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Chapitre Cinquante huit

Sa bouche enveloppa la mienne avec ardeur prenant mon souffle, m'embrassant d'une force inouï lorsque je m'abandonnais complètement dans ses bras. Sa langue devint malicieuse aussitôt, pénétrant dans ma bouche afin de trouver sa soeur jumelle entamant une valse à m'en couper le souffle.

Ce baiser, notre baiser fut inédit. Incroyablement différent des autres baisers que nous nous étions volés. Sa main vint m'enserrer étroitement contre son corps brulant tout comme le mien qui se mouvait sensuellement contre lui lorsque Connors dévora ma bouche, apprenant à la connaitre, tournoyant au rythme d'une danse inconnue.

-"Je t'aime," gémissais-je tremblante contre sa bouche dès qu'il se détacha de moi pour reprendre ma bouche de plus belle.

-"Redis le, mon amour," me demanda l'Adonis, torse nu qui me plaqua contre cette masse de muscles à colorer mes joues. -"Je veux te l'entendre dire."

Néanmoins, il ne me donna aucune minute de répit ni pour reprendre mon souffle ni pour lui déclarer une fois de plus ma flamme, celle qui sommeillait autrefois en moi et qui ce matin, venait de me consumer entièrement. Les yeux de braise de Connors se rivèrent aux miens gardant ce souvenir inoubliable dans sa tête tandis que je me mordis inconsciemment ma lèvre inférieure face à ce regard de fauