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Chapitre 10 : Il est sur le ring !

Damien rattrapa Jenna en courant à la fin de la journée. Il voulait lui dire quelque chose d’important. Jenna s’arrêta et attendit qu’il reprenne son souffle avant de lui demander :

- Qu’est-ce qui se passe Damien ?

Le garçon regarda Jenna pendant quelques minutes, avant de soupirer :

- Je vais demander à Veronica de sortir avec moi.

- Oh ! C’est génial ! Je suis vraiment contente pour vous deux. Dit-elle en souriant d’une oreille à l’autre.

- Ouais, euh, enfin je ne sais pas trop si je dois le faire où pas. Elle est sortie avec des tonnes de mecs et elle s’est lassé à la fin. Et ces mecs étaient des putain de riches, et loin d’être moches. Je ne sais pas si je dois le faire où pas. J’ai pas envie de ruiner notre amitié par égoïsme mais je ne veux pas rester les bras croisés à la voir avec d’autres, tu comprends ?

Jenna prit un temps considérable à lui répondre. Elle n’aurait jamais cru que Damien, le fort et vaillant lui aussi, avait ses complexes et se comparait sans se retrouver à la hauteur. Et si tout le monde ne se trouvait pas à la hauteur ? Et si chacun avait son lot de problèmes ? Peut-être qu’au fond, les gens n’étaient pas si différents ? Peut-être qu’ils se sentaient tous menacés.

- Je crois que c’est parce qu’ils sont tout ce que tu n’es pas qu’ils se sont lassés, Dam’. Ils n’ont rien à t’envier, crois-moi. Tu es un mec formidable et Veronica le sait pertinemment, alors tu vas tout de suite aller lui demander, et demain, je vous ferais un commentaire sarcastique accompagné d’une mine dégoutée sur votre comportement de couple énamouré.

Damien éclata de rire et toute la tension qui semblait l’habiter disparut.

- Merci, Jen’. J’en avais besoin. Il lui sourit et déguerpit en un temps record.

Jenna sentit la fierté l’envahir, elle avait accompli sa bonne action de la journée. Tout de suite, une pointe de culpabilité jaillit du plus profond de son être pour la torturer.

Elle ne leur avait pas dit, et pourtant, ils lui avaient accordé leur confiance, en la laissant déjeuner avec eux pour assister à leurs scènes de ménages, à leurs disputes. Ils étaient vrais, ils étaient tout ce qu’il y’avait de plus vrai. Tandis qu’elle revêtait un masque, le masque pour tous ceux qui l’entourent, un masque de force là où elle était d’une faiblesse à en faire pitié.

Elle se mordit la lèvre pour arrêter la voix dans sa tête qui criait qu’elle ne valait pas une telle amitié, qu’elle était indigne de leur confiance et indigne de les avoir à ses côtés.

Calmement, elle rejoignit son appartement. Le chemin fut le plus long de sa vie, entre remords, regrets et souvenirs, elle ne savait plus où donner de la tête.

Elle referma la porte de son appartement et se laissa glisser au sol.

Ses pensées sombres la hantaient toujours.

Elle devait leur dire. A propos d’elle. Des ses cicatrices, de ce qu’elle avait fait. Elle ne voulait pas perdre leur amitié. C’était tout ce qu’elle avait, dans cette ville. Elle se promit de leur dire dés qu’elle se sentirait prête. Dés qu’elle pourrait.

Elle se releva et passa ses mains dans ses cheveux avant de décider de préparer le dîner. Le cours de gym l’avait épuisée et bien qu’elle soit maladroite, elle avait essayé de toutes ses forces et fournissait un effort constant.

Que diraient les gens, d’une fille grosse qui ne joue pas à la gym ? Qui ne fait aucun effort ? Qui arrive toujours dernière de course ? Et qui est par dessus le marché, une empotée de première classe ?

C’était si facile de juger les gens qui ont des problèmes de poids, si facile de faire une moue dégoutée en les regardant, de les considérer comme un poids pour la société. C’était si simple de dire « Non », de nier le fait qu’ils ont un problème, qu’il y’a d’autres facteurs en jeu, qu’ils n’ont pas décidé de devenir ce qu’ils étaient devenus, qu’ils n’ont pas choisis de devenir comme ça. C’était d’une facilité déconcertante de tout leur mettre sur le dos en les traitants de faibles, de vaches, de gens stupides.

Si seulement Jenna pouvait se permettre de jouer les filles superficielles, de dire qu’elle avait peur de se casser un ongle en jouant au sport. Qu’elle n’avait pas le temps pour les études parce qu’elle avait toutes les semaines, un nouveau petit ami.

Mais venant d’une fille en surpoids, être superficielle était quasi-impossible et absolument ridicule.

Il fallait qu’elle étudie bien, pas excellemment, mais assez bien pour passer inaperçu, et surtout ne jamais tomber dernière où dans les trois premier. C’était un ticket gratuit pour les moqueries.

Jenna avait appris à suivre ces consignes pour ne pas se sentir rabaissée. Mais le fait est, elle se sentait rabaissée. Pas par les autres, mais par elle-même.

Quelle ironie, quand la seule personne capable de la faire souffrir le plus, était la même personne qui souffrait.

Elle avait le dos ankylosé et décida de prendre quelque chose à emporter, il n’avait rien dans le frigo qui lui faisait envie. Il n’y avait rien dans le frigo tout court.

Elle se changea en un sweat-shirt et un collant noir ainsi que ses baskets préférées confortables et pas si moches que ça. Elle mit un manteau noir qui cachait ce qu’elle détestait qu’on voit chez elle.

Rapidement, elle sortit et commença à marcher dans les rues animées de la ville. Elle allait entrer dans le restaurant chinois quand elle remarqua un petit bar pittoresque où il y’avait foule. Le fait qu’il y ait autant de personnes devant un endroit qui ne semblait pas si intéressant que ça piqua sa curiosité. Elle contempla l’endroit, la pancarte qui indiquait le nom de l’endroit était inexistante, il n’avait pas de grand panneau lumineux qui attirerait l’attention, les murs étaient peint en blanc mais tapissés de tags de peintures fait par des petits malins. A l’intérieur, on entendait le bruit que seule une foule immense pouvait faire. Jenna esquissa un pas vers le bar, puis s’arrêta. Qu’est-ce qu’elle allait faire là bas ? À quoi lui servirait d’entrer dans un endroit pareil à part lui attirer des ennuis ?

Elle se mordit le bout des doigts nerveusement. A cette allure, ses ongles ne survivraient pas longtemps. Fronçant les sourcils, elle vit une silhouette qui ressemblait à s’y méprendre à celle d’Adam. Que faisait-il ici ? à cette heure ? Dans un bar ?

La curiosité commençait à dévorer la jeune fille et son imagination fertile commençait déjà à élaborer des scénarios des plus abracadabrants. En quelques secondes, Adam était devenu un potentiel alcoolique mineur cherchant son élixir  et ayant de faux papiers pour se procurer cet alcool. Mais tout ce que Jenna avait vu, c’était qu’il avait mis les pieds dans un endroit sensé être pour les adultes. Pas pour un lycéen. Elle se mordit la lèvre inférieure et d’un pas décidé, elle se dirigea vers le bar.

Un homme costaud comme six poutres d’acier la regarda de bas en haut :

- C’est pas un endroit pour les gamins ici.

Jenna détestait ça. Elle savait qu’elle ne faisait pas son âge, elle avait pourtant bientôt dix-sept ans. Elle ne savait pas quoi dire, après tout, elle n’avait pas l’âge requis de toutes les façons, alors elle décida de bluffer :

- Je viens voir quelqu’un.

Le garde la regarda, les yeux mi-clos et la mine disant qu’il ne croyait pas un mot de ce que l’adolescente disait, alors, elle retenta sa chance :

- Je vais juste jeter un coup d’œil à l’intérieur, quinze minutes pas plus.

- Et qu’est-ce que j’ai à gagner dans tout ça, à part les putains d’ennuis ? Demanda le garde après un moment.

De l’argent, c’était cela qu’il voulait ?

- Cent.

- Je crois que tu es trop petite pour entrer gamine.

- Deux-cent.

- Toujours trop petite.

- Trois-cent. Dernier prix.

- Une gamine ? Ici ? Non. Bienvenue à Fifty’s Dit-il en souriant de toutes ses dents.

Décidemment, l’argent pouvait tout acheter. L’argent pouvait corrompre les gens de la pire des façons.

Jenna prit le montant dans son sac et les glissa dans la main du garde avant d’entrer.

- Ce fut un plaisir de faire affaire avec vous, mademoiselle. L’entendit-elle dire derrière elle.

Quelque chose clochait, où plutôt, elle avait l’impression qu’il y’avait un déjà vu, quelque chose qu’elle avait loupé, quelque chose d’une importance capitale qu’elle avait manqué.

Elle essaya de se concentrer. Un signal d’alarme ne cessait de clignoter dans sa tête.

Qu’avait-elle manqué bon sang ?

Elle jeta un coup d’œil aux alentours. Quelques personnes étaient assises au bar en se soulant tranquillement et en oubliant momentanément leurs problèmes, d’autres étaient assis à des tables à plusieurs et parlaient à voix haute comme s’ils avaient peur de ne pas se faire entendre. Jusqu’à preuve du contraire, être soul n’a jamais rendu quelqu’un sourd.

Jenna secoua la tête, il y’avait quelque chose qui clochait, dans l’ambiance du bar en général. C’était trop calme. Ça semblait trop…sage.

Et puis, le déclic s’opéra et comme par magie, Jenna se rappela de sa conversation avec son oncle :

«  Il préfèrerait boxer illégalement, dans un bar, je crois que c’est le fifty’s »

«  Bienvenue au fifty’s »

- Oh merde. Dit-elle en se couvrant la bouche de sa main.

Avait-elle atterrit exactement là où elle croyait ?

Cependant, elle n’en était pas sûre. Après tout, rien ne montrait que le bar aie un quelconque relation avec de la boxe illégale. Cette ambiance toute à fait normale n’avait rien à voir avec ces combats à mort. Rien à voir.

Une couverture ! Ça devait l’être !

Jenna chercha des yeux une sortie où une entrée qui puisse mener à un autre endroit. Elle repéra les toilettes pour femmes et les toilettes pour hommes, elle plissa les yeux et vit une pancarte sur une autre porte où il était écrit « Client non autorisés ».

A pas de loups, elle se dirigea vers cette porte. Elle s’attendait à ce qu’elle soit fermée mais loin de là, la porte était facilement ouvrable.  Il n’y avait rien derrière cette porte là. Une pièce qui semblait contenir quelques packs de bouteilles en réserve. Jenna soupira, elle s’était trompée. A tout dernier instant, elle vit un petit rideau tiré comme pour protéger une marchandise, mais elle entendit une sorte de tambourinement, son instinct la guida vers le bout de tissu. Des escaliers. Jenna savait que si elle avait faux, elle serait dans un  véritable paquet de problèmes. Retenant son souffle, elle dévala les escaliers qui semblaient être infinis. Et elle l’entendit, un bruit de voix, des centaines de voix criaient quelque chose, mais Jenna n’arrivait pas à saisir quoi exactement.

Enfin, elle arriva à la fin de l’escalier assourdie par les cris et les hurlements d’excitation.

Il y’avait au moins cent cinquante personnes dans une pièce confinée qui était illuminée par un spot de lumière. Tous étaient attroupés autour d’un ring, et pendant son observation des environs, les yeux de la jeune fille se posèrent sur les deux boxeurs tors nus sur le ring. Et enfin elle fit attention aux cris.

«  Ash ! Ash ! Ash ! »

C’était lui. C’était Ashton sur le ring.

Son corps ruisselait de sueur et ses muscles étaient bandés à l’extrême. Ses tatouages étaient fascinants. Jenna retint sa respiration, elle n’arrivait pas à croire qu’il était véritablement là. Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il en tirait ?

«  Ash ! Ash ! Ash ! » Criait la foule. Ils n’arrêtaient pas.

L’adversaire devant Ashton était tout en muscles et à en croire son  air hautain et son expression féroce, sa force n’était pas proportionnelle à son intelligence. Il dépassait Ash d’au moins une tête, et ses bras étaient couverts de tatouages. Comment Ashton allait-il battre une brute pareille ? C’était impossible. La loi du plus fort pouvait le prouver.

On entendit un sifflet et un homme crier «  LES PARIS SONT FAITS ! QUE LE COMBAT COMMENCE ! »

A peine cette phrase prononcée que la brute fonça tête baissée sur Ashton, l’adversaire essaya de décocher un coup à Ashton qui évita tout ses coups avec une surprenante facilité. Ashton attendit que son ennemi se fatigue un peu avant de commencer à montrer son véritable jeu, à montrer son véritable potentiel.

Sa vitesse était un atout indéniable, et sa façon de bouger comme un prédateur était tout aussi fascinant que sa dextérité.

Il décocha un coup de genou à son adversaire suivi d’un coup de poing d’une violence sans précédent.

La brute tituba et grogna puis, esquissa un rapide geste vers le visage d’Ashton qui encaissa le coup. L’adolescent sourit. Sa lèvre était fendue et  du sang s’en écoulait en petites gouttes.

Sans se plaindre, Ashton évita le reste des coups du géant. Il ne faisait pas vraiment d’effort, sa vitesse était ahurissante et sa façon de bouger, comme s’il connaissait déjà l’attaque de son adversaire à l’avance. Toujours deux coups en avance.

Quand enfin, la brute commença à s’épuiser, Ashton lui planta son genou en pleine poitrine et son coude sur sa nuque dans un geste rapide et sec.

La brute était à terre et la foule criait : «  Ash ! Ash ! Ash ! ».

Jenna resta immobile, encore sous le choc de ce qu’elle avait vu.

Quelqu’un la bouscula et elle perdit l’équilibre. Elle s’accrocha à la première à ses côtés.

- Wow, ça va beauté ? Rien de cassé ?

Jenna essaya de ne pas rougir. Comment était-elle arrivée là ? Elle qui voulait se commander un menu chinois et rester devant la télé. Elle devait définitivement parler à cette chose appelée «  Destin » et lui dire d’arrêter de ficher tout ses plans en l’air.

Elle hocha la tête à l’attention de l’étranger.

- Tu es venue regarder ? Demanda-t-il après un moment.

Jenna lui jeta un coup d’œil. Il avait le teint olive, les yeux d’un marron qu’elle ne saurait décrire. Pas à cause le leur beauté, mais à cause du manque de lumière. Il portait un jean bleu et une chemise blanche simple mais qui paraissait couter une petite fortune.

- Ouais. Répondit-elle vaguement.

- Tu viens souvent ici ? C’est là première fois que je te vois.

- C’est la première fois que je viens ici. Lui confia-t-elle un peu gênée.

- Vraiment ? Qui t’as parlé de cet endroit ?

- Un ami. Je n’avais pas vraiment prévu d’atterrir ici en fait.

L’étranger rit en secouant la tête.

- Et donc ? Comment tu trouves ? Ash s’en sort plutôt bien non ? Demanda le garçon, excité.

- Il s’en sort même très bien, au début, j’aurais parié sur l’autre.

- Il cache bien son jeu. Même s’il vient ici toutes les semaines, on ne sait pas grand-chose de lui. Même son nom complet. On se contente de l’appeler Ash.

- Eh ben. Il est plutôt secret comme personne. Fit-elle.

Jenna essayait de cacher sa confusion. Pourquoi faire cela ? Cacher son nom ? Sa richesse ? Boxer ? Pourquoi ?

- Bon, je dois y aller. Je suis venue, j’ai vu, maintenant, je m’en vais. Dit Jenna d’un ton léger.

Le garçon la regarda d’un œil suspicieux.

- Tu veux y aller maintenant ? Très bien. On se reverra une autre fois alors.

- Ouais. Répondit Jenna en se faufilant dans la foule, elle était presque arrivée à la sortie quand elle sentit un picotement sur sa nuque, signe qu’on la fixait. Elle toisa la foule, et croisa deux orbes gris qui la dévisageait.

Ashton.

A la façon d’un dieu, il passa et la foule s’écarta sur son chemin.

Wow. elle pouvais sentir sa force, son aura de puissance irradier de lui.

Il le regarda pendant quelques instants. Leur corps délimités par un espace infiniment petit étaient tous les deux tendus.

- Qu’est-ce que tu fous ici ? Dit-il d’un ton si calme. Aussi calme que ses eaux dont on ne connait pas la profondeur mais qui vous attirent vers le fond quoi que vous fassiez.

- Je ne sais pas vraiment. Qu’est-ce que j’ai l’air de faire ? Répliqua la fille en croisant ses bras sur sa poitrine.

L’adolescent s’humidifia les lèvres rapidement et jaugea la fille :

- Tu me mets en rogne. Tu n’es pas sensé être là. Tu n’es pas sensé savoir.

- Qu’est-ce que tu va faire alors ‘ Ash’. Le provoqua-t-elle.

- Si tu le dis à qui…

- Pas la peine, ton secret est en sécurité avec moi. Dit-elle en souriant légèrement.

Le garçon resta manifestement perplexe.

- Qu’est-ce que tu veux alors ? De l’argent ? C’est ça que tu veux en échange ? Demanda-t-il quelques instants de silence plus tard.

Jenna rit à la mention même de l’argent. Elle pouvait en jeter par les fenêtres. Elle connaissait un des secrets les plus gardés du garçon populaire de son lycée et au fond d’elle-même, elle jubilait.

- Je ne veux rien. Gardes juste en tête que je sais. C’est tout. Dit-elle en souriant inocemment.

- Qu’est-ce que c’est sensé vouloir dire ?

- Rien de plus que ce que j’ai dit. Je dois y aller.

Le garçon la regarda s’éloigner en secouant la tête. Il était victime de chantage.

Lui qui était arrivé à tout contrôler, à éviter tout les imprévus dans sa vie, lui qui avait deux coup d’avance sur ses opposant savait qu’il avait trouvé un adversaire à sa taille, une tempête mystérieuse, une innocente rose à épines empoisonnées.

Une fille nommée Jenna keegan.

Voilà AMIGOS. Le chapitre est enfin là, et moi j’ai, comme d’habitude, la flemme olympienne de réviser alors que j’ai plein de contrôles.

Je ne vais pas bien dans ma tête moi, c’est pas possible autrement !

Brof, j’espère que vous avez aimé ce chapitre.

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Lolololol.

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XOXOXOXOXO

Drina

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