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chapitre 21

Après la crise d'hystérie des filles à propos de l'eventuelle relation qu'il pourrait y avoir entre Thomas et moi selon elles, nous nous sommes desider à sortir de la chambre afin d'aller manger.
Alors que nous descendions lentement les escaliers, Ambre remit ça :
- Je maintiens que vous allez finir ensemble !

- C'est impossible! La contredis-je.

- Je ne veux pas défendre Ambre mais je suis de son avis, intervient Clarisse.

Mes deux amis se lancèrent un regard complice et Ambre rajouta de l'huile sur le feu en s'exclamant :

- On est bien d'accord qu'il y a un truc entre eux ça crevé les yeux ! Non mais c'est certain qu'ils vont finir ensemble. J'ai une bonne intuition pour ces choses là !

Je ne me rendis compte que nous avions atteint l'étage de garçons seulement quand une voix masculine retenti :

- Qui va finir avec qui ?

Bien entendu, cette voix appartenait à Thomas qui avait entendu la réplique d'Ambre  et curieux comme il est, s'était mêlé à la conversation.

Heureusement il n'avait pas tout entendus.
Je fus sortis de ma rêverie lorsqu'Ambre ouvrit la bouche pour répondre à la précédente question de Thomas :

- Et bien Ma...

Elle fut coupée dans son élan lorsque je mis ma main sur sa bouche afin de la faire taire. La fin de sa réponse ressemblait plus à un charabia   incompressible.
Elle allait tout avouer !

- Personne, hurlais-je avant de poursuivre plus calmement, bon on y va, j'ai faim moi!

Thomas fronça les sourcils face à mon attitude on ne peut plus étrange. Heureusement Clarisse  me sauva de nouveau en raconta une autre de ses excuses.

- C'est rien Thomas. On parlait simplement d'un truc de télé réalité débile.

- Ah ok, répondit-il convaincu.

Je lançais un regard à Clarisse en la remerciant silencieusement puis lançais un regard noir à Ambre. Je n'en revenais toujours pas qu'elle ait pensé à tout avouer à Thomas. Elle sait très bien à quel point c'est important pour moi de taire mes sentiments envers lui. Elle sait très bien que j'ai peur de l'impact que ces sentiments pourrait avoir sur notre amitié.

Les jours qui suivirent se passèrent sans encombre et il n'y eut rien de nouveau entre Thomas et moi.
Je ne savais pas si je devais être soulagée ou déçu. C'est vrai qu'au fond de moi j'espérais qu'il y est plus entre nous. Notre relation n'était plus l'amitié si simple que l'on avait toujours eut. J'avais l'impression que l'on faisait du sur place et que rien n'évoluait et puis il y avait toujours cette gêne et cette tension entre nous.

Mais nous avions décidé de nous détendre en se faisant une après midi shopping n'ayant pas cours le jeudi après midi.
Nous étions donc descendu au centre commercial faire les magasins avec les filles et Thomas.
Oui Thomas était, tout comme moi un accro du shopping.

Dans un magasin les filles avaient insisté pour qu'on essaye toutes les trois une robe.
Or dire que j'étais complexée serait un euphémisme mais avec les trois têtes de chiens battus de Clarisse,  Thomas et Ambre, j'avais cédé.

C'est donc toute gênée que je sortais de la cabine d'essayage.

Les filles s'exclamèrent en choeur :

- Alors là,  tu la prends !

- C'est hors de question. Je ne mets jamais de robe et vous le savez alors ça ne sert à rien que je l'achete pour qu'elle reste dans le placard surtout qu'elle ne me va pas du tout. Regardez comme elle est courte !

Clarisse leva les yeux au ciel :

- Arrêtes un peu. Elle te va super bien et puis elle est trop mignonne cette robe ! Elle n'est absolument pas vulgaire. Franchement prends là !

Je me regardais pendant quelques secondes dans le miroir, puis croisais le regard de Thomas qui n'avait pas ouvert la bouche depuis le début.

Ambre nous surprit :

- Thomas t'en pense quoi ? Elle lui va super bien hein ?

- Ah.. hum oui ! Elle lui va vraiment à ravir, dit-il en se grattant l'arrière de la tête.

Peu convaincu je refermais rideau et me rhabillais.
Une fois sortie, je déposait la robe et sortais du magasin.

Les filles ronchonèrent parce-que je n'avais pas prit la robe mais je leur remontais le moral en proposant d'aller manger une glace.

- Hum..  je vous rejoinds, je passe aux toilettes, annonça Thomas.

Nous n'y prettions pas attention et avançons vers ĺe café qui proposait des glaces.

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