" C'est une ligne, il y'a une pancarte juste à côté où il y'a écrit : Passer au-delà de cette ligne défendue n'est pas toléré. 
En général, les lignes ne sont pas là pour rien. Prudence, sécurité, précision. 
Quand on choisit de franchir la ligne, on le fait à ses risques et périls. 
Alors pourquoi, plus la ligne est grande plus forte est la tentation de la traverser ?

On ne peut s'en empêcher, on voit une ligne il faut qu'on la franchisse, c'est peut-être pour le frisson de passer du connu à l'inconnu, une sorte de défi personnel.

Le seul problème c'est que une fois qu'on a franchi la ligne, c'est pratiquement impossible de revenir en arrière. "

                                   Il est de renommée mondiale que les fêtes de lycées sont généralement à éviter. Mais Jenna ne pouvait pas rater cette occasion, après tout, c’était Ashton qui l’avait invitée et elle avait envie d’y aller. De se mêler à la foule et de voir où ça allait la mener.

La matinée du vendredi fut calme et les cours généralement ennuyeux, ce qui n’était pas  nouveau. Le professeur de biologie avait annoncé qu’il réservait une petite surprise et qu’il dirait de quoi il s’agissait la semaine prochaine. Décidemment, monsieur Newt était une personne pleine de mystères.

Enfin, la cloche sonna comme le son de sa délivrance et Jenna quitta l’école à une vitesse fulgurante. Elle devait s’acheter une robe à mettre pour ce soir, elle devait trouver LA robe qui flatterait sa silhouette et la rendrait belle à ses propres yeux.

Sa carte sans plafond offerte par Gordon à son dernier anniversaire lui procurait un semblant de confiance en elle. Elle devait réussir à trouver quelque chose à mettre même si elle avait ces formes, même si elle voulait y aller dans un sac à patates pour qu’on ne voit pas ce qu’était son corps véritablement.

Sans attendre, elle marcha durant vingt longue minutes pour atteindre la troisième avenue où tous les prestigieux magasins et autres s’alignaient tel un tunnel sans fin.

Elle entra dans un magasin et en ressorti après quelques secondes, comment pouvait-on porter des choses comme ça ? Aussi petites ? C’était de la prostitution et on y ajoutait le mot « Mini » pour atténuer l’effet. Elle s’aventura dans un deuxième magasin où elle ne trouva que de petites tailles. Jenna avait remarqué le regard dédaigneux que l’assistante lui avait lancé quand elle avait demandé si il n’avait pas de taille en dessus. Mais elle était habituée, elle ne portait pas de 32, ni de 34 ce qui gênait tout les pauvres gens de la société. La société elle-même secouait la tête en voyant que Jenna ne cherchait pas à devenir un sac-à-os. De cet exact magasin, l’adolescente acheta quelques accessoires au prix exorbitants mais qu’elle avait beaucoup aimé, au moins, quand on achète un bracelet, on ne risque pas de vous regarder comme si vous étiez une espèce d’insecte à six antennes.

L’assistante servit un sourire hypocrite à Jenna en lui annonçant le total, comme si elle savait que la jeune fille ne pouvait décemment pas payer une telle somme. La jeune fille, sans se soucier le moins du monde de la femme devant elle, sortit la carte et la tendit. L’assistante fit passer la carte dans la machine et fronça les sourcils en constatant qu’elle n’était pas rejetée. Finalement, elle regarda la carte de plus prés et écarquilla les yeux comme prise par horreur. Jenna voulu ricaner à cette réaction. Tout le monde aurait crié après avoir vu un black card unlimited. C’était aussi connu que les one direction, aussi connu que coco channel.

Jenna quitta l’endroit avec un sachet de petits accessoires dont elle n’était pas peu fière. Elle vagabonda dans plusieurs magasins, réussissant à se dénicher de nouveaux sous-vêtements bien qu’elle en ait tout un tiroir, deux paires de chaussures à talons et un sac au prix qui donnerait le tournis. Jenna détestait le shopping, elle n’était pas ce genre de fille qui croyait que faire les magasins était la meilleure des thérapies parce que ce n’était pas vrai. Faire du shopping relevait du cauchemar pour elle car elle ne trouvait pas toujours sa taille, et même très rarement. Mais quand elle trouvait ce qu’elle voulait, l’adolescente n’hésitait jamais.

Fatiguée, elle voulait se reposer et ne plus se relever cependant, elle n’avait toujours pas trouvé de robe où de tenue à mettre et cela la dérangeait beaucoup.

Elle décida d’entrer dans quelque magasins encore avant de rentrer chez elle car il se faisait tard et elle avait encore besoin de se préparer pour la fête.

