Chapitre 8 : Pretty hurts
« Plus nombreux sont les problèmes auxquels on réfléchit, plus on risque de n’en comprendre aucun »
Jenna n'était pas vraiment fière de ce qu'elle avait fait, mais elle voulait savoir. Sa curiosité la rongeait.
Elle attendit patiemment sur un fauteuil, une tasse de thé à la main. Elle n'avait rien à faire cette aprés midi là, rien à part regarder la télévision et attendre que Gordon lui envoie l'e-mail avec les informations. à bien y réfléchir,elle avait peut-être quelque chose à faire. Rapidement, elle prit son téléphone et décida d'apeller sa mère :
- Allô ? Dit une voix féminine.
- Allô ? Maman, c'est moi.
- Jenna ? Bon dieu ! Mais où étais-tu passée ? Pourquoi ne m'as-tu pas appelée, j'étais inquiète.
A sa voix, Jenna pouvait deviner que sa mère avait été angoissée et soulagée en même temps. Elle détestait ça. Qu'on la surprotege, qu'on la regarde comme quelque chose de fragile. Comme une bombe à retardement. Jenna avait été ainsi pendant longtemps, seule, mal. Mais elle s'en était sortie, elle était en permanente guerre mais elle allait s'en sortir. Comme toujours, elle le devait.
Elle détestait aussi le fait qu'elle soit la seule fille de la famille. Pourquoi bon dieu fallait-il qu'une fille soit parfaite ? Sa mère lui avait répété sans cesse d'agir comme une lady. Le dos droit, les mots courtois, l'attitude détachée. C'était ça, qui l'avait détruite, en fin de compte. Ce besoin de devenir parfaite aux yeux de sa famille. Comment pouvait-on enseigner à une enfant des choses que même les adultes peinent à faire ?
" Le dos droit Jenna.
Tes cheveux, Jenna, sont ta couronne. Ne les coupe pas. ne les teints pas.
Tu ne fera pas de boxe. C'est pour les hommes, toi, contente toi d'être jolie.
J'ai été mannequin, je sais de quoi je parle.
Les hommes ne voudront pas d'un costume usé, tout comme ils ne voudront pas d'une fille qu'un autre homme a déjà touché.
Ne crois en personne. "
Toutes ces phrases, Catherine Jenner, alias la mère de jenna les avait prononcée. La vérité est que Catherine Jenner voulait que sa fille se marie à un homme riche. Qu'importe qu'elle ne soit pas amoureuse de lui. Pour elle, la richesse est égale à la sécurité. Depuis qu'elle avait Gordon, sa mère allait mieux.
Catherine Jenner était en dépression. Elle était la véritable chose fragile, ni Jenna, ni Gordon n'arrivaient à lui en vouloir. Elle étaient brisée, brisée par tant de boulot pour finalement se faire jeter à trente-deux ans parce qu'elle "N'était plus assez jeune". Trente-deux ans, jusqu'à preuve du contraire, ce n'était pas vieux non-plus. Elle avait fait des petit boulots, avec son ancien mari, le père de Jenna, mais les dettes ce sont accumulées, et les parents faisaient de moins en moins attention à leur fille. Pourtant, quand les notes de Jenna ont chuté, ça aurait dû sonner quelque chose. Quand Jenna pleurait toutes les nuits, ça aurait du leur faire comprendre. Quand Jenna est restée silencieuse, le jour de leur divorce, et les trois semaines qui ont suivis, ça aurait dû les alarmer. Ne serait-ce qu'un peu.
- Pardon maman j'étais occupée avec le lycée, les examens, tout ça.
- Ce n'est pas une excuse pour ne pas appeler ta mère...
Jenna sentait que sa mère était sur le point de pleurer et elle ne pouvait tout simplement pas entendre ça.
- Je t'appelerais plus souvent, c'est promis.
Elle entendit sa mère souffler de soulagement.
- Comment ça se passe au lycée ?
- ça va, je me suis fait quelques amis.
- Vraiment ? Des garçons ?
- Quelques uns.
- Tu n'es pas amoureuse dis-moi ?
- Non, maman.
Quoi qu'il arrive, Jenna n'allait pas dire la vérité à sa mère. Car catherine Jenner ne voulait que la crème de la crème pour sa fille, et non des lycéens. Bien qu'Adam soit trés riche, elle n'allait pas en parler à sa mère. Elle tenait encore à sa tranquillité d'esprit et ne voulait pas de ses conseils comme :
" Ne le laisses pas aller trop loin.
Ne lui coure pas aprés.
Rien. RIEN. Avant le mariage. Sinon, ça ne durera pas."
Pourquoi apprenait-on aux filles à aspirer au mariage, et pas aux garçons ? On apprenait aux filles à prendre des décision tout en se mettant bien en tête que le mariage et la plus importante décision de leur vie ? C'est fou, comme la société peut influencer les gens.
Et qu'est-ce que les gens en savaient ? Pourquoi ça ne durerait pas ?
L'amour. L'amour est une chose étrange.
- Eh bien, viens nous rendre visite un de ces jours. Le dimanche prochain, qu'en dis-tu ?
- Le dimanche ?
- Oui, nous pourrions dîner ensemble, Gordon invitera les fils de quelques amis que tu rencontrera ?
