Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre Soixante six

Pénétrant dans son atelier je tirais légèrement les rideaux afin d'avoir cette vue qui me coupait toujours le souffle à chaque fois où j'entrais dans son antre. M'habituant petit à petit à la vue de ces gratte-ciels qui au début me donnaient un torticolis, j'admirais ces tours de verres, songeuse à ce que m'avait dit mon père trois mois plus tôt lors de notre dîner.

Malgré la tournure des événements où il sut que j'étais toujours vierge et qu'il continuait à me harceler sur le sujet avant de subitement laisser tomber dès qu'il comprit que c'était l'un des sujets tabous que je ne discuterai jamais avec lui, aujourd'hui je ne pus m'empêcher de sourire en repensant à sa mine choquée et ses paroles

Malgré qu'au début, les paroles tranchantes de mon père marquaient hélas un point en m'ouvrant les yeux sur le fait que j'ignorais beaucoup de choses sur l'aîné des frères Hades alors qu'avec son jumeau, je savais tout sur le bout de mes ongles, passer du temps avec Connors m'avait énormément aidé.

Faire plus ample connaissance avec Connors ses trois derniers mois fut tout sauf un calvaire. Au contraire, j'avais découvert un homme amoureux et charismatique tout aussi bien narcissique que joueur. Et pour couronner le tout, j'étais tombée amoureuse du peintre qu'il était et qu'il cachait malheureusement au reste du monde.

Parce que dès que nous sortions de ce cocon, Connors redevenait, d'un claquement de doigt, cet homme froid et autoritaire ou comme la presse l'avait surnommé le grand requin blanc. Caractère que j'appréciais aussi. Cependant lui et moi savions que ce n'était qu'un masque que son père le forçait à mettre pour régner sur l'Empire qu'il avait battu.

Caressant l'une de ses fresques qui reflétait un lac dont j'étais sûre que c'était l'un de ses souvenirs d'enfance, j'admirais son talent.

Me perdant dans sa contemplation, je entendis pas à la porte qui venait de s'ouvrir ni aux pas qui se rapprochèrent de moi avant de sentir sa présence lorsque ce parfum unique et boisé parvint à mes narines. Mordillant ma lèvre inférieure, prise en flagrant délit de m'aventurer dans sa pièce préférée, je me tus aussitôt lorsque sa bouche se déposa sur ma nuque.

-"Petite fouineuse," susurra cette voix masculine au creux de mon oreille qui eut le don de me faire frissonnée à l'intonation de ce timbre profondément rauque tout près de moi.

-"Je ne fouine pas!"

-"Vraiment?"

Néanmoins, je n'eus guère de temps à soigner ma défense que sa bouche se posa avec cette douceur, qui comprima toujours mon coeur, sur mon cou. Ses mains rugueuses se resserrèrent au niveau de mes reins me gardant captive alors qu'il continuait son manège, cette fois-ci, en embrassant non seulement ma nuque mais aussi mes épaules dénudées et mon dos.

-"Je croyais que tu voulais dessiner, mon amour?" lui demandais-je d'une voix que je ne me connaissais plus tout en rejetant ma tête en arrière dès que ses mains devinrent audacieuses. 

-"J'ai une toute autre idée en ma tête, mon petit ange,"

Comme pour appuyer ses dires, il défit mon chignon d'une main habile laissant mes cheveux roux cascader le long de mon dos. Déglutissant avec peine, j'eus du mal à reprendre mon souffle. Toujours derrière moi, je sentis son imposante carrure me dominer comme à son habitude m'enveloppant de ce regard de braise quil coulait sans aucune pudeur sur mon corps qu'il n'avait pas encore gouté. Mais au fond de moi, je sus que ce moment fatidique se rapprochait à une vitesse hallucinante.

Apprendre à le connaitre signifiait aussi à connaitre son corps de dieu grec que je louchais seulement quand il avait le dos tourné pour ne pas me trahir de mon regard qui s'avérait être souvent trop scrutateur. Connors me retourna pour que enfin, je lui fis face et ce que j'y vis éradiqua toute peur que je nourrissais et tout doute qui m'empêchait à me donner entièrement à lui alors que lui s'était montré patient sans jamais me brusquer.

Pourtant, aujourd'hui fut complètement différent des autres jours. Cette attirance qui nous nous portions depuis ce fameux soir au restaurant, cette passion dévastatrice qui nous poussait dans les bras de chacun et cet amour que ni lui ni moi n'arrivions à contrôler étaient arrivés à son comble.

La tension était palpable. L'atmosphère s'était électrisée aussitôt. Nos souffles devinrent brulants. Ma gorge s'assécha aussitôt que je relevais la tête pour croiser ses aigues-marines familiers. Cependant, ses derniers me semblèrent différents comparés aux nombreuses fois où il me regardait. D'un pas maladroit, je reculais. Non de peur mais plutôt d'appréhension car dans ses yeux bleus régnaient cette lumière mystérieuse qui me poussait malencontreusement à m'y plonger.

