chapitre 3
Nous nous sommes tous réunis à la cantine et je remarquais rapidement le grand sourire scotché aux lèvres de Thomas, ce qui ne m'étonnais guère étant donné que Thomas souriait toujours, contrairement à moi.
Durant tout le repas, je restais spectatrice et j'écoutais les conversations de mes amis sans piper mots. Je farfouillais mon assiette avec ma fourchette sans parvenir à manger.
Je levais soudainement les yeux et ces derniers se posèrent sur un garçon de notre classe pour qui j'avais eut des sentiments il y a peu. En fait, je pense que depuis le rapprochement entre Thomas et moi, les sentiments s'étaient dissipés.
Cette information se confirma lorsque je me rendis compte que les fameux papillons dans les vendre que je ressentais quand je le regardais avant, avaient disparus.
Ce fameux garçon allait sortir de la cantine mais passa près de notre table et s'y arrêta pour déclarer en montrant mon assiette :
- Eh Maelle, tu n'as pas l'air dans ton assiette.
Il pouffa de rire à son jeu de mot débile et Thomas le suivit de peu.
En ce qui me concernait, je me suis mise à râler :
- Tony ! S'il te plait. Je ne suis pas d'humeur alors tu peux garder tes blagues pour toi.
- OK ma belle! Céda-t-il en souriant.
Il y a peu de temps, j'aurai instantanément muté en tomate vivante, j'aurai été absolument hystérique mais ce n'était plus le cas. Le fait que ça ne me faisait plus ni chaud ni froid prouvait bien que je n'avais plus de sentiments pour lui.
Je reviens sur terre lorsqu'il m'adressa un dernier sourire accompagné d'un signe de la main puis s'en alla.
Quand je reportais mon regard sur mes amis, je me rendis compte qu'ils avaient tous le regard braqué sur moi, absolument incrédules et stupéfaits.
- Quoi? Demandais-je avec une pointe d'agressivité, comme très souvent en ce moment.
C'est ma meilleure amie qui prit la parole en première :
-Mais Maelle ! Il t'a appelé "ma belle"! Bégaya-t'elle avant de commencer un bout de phrase qu'elle laissa en suspens avant de s'exclamer, et toi ... Oh!
Je me défendais :
- J'ai tourné la page quand j'ai compris qu'il ne pouvait pas partagé ce que je ressentais pour lui.
À mon grand soulagement, personne n'en rajouta et tous reprirent leur repas et leurs conversations.
Je me levai subitement, pris mon plateau et m'en allai.
J'avais vraiment besoin de prendre l'air toute seule, seulement Clarisse en avait décidé autrement puisqu'elle était sur mes talons.
Je me posais alors sur un banc sachant qu'elle ne lâcherait pas l'affaire avant que je ne lui dise ce qui me tracassait.
Toutefois, je n'arrivais pas à sortir un mot. Impatiente, elle intervient alors :
-Maelle.. je sais que ça ne va pas et j'ai comme l'impression que ça a un rapport avec Thomas.
Clarisse était incroyable. Nous ne nous connaissions que depuis la seconde mais elle me comprenait comme personne.
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