Je pensais être tranquille, seule, au fond de la salle pendant ce quart d'heure restant de temps libre mais apparemment Tony n'était pas de cet avis  puisqu'il prit place à côté de moi.

Je ne pouvais alors réprimer un soupir.

- Dis le si je te saoule surtout, s'exclama t-il en souriant d'un air amusé.

Évidement qu'il ne m'embêtait pas, c'était juste que quand j'avais des sentiments pour lui, il ne faisait pas vraiment attention à moi. Puis, alors que j'avais réussi a passer à autre chose, sans même qu'il ne se rende compte des sentiments que j'avais eu à son égard, il lui prend soudainement l'envie de constamment me parler ou être prêt e moi.
Je sortis alors de mes pensées en sentant son regard insistant sur moi puis comprenant qu'il attendait une réponse je m'écriais :

- Mais non Tony, c'est pas ça ! Désolée c'est juste que... je suis déjà fatiguée alors que les cours viennent à peine de reprendre.

Mensonges, évidement.
Il sourit et me pinça la joue:

- T'es mignonne !

Une voix masculine plutôt familière nous interrompit à mon plus grand soulagement :

- Peut-être mais c'est mon petit bébé à moi tout seul !

Je levais alors les yeux pour découvrir sans surprise, mon meilleur ami. Je rougis alors instantanément mais malheureusement, Tony le remarqua et me demanda :

- Pourquoi tu rougis Maelle ?

Thomas répondit à ma place :

- Tu lui as dit qu'elle était mignonne.

Je soufflais discrètement, soulagée que Thomas croit en ses propos.
Tony quand à lui se tourna vers moi.

Je me sentis alors piégée. En effet si je mentais en prétextant que Thomas disait vrai, Tony allait penser que je ressentais quelque chose pour lui, ce qui n'est plus le cas. Mais d'autre part si je niais, je n'aurai aucune explication à mon rougissement soudain.
Je bafouillais donc :

- Ce n'est pas par rapport à toi. C'est juste que je suis comme ça. Je rougis pour n'importe quoi, lorsqu'on me regarde, qu'on me complimente sincèrement ou même faussement.. alors voilà.

Je marquais une pause avant de m-exclamais  sérieusement agacée :

- J'y peux rien moi, si j'ai trop de sang aux joues !

Thomas et Tony pouffèrent de rire à l'entente de ma dernière phrase.

Je m'écriais vulgairement :

- Hein? Mais bande de cons! C'était pas censé être drôle!

Ils pouffèrent de plus belle face à mon mauvais caractère et se moquèrent d'avantage de moi.

- Pourquoi tant de grossièreté sortant d'une si jolie bouche, déclara Thomas en effleurant mes lèvres du bout de ses doigts.

Je le repoussais instinctivement, repoussant indirectement mes sentiments pour lui et les sensations que ce geste me faisait éprouver.

La voix du surveillant mit fin à ce moment embarrassant :

- Aller. En perm!