Ses pupilles dilatées et ses iris dangereusement assombris, sa bouche s'ouvrit d'une lenteur meurtrière que pour prononcer ses paroles qui prirent enfin leur sens.

-"Sois mon tout, moi à toi et toi à moi,"

Mon coeur dont le tambourinement n'avait guère cessé accueillit chaleureusement son appel à se perdre dans les méandres de notre amour. Lentement, je m'avançais vers lui, préférant largement me noyer dans ses aigues-marines réconfortants avant qu'il ébaucha cet éternel sourire craquant.

-"As-tu peur, ma Becca?"

Ma grimace lui suffit amplement comme réponse sachant pertinemment que je n'y connaissais rien de ce monde qui me sembla attrayant au point où je voulais le franchir avec Connors. Sa main tendue vers moi, l'aîné des frères Hades me guetta attentivement, ses aigues-marines toujours assombris se baladant sur mon corps, le mettant à nu sans pour autant retirer mes vêtements.

-"Mon ange," murmura Connors lorsque ma main glissa dans la sienne qu'il serra immédiatement. -"En es-tu sûre?"

L'étais-je réellement?

Mon regard se dévia vers ses tableaux pour revenir vers lui qui patientait comme toujours. Retirant ma main de la sienne, Connors demeura tendu acceptant mon refus. Mais je fus d'un tout autre avis. Me mettant sur la pointe des pieds, je pris son visage dans mes mains alors que Connors me fixa perplexe. Certes, cela ne dura que quelques secondes avant que mes lèvres se posèrent timidement sur les siennes puis je me détachais de lui contre mon gré.

-"Avec toi, je le suis, mon amour,"

Je n'eus nullement le temps de continuer que Connors plaqua ses lèvres contre les miennes m'arrachant mon premier gémissement de la soirée. Ses mains me tinrent possessivement contre lui alors que je nouais mes hanches autour de son bassin prenant, cette fois, notre temps à nous embrasser.

Après tout, la nuit nous appartenait. Aucun obstacle se déviait sur notre route. Plus de paparazzis, plus de reproches de mon père. Nous pouvions faire ce que nous voulions, ce que nos corps, nos cœurs, nos âmes cherchaient. De pouvoir faire plus qu'un. 

Légèrement tremblante contre cet Adonis qui ne fit que dévorer ma bouche, je nouais mes mains dans ses cheveux d'ébène qui je tirais de plus en plus fort alors que sa bouche gourmande en réclamait davantage. Incapable de dompter ce feu qui se propageait dans mon corps, j'ouvris ma bouche donnant libre accès à Connors dont la langue tourna avec sa jumelle entamant une longue valse qui me fis que gémir contre sa bouche.

-"Mon amour," souffla Connors contre ma nuque dès qu'il se détacha de moi afin de reprendre son souffle pour finir à nouveau posséder ma bouche avec cette même force qui me poussait à sombrée ici dans ses bras.

Baladeuses et audacieuses, ses mains se posèrent sur mes fesses qu'il malaxa pour ensuite nous pousser hors de son antre, direction sa chambre qui nous attendait impatiemment.

Ouvrant la porte après une énième tentative, nous pûmes enfin entrer dans sa chambre dont soudain le lit me sembla dominant. En bois massif, le lit à baldaquin fit aussitôt monter le rouge à mes joues. Telle une princesse, Connors me déposa sur le lit.

Nos respirations erratiques se mélangèrent. Au dessus de moi, l'aîné des jumeaux Hades remit une mèche frivole derrière mon oreille la frôlant d'une lenteur meurtrière alors que mon corps bouillonnait de l'intérieur que chaque caresse devenait un supplice. Que la patience à cet instant précis devint mon pire ennemi car je voulais absolument le sentir! Sur moi et en moi!

-"Patience, mon petit ange," déclara mystérieusement Connors en se mouvant tel un prédateur sur moi, m'admirant, me scrutant intensément que je fermais les yeux incapable de sentir le poids d'un tel regard fiévreux, avide et gourmand sur moi sans gémir incontrôlablement son prénom.

-"Ouvre les yeux, ma Becca," claqua son ordre dans l'air que je les ouvris instantanément.

Un sourire malicieux en coin, je le vis déboutonner sa chemise toujours avec cette lenteur qui me tuait intérieurement mais qui paradoxalement ravivait ce feu qui n'en pouvait plus d'attendre et qui me consumait.

-"Tu es tellement belle, mon amour," m'avoua-t-il de cette voix éternellement rauque en me détaillant longuement tout en se mordant la lèvre.

-"Connors,"

Mon prénom mourrut sur mes lèvres alors qu'il me plaqua sur son matelas. Désormais sur moi, il s'abaissa à ma hauteur effleurant mon lobe de l'oreille descendant jusqu'à ma nuque pour finir à la bordure de mes seins.

-"Ma Becca, je te ferai l'amour ce soir, jusqu'à ce que tu n'en puisses plus," me dit Connors en me sondant de ses beaux yeux bleus étincelants de malice. -"Sois mon tout, sois à moi et moi à toi," me rappela-t-il pour ensuite bâillonner ma bouche d'un ardent baiser.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro