.
- Si quelqu'un ose se mettre en travers de mon chemin, je n'hésiterais pas à faire ce qu'il faut.
- Personne ne se met en travers du chemin d'Ivar Lothbrok. Lui répondit Kaïa joueuse.
- Exactement.
Il rapprocha son visage du siens et l'embrassa langoureusement. Ils furent interrompu par un raclement de gorge.
- Désolé de vous dérangez mais le repas est servit et je meurs de faim.
- Nous arrivons.
- Maintenant si possible.
- Hvitserk dégage avant que je ne m'énerve.
Celui-ci rigola mais partit tout de même sachant que son petit frère ne rigolait pas.
- Où en étions-nous?
- Nous allions manger.
- Non, je ne crois pas. Il commença à embrasser son cou.
- Ivar.. Soupira Kaïa. Nous devrions y aller.
- Ils peuvent attendre.
- Non, Ivar allons y. Je ne tiens pas à être la victime de leur plaisanterie douteuse. Elle le repoussa doucement.
- Bien, si c'est sur tu veux femme.
Il libéra ses cuisses de son emprise. Kaïa se releva et descendit du char. Elle commença à marcher vers le village quand Ivar l'appela.
- Que fais-tu?
- Je rentre au village.
- Monte avec moi, nous irons plus vite.
Kaïa monta sur le char et Ivar attrapa les rennes. Il frappa un grand coup ce qui fit démarrer le cheval en trombe. Kaïa se rattrapa de justesse et lança un regard noir à Ivar auquel celui-ci lui répondit par un clin d'œil.
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