Voilà, on y était. L'essentiel de Catherine Jenner. Caser sa fille avec un fils de riche. C'était son unique but dans la vie.
- Je serais occupée, maman. Pretexta Jenna en fermant les yeux pour se calmer.
- Ah. Mais je voulais tellement te voir... Tu me manque beaucoup...
Jenna voulu se cogner la tête. Sa mère était une fine manipulatrice qui savait comment user du chantage affectif comme pas deux sur cette planète. On sentait la détresse dans sa voix, et Jenna arrivait sans mal à imaginer son visage ravagé par le peine. Elle ne pouvait tout simplement pas se décider à lui dire non. Et comme d'habitude, elle céda.
- Je vais voir ce que je peux faire. Dit l'adolescente en sentant un lourd poid sur ses épaules.
- Vraiment ? Dis-moi que tu va mieux. Je m'inquiète pour toi, pourquoi ne reviendrais-tu pas à la maison ?
Non. Non. Non. Elles avaient déjà ouvert cette porte et Jenna peinait toujours à la fermer.
- On en a déjà parlé maman, je veux rester ici.
- Mais...
- Je dois y aller maman.
Jenna racrocha et senti une bouffée de culpabilité surgir en elle.
C'était toujours comme ça, le plan des appels avec sa mère :
Salutations, Usage de chantage affectif pour obtenir un service, essayer de caser sa fille, et mauvaise fin de communication pour Jenna. Elle aimait sa mère, malgré tout ses tics, elle l'aimait sincérement, mais cette façon qu'elle avait d'essayer de contrôler les moindres particules restantes de sa vie la rendait malade.
Jenna se demanda si sa mère changerait un jour.
Vingt minutes plus tard, un 'bip' résonna dans l'appartement et jenna se dépêcha d'aller prendre le téléphone fixe, là où gordon appelait généralement.
- Allô ?
- Jenna. J'ai appris pour ta venue, ce dimanche. Merci.
l'adolescente savait combien sa mère pouvait être capricieuse quand elle n'obtenait pas ce qu'elle voulait.
- Il n'y'a pas de quoi. Des infos ?
- Alors, j'ai cherché le nom que tu m'as donné, il se trouve que c'est un individu plutôt normal. Dix-huit ans, ses parents sont morts dans un accident de voiture quand il avait 12 ans.Il a hérité des parts de son père qui s'élèvent à prêt de trois-cent millions. Sans compter les hôtels et les maisons qu'il posséde maintenant par héritage. Son caisier judiciaire n'est pas fameux, alcool, drogues, violence. Mais il semble s'être calmé durant ces deux dernières années. Un informateur m'a dit que ce bradford était un boxeur de haut niveau, mais qu'il préffèrait boxer illégalement, dans un bar, je crois que c'est le "Fifty's". Mais aucun signe d'une présence à Darwin, j'en suis désolé.
- Merci, gordon. Pour tout.
- Je t'en prie. Dimanche alors ?
- Dimanche.
- Sois prudente.
Elle resta immobile pendant quelques instants.
Elle savait qu'Ashton était méchant avec elle, mais violent ?
Il se droguait avant ? Avait-il arrêté ?
Ashton Badford était un mystère entouré de crème chantilly. Et Jenna adorait la crème chantilly.
Elle s'allongea sur son lit. Dimanche n'était pas si loin, elle ne devait pas se trouver de tenue puisqu'elle savait que Gordon s'occuperait de tout. Dans trois jours, une voiture viendrait la chercher à dix heures du matin, pour la conduire chez le coiffeur, la maquilleuse professionnelle, et le tailleur qui aura confectionné au moins dix robes pour elle. Puis l'emmener à la soirée du dîner. Tout cela, elle n'y était pas vraiment attachée. Ce qui la dérangeait, c'était le fait qu'elle devarit jouer la comédié devant ces invités, qui ne savaient pas ce qu'elle avait fait. Elle devra rester là, à sourire comme une hipocrite et prétendre se rappeler de chaque personne alors qu'il n'en était rien.
D'une main tremblante, elle toucha les cicatrices de ses poignets. Elles n'étaient presque plus visibles. Un coup de fond de teint cacherait aisément ces traces, mais elle en sentirait la brûlure durant toute la soirée.
Elle soupira, elle qui avait prévu de passer une soirée tranquille. Elle était servie.
Elle ferma les yeux. Les pensées en collisions les unes avec les autres.
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Désolé pour le retard. J'avais des contrôles, et un TAS de choses à faire.
OUI, ça n'excuse en RIEN le retard d'un mois que j'ai eu, mais faut croire que... oui, je suis une personne occupée, je pourrais même consulter mon agenda, pour vous. *Glousse à sa propre stupidité*
Enfin bref ! J'espère que vous avez aimé ce chapitre. Commentez ce que vous en pensez et votez si vous avez aimé.
J'ai tellement rien à faire, que je passe ma journée sur youtube à matter des vines et des tutos. Vdm.
VOTE&COMMENT
Vous pouvez aller jeter un coup d'oeil à l'histoire que j'ai fait en co-écriture avec @OceaneIsrael Le titre c'est : Lust.
Bonne nuit, bonne journée, bon matin, bon déjeuner,bon dîner à vous.
Et que les licornes soient avec vous.
xoxo
Drina
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