Je m'attendais à ce qu'il me repousse mais au lieu de cela il se contenta de me scruter.

J'étais, à la base, gêné lorsqu'on me regardait mais dans ces circonstances c'était encore pire.
Je m'apprêtais à aller m'enfermer dans ma chambre, attristée par son manque de réaction quand soudain Thomas encadra mon visage de ses mains et plaqua ses lèvres contre les miennes.

J'ouvris d'abord grand les yeux tellement j'étais surprise par ce baiser mais les fermais rapidement lorsque je lui rendis le baiser.
J'enroulais mes mains autour de son cou et passais mes mains dans ses cheveux tout en le rapprochant le plus possible de moi.

Ce baiser absolument magique reflétait des sentiments refoulés depuis bien trop longtemps.
Il était doux et tendre mais aussi passionné. Il y avait tout de fois une pointe de tristesse, cette tristesse que j'avais ressenti à chaque fois que je me disais que notre relation était impossible.

Thomas avait enroulé ses bras musclés autour de ma taille et m'attirait encore plus contre lui tout en mêlant sa langue au baiser pour l'intensifier. Étonnant, je n'avais pas trouvé cela immonde, au contraire, j'avais trouvé ça merveilleux.

Durant ce baiser qui me paru durer une éternité, j'eux l'impression qu'il n'y avait plus que nous deux et que le temps s'était arrêté.
À dire comme cela ça faisait vraiment cliché, comme les clichés qu'il y avait dans les films à l'eau de rose que je regardais. Ces films je les avais regardé tant de fois en espérant vivre la même chose mais aujourd'hui je vivais ce que je désirais depuis des mois. J'échangeais un vrai baiser de cinéma avec celui que j'aimais.

Ce baiser prit malheureusement fin lorsqu'à bout de souffle, nous nous éloignons.
Thomas garda toutefois ses bras autour de ma taille et posa son front contre le miens, le souffle cours.

Je tentais désespérément de ralentir les battements de mon coeur qui battait tellement vite que j'avais l'impression qu'il allait s'échapper de ma poitrine.

Thomas rompit enfin ce silence qui régnait entre nous. Ce dernier n'était pas gênant comparé à ceux de d'habitude.

- Je sais que ça parait impossible mais.. je crois que moi aussi je suis amoureux de toi Maelle, murmura Thomas.

Mes lèvres s'étirèrent dans un gigantesque sourire et je renouais le contact entre nos lèvres, jugeant que les actes valaient mieux que les mots dans ces circonstances.

Après ce nouveau baiser Thomas me prit la main et y entrelaça nos doigts.

On se replongea finalement dans le film, nos mains toujours liées entre elles.

De longues minutes s'écoulèrent durant lesquelles on se lança quelques regards amoureux puis Thomas annonça qu'il avait soif.

- Ok mais je pense qu'on va éviter l'alcool cette fois, dis-je en riant.

-Tu as peur de ne pas t'endormir cette fois ? Me taquina-t'il.

J'émis un autre rire puis lorsque je replongeais mes yeux dans les siens je vis qu'ils étaient étrangement sombres.
Thomas s'avança ensuite vers moi et déposa ses lèvres au creux de mon cou.
Je soupirais avant de rejeter instinctivement ma tête en arrière.

Il avait vraiment beaucoup d'effet sur moi. Je sentais comme des picotements partout où il avait déposé ses lèvres sur ma peau.
Je revins brusquement sur terre lorsque je sentis sa main passer sous mon tee-shirt.

- Hum, Thomas, je.. je pense qu'on ne devrait pas...

Il avait l'air prit d'une soudaine culpabilité et s'excusa :

- Tu as raison. Je suis désolé, je ne voulais pas te brusquer...

-Ce n'est rien Thomas. J'en ai envie mais.. je ne me sens pas encore prête et puis je pense qu'on devrait aller doucement.

Il s'excusa de nouveau mais je m'empressais de redeposer mes lèvres sur les siennes pour le faire taire.
Après de nombreux baisers on finit par se coucher et je m'endormis paisiblement dans les bras de celui que j'aimais comme une folle.