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33. Anna !

Pour être absolument certain que Fleur ne poserait pas de problèmes, une solution radicale avait été choisie et en suivant Jeanne et Malik, j'avais vu mon amie être amenée dans une section du sous-sol que nous ne connaissions pas encore, mais dont nous avions déjà entendu parler. Un lieu à l'écart de tout le reste et dans lequel 13.V avait été enfermé durant toute sa vie, ou presque.

Parfaitement hermétique et dotée d'épaisses parois de verre, baignant dans une clarté blafarde qui était vite devenue insupportable, vide de tout meuble et de toute litière, la prison qui s'était offerte à mes yeux m'avait immédiatement donnée l'impression de n'être qu'un immense aquarium, où l'entrée ne pouvait se faire que par un sas comme ceux qui sont installés dans les banques pour qu'elles puissent empêcher les attaques à main armée.

En découvrant cet endroit qui n'avait rien eu de commun avec quoi que ce soit que j'aurais déjà pu voir en dehors d'un film de science-fiction, j'avais immédiatement compris pourquoi lorsqu'elle avait fait son rapport à Maria, Jeanne avait parlé d'une enceinte de confinement et non d'une simple cage pour animaux.

Maintenant que je me rappelle de tout ça, je me souviens que lorsqu'elle avait pris conscience de l'inéluctabilité de son incarcération, Fleur avait soudain marqué le pas avant de chercher à s'enfuir. Sauf que Malik qui la collait de près l'en avait empêché en la saisissant par la taille et en se mettant à la porter sur l'une de ses épaules comme il aurait pu le faire avec un lourd fardeau, il l'avait amené jusqu'à l'entrée de la prison de verre.

- J'ai changé d'avis. Je vous aiderais, mais s'il vous plaît. Je vous en supplie, ne m'enfermez pas là dedans, s'était empressée de hurler mon amie à l'attention des deux adultes, mais la sentence était irrévocable et d'un œil vitreux, Jeanne avait regardé Fleur se débattre sans faire preuve en retour du moindre état d'âme.

- Anna ! Mais fais quelque chose. Dis-leur que je serais sage. Dis-leur que ne serais pas un problème, m'avait ensuite hurlé mon amie dans un ultime recours.

Cependant et malgré le fait que j'avais pu littéralement voir jaillir la peur des pores de sa peau tellement elle avait été brutale et que ça m'avait fendu le cœur, je n'avais rien dit et rien fait pour plaider sa cause.

Quand Jeanne était venue déverrouiller avec son badge d'accès l'entrée du sas de l'enceinte de confinement, Malik avait déposé Fleur à l'intérieur avant de lui claquer la porte au nez. Folle de rage, mon amie s'était alors mise à frapper de ses poings fermer sur l'épaisse paroi de verre qui l'avait séparée nous, en vain.

Après qu'elle ait fondu en larme en plus d'accentuer ses hurlements, lorsque la seconde porte du sas s'était ouverte pour qu'elle puisse avancer vers la partie carcérale de l'enceinte de confinement, Fleur était soudainement devenue docile.

Puis, certainement, parce qu'elle avait compris que ses jérémiades ne la sauveraient pas, elle était entrée dans sa prison de verre, et au terme d'une étrange procession durant laquelle elle avait arpenté de long en large sa nouvelle maison, elle était venue s'asseoir sur le sol.

De retour au laboratoire, Jeanne avait pris le temps de m'expliquer en quoi allait consister la fin du protocole d'isolement et en utilisant l'ordinateur de la salle de réunion, elle avait fait apparaître sur le grand écran un plan du sous-sol qui de manière très schématique représentait un hexagone : une forme géométrique à huit côtés qui comme un camembert avait été coupé en six parts d'égale taille avec en son centre une septième part de forme ronde et qui désignait le laboratoire où nous étions.

Dans le sens des aiguilles d'une montre s'était trouvé au nord-est le lieu de vie des scientifiques. À l'est l'enclos des truies et au sud-est la pièce de stockage des produits chimiques et j'allais l'apprendre, ce que Jeanne avait appelé Entré A lorsqu'elle avait fait son rapport à Maria : l'accès par lequel moi et Fleur étions entrés dans l'installation.

Au sud-ouest et à l'ouest, rassemblées en une seule et même grande partie s'était ensuite trouvée la fameuse Fabrique avec son vestiaire, son sas de décontamination et son Meatlab, qui je l'avais aussi appris sur le moment était à côté d'un autre accès appelé Entrée B.

Quant à la dernière partie se situant au nord-ouest du sous-sol, il s'agissait de l'endroit où était l'ancienne prison de 13.V. Là où depuis peu venait d'être enfermée ma meilleure amie.

Une fois qu'elle s'était assurée que j'avais bien compris quelle était la topographie de l'installation, Jeanne s'était mise à distribuer les rôles et sans grande surprise, Malik avait été désigné pour partir s'occuper seul de toutes les parties se trouvant à l'ouest, pendant que moi et la scientifique allions finir d'isoler ce qu'il restait à l'est. Une tâche dont s'étaient précédemment chargés Yves et Auréline avant d'être massacrés par 13.V.

Malgré la gravité de la situation et les regards aigus que les deux adultes et moi-même venions de nous lancer, je me rappelle que sur le moment je n'avais pas pu m'empêcher d'étouffer un rire tellement la séquence m'avait fait pensé à celle, emblématique, d'un film d'horreur.

Une scène devenue un incontournable du genre et durant laquelle un groupe aux abois se préparait avant de se lancer à la recherche du monstre. Un énième cliché que Fleur n'aurait pas manqué de pointer du doigt si elle avait été parmi nous comme elle l'avait déjà fait alors que ligotés dans le bureau, nous cherchions à nous défaire de nos entraves.

Mais alors que cette impression à la limite de la parodie était venue titiller ma cinéphilie et que ce faisant j'en avais eu du baume au coeur, ce soudain réconfort s'en était allé lorsqu'en réalisant qu'après que ce genre de rassemblement ait eu lieu, tous les protagonistes de l'histoire mourraient un à un et dans d'horribles souffrances.

Tous, à l'exception de l'héroïne ou du héros bien évidemment, sauf qu'à cette époque là de ma vie, je n'en avais eu ni le charisme ni le courage. Une réalité cruelle qui était instantanément venue me glacer le sang.

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