Rien n’était concluant, tout ses essais étaient un échec qui la mettaient un peu plus sur les nerfs, soit la robe était trop petite, trop grande, de la mauvaise couleur, avec une coupe hideuse, où tout simplement faite pour la prostitution à mi-temps. L’adolescente désespérait de trouver quelque chose qui lui allait, elle entra dans magasin qui ne semblait pas vraiment classe. C’était un simple magasin dont le nom était même banal Shop’n’rock. Elle n’en avait jamais entendu parler mais elle était tellement désespérée qu’elle y vagabonda aussi. Elle réussi à voir une fille de son âge à peu-prés qui portait un badge avec son nom : Sandy. Rapidement, la jeune fille se dirigea vers sandy et lui demanda où se trouvaient les robes :

- Pour quelle occasion ? Voulu savoir Sandy en souriant.

- Un fête. Je n’arrive pas à trouver ce que je cherche, c’est soit trop, soit pas assez. Je veux juste une robe normale qui ne m’étouffe pas et qui ne soit pas ridicule.

Sandy éclata de rire et Jenna sourit.

- Au bon endroit. Décidemment, au bon endroit. J’ai la robe qu’il te faut.

Jenna fut contente que Sandy la tutoie comme si elle était une vielle connaissance, elle détestait qu’on lui dise ‘vous’ comme les servantes qu’elle avait quand elle était plus jeune et qui refusait de l’appeler par son prénom.

Sandy revint avec une robe dans une housse et ordonna à Jenna d’aller l’essayer.

Sans aucun doute, cette robe était LA robe.

Elle était noire à bretelles spaghetti. Son décolleté n’était pas plongeant mais révélait juste assez pour qu’on ai envie d’y plonger. Composée de deux pièces assemblées, la première en tissus noire confortable et relativement élastique et le deuxième en dessus était un en dentelle fine qui donnait à Jenna un look sauvage. Elle aimait ça, tout de cette robe reflétait ce qu’elle voulait être, forte, belle, agressive et téméraire. Voilà ce que cette robe disait et Jenna ne se fit pas prier pour l’acheter.

- Je peux avoir ton numéro ? On pourrait prendre un café si ça te dit un jour. Tu m’a sauvé la vie, je te doit un café.

Sandy sourit et donna à Jenna son numéro.

L’adolescente arriva chez elle et lança sa Play-List à fond. Elle devait aller se préparer et pour ça, elle avait besoin d’une musique énergique qui lui donnait la force d’avancer.

Elle prit une douche et en sortit en vingt minutes, puis, sécha ses cheveux qui était, elle le remarqua, plus longs. Elle songeait à les couper mais les paroles de sa mère vinrent lui rappeler qu’elle n’en avait pas le droit : «  Les cheveux sont ta couronne de gloire. Ne les coupe jamais »

Jenna soupira et commença à chantonnait en même temps que la musique. Elle avait besoin d’oublier le temps d’une soirée, sa mère maniaque et dépressive.

Finalement, Jenna appliqua sa crème de peau, un peu d’eye-liner et enfin, du rouge à lèvre. Comme ont dit, c’est le rouge-à-lèvres qui fait le maquillage.

Elle mit sa robe et ses chaussures à talons et se regarda dans le miroir quelques secondes sans se reconnaitre. Elle avait l’air belle, désirable, tellement plus que ce qu’elle était réellement. On aurait dit une toute autre fille, plus forte, plus courageuse, plus sexy.

Jenna mit un peu de parfum, le Channel n°5.Un classique discret mais efficace qu’elle portait tous les jours et auquel elle s’était habituée.

Elle quitta l’appartement et Héla un taxi. Lui indiquant la route, elle arriva une dizaine de minutes plus tard sur les lieux de fête. Elle sentit son souffle se bloquer dans sa gorge à mesure qu’elle prenait conscience de la grandeur des lieux. On aurait dit un manoir où quelque chose dans le style, comme une sorte de maison d’une toute autre envergure parce que c’était géant et assez loin de la ville pour que personne ne se plaigne du bruit que l’on pouvait distinguer de dehors.

Eventuellement, Jenna paya la course du taxi et sortit.

Le chemin qui conduisait vers la somptueuse demeure était dallé et la végétation tout autour était une véritable invitation à la nature et à la beauté.

Elle vit enfin signe de vie quand elle arriva prés de la porte d’entrée ouverte.

Dire qu’il y’avait du monde serait un euphémisme et un mensonge éhonté. Les lieux grouillaient de personnes qui dansaient aux lueurs d’une boule à facette géante. La pénombre apparente ne dérangeait personne car tous étaient sur la piste et tous semblaient aimer ce rythme effréné. Jenna ne reconnut personne et décida de faire un petit tour. Elle n’aimait pas particulièrement danser bien qu’elle soit douée, elle avait toujours l’impression qu’elle allait se ridiculiser dés qu’elle ferait le premier mouvement. Elle était dotée d’une grâce naturelle, mais on ne danse pas quand on est grosse, on ne danse que quand on est plate et qu’on chercher à séduire tous les hommes dans les dix kilomètres alentours.

Sans se soucier des garçons qui commençaient à la reluquer, elle se dirigea vers ce qui semblait être la cuisine, là, elle trouva un semblant de paix. Les lieux étaient déserts et la musique était un peu moins forte. Elle s’assit sur le comptoir de marbre et observa les lieux, émerveillée.

Pourquoi les gens aimaient-ils tant les fêtes ? C’était un véritable gâchis. On y perdait sa conscience, son innocence, son tout. On y perdait tout et pourtant, tout le monde voulait assister à ce genre de fête. Une party bien réussie est une party où tous le monde ne se rappelle plus de ce qu’il a fait durant ces quelques heures.

- Jenna ?

La jeune fille  dirigea son regard vers la voix et eut un moment de perte totale.

C’était Adam, et il était tout ce qu’il y’avait de plus beau.

Il portait un jean  blanc et un T-shirt bleu foncé qui révélait un torse légèrement sculpté. Ses yeux noirs la  regardaient avec une certaine confusion mais aussi avec surprise mêlée à quelque chose de plus sombre. Quelque chose de plus fort et de troublant.

- Adam ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Demanda la fille, encore légèrement étourdie par la venue du garçon. Il la jaugea et un sourire mystérieux mais ô combien attirant craqua son visage et lui conféra un air juvénile. Souvent, Jenna se demandait si Adam avait réellement dix-neuf ans, il paraissait en avoir plus mais son sourire je-suis-encore-jeune-regardez-bien démontrait le contraire et affirmait la réalité.

- Je pourrais te retourner la question. Répondit-il finalement d’une voix calme et détachée.

- Ashton m’a invitée. Je n’avais pas vraiment mieux à faire alors je suis venue. Répondit la fille en haussant les épaules. Et toi ?

- J’aime bien observer les gens se souler et faire des choses qu’ils ne feront jamais en temps normal. Et Ashton est mon meilleur ami, donc je suis un peu obligé de venir sinon, je crois qu’il ne me le pardonnerait pas.

- Je suppose que tu as raison. Pourquoi tu ne va pas faire la fête ?

- Je n’aime pas danser et j’ai arrêté de boire pour me souler. Répondit-il, nonchalant.

- On est deux alors. Il y’a quelque chose à manger ici ? Je meurs de faim. Dit Jenna en se levant.

Elle avait tout à fait conscience du regard qu’Adam posait sur elle et cette sensation d’être voulue, d’être vue comme quelque chose d’autre qu’un jouet cassé était grisante.

- Il n’ya généralement pas grand-chose à manger dans les fêtes. On pourrait sortir ? Fit l’adolescent en fixant Jenna de ses yeux noirs indéchiffrables.

- Où ça ? Demanda la jeune fille après un moment. Elle ressentait quelque chose, quelque chose qu’elle n’arrivait pas à nommer, mais ce n’était pas exactement de l’amour, où de l’attraction. Elle savait qu’elle était attirée par Ashton car l’air se mettait à crépiter entres eux dés qu’ils étaient trop proches ce qui était terrorisant en un sens, mais Jenna savait que c’était normal, à son âge, tant qu’elle ne ressentait rien d’autre que de l’attraction pure et dure, elle pouvait s’en sortir.

Mais, ave Adam, ce n’était pas la même chose, c’était différent. Le silence n’était pas gênant, la conversation était facile, il n’yavait pas de sous-entendus, pas de véritable encombrement. Jenna savait qu’Adam était quelqu’un de confiance, pour une raison où pour une autre, il avait cet effet apaisant sur Jenna et elle se rendit compte qu’elle le considérait comme un simple ami. Un très bon ami, mais rien de plus. Pourquoi donc ? Pourquoi arrivait-elle à imaginer l’impensable avec un joueur, un mauvais garçon, un semeur de trouble et un grand arrogant et ne pouvait-elle pas considérer le fait qu’Adam était un meilleur candidat ?

- Je ne sais pas, il y’a un restaurant pas loin. On pourrait y aller ? Avec Ashton ? Dit-il après un moment.

- Je croyais qu’ashton avait organisé la fête ? Il ne devrait pas plutôt rester.

- Non, organiser la fête me donne le droit de faire ce que je veux. Dit une nouvelle voix.

Jenna sentit ses cheveux se dresser sur sa nuque et un léger frisson la parcourir tout entière. Comment sa voix pouvait-elle lui faire autant d’effet ? Comment un être humain comme lui pouvait l’affecter à ce point ? Elle qui le détestait quelques mois plus tôt était indéniablement entrain de sombrer dans un tunnel dont elle savait qu’elle ne se sortirait pas indemne si elle faisait ne serait-ce qu’un pas de plus

- Salut. Dit-elle dans un souffle. Elle ne savait absolument pas quoi répondre, ni quoi dire pour meubler le silence. Elle sentait cette attraction devenue familière et commençait à se demander si elle n’était pas folle où arriérée, elle avait l’impression que n’importe qui, à condition qu’il observe assez, pourrait sentir cette tension entre eux. Une tension lourde et palpable que même un couteau n’arriverait pas à trancher.

Ashton portait un Jean noir et un T-shirt à col V blanc. On pouvait deviner ses tatouages multiples que la jeune fille avait eu l’occasion d’observer à l’air libre durant son dernier combat. Elle s’attendait à la rencontrer, à le revoir, mais Jenna ne savait pas que sa vue allait lui faire un tel effet. Comme une bombe atomique, où une sorte de remède miracle, il était intense, et faisait penser aux extrêmes parce qu’il dégageait cette force, cette puissance, quelque chose de sombre et quelque chose de dangereux.

- On sors. Dit-il après un moment, il esquissa un geste vers la porte de sortie puis s’interrompis pour observer Jenna une seconde fois, de manière plus détaillée, lascive et tout à fait inappropriée. Son regard était une torture et un jet de flamme sur la peau de l’adolescente qui rougit. Les yeux d’Ashton s’étaient considérablement plissés, comme quand un prédateur guette sa proie, quand il cherche à sauter dessus.

Sans autre manières, il quitta la pièce et Adam le suivit.

Jenna resta un peu en retrait et les deux garçons parlaient entre eux secrètement. Finalement, Adam s’excusa parce qu’il avait reçu un appel urgent et devait donc se rendre quelque part.

Il ne restait plus que Jenna et Ashton, et cette sensation d’étouffement et d’excitation dans l’air.

- Tu es venue. Dit Ashton après un moment.

- Je suis venue. Je devrais rentrer. Dit la fille paniquée. Elle ne savait plus quoi faire, plus quoi dire, et toute cette tension, cette électricité la rendait nerveuse.

- Tu ne l’as dis à personne. Dit-il en lui jetant un regard en coin. Pourquoi ?

- Parce que. J’ai promis de ne pas le faire.

- Tu es étrange.

- C’est un compliment ?

- Très franchement, je n’en sais rien. Répondit-il en souriant.

- Eh bien, moi non plus. Fit Jenna en jouant nerveusement avec ses mains.

Ils étaient dehors, et l’air du soir fouettait agréablement les cheveux de la jeune fille. Son odeur légère comme la brise voltigeait autour d’elle et elle ressemblait vaguement à un ange déchu, à quelque chose d’autre. Ashton s’arrêta quelques instants et Jenna fit halte à son tour. Elle lui jeta un coup d’œil et lui la fixa pendant un long moment, il était plus grand qu’elle, et elle devait relever la tête pour maintenir le contact visuel. Elle pouvait voir que l’adolescent sentait le courant électrique qui passait entre eux. Les lèvres de la fille tremblaient  et elle se mordit la lèvre inférieure. Et ce fut tout ce dont elle pu se rappeler car dans les secondes qui suivirent, les lèvres d’Ashton écrasèrent les sienne et le monde disparut jusqu’à devenir une brume épaisse sans importance.

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Heyyyyyy ! Ne me tuez pas. S'il vous plait, pas encore.

Je suis en retard, oui, en retard, mais j'ai une RAISON, je le jure, j'ai des exams. Je VEUX QU'ON ARRETE DE FAIRE DES EXAMS. Je veux dire, si le but et de savoir si on a compris où appris quelque chose, pourquoi ne pas demander directement ? Oui, bon, moi, je me réveille tous les jours en maudissant cet abruti qui a inventé l'école et certains jours, je remercie le ciel d'aller au lycée. Le lycée des horreurs. Franchement, être au lycée, c'est pas cool. Le collège, c'était la belle vie, maintenant, c'est les notes, les notes, et encores les notes qui comptent. Plus de vie, plus de contact, et la compétition dans la classe commence à m'étouffer.

CEPENDANT. JE SAIS que je raconte ma vie en ce moment et JE SAIS que vous attendez le prochain chapitre. Mais, je risque d'être en retard. Comme toujours, mais je vais essayer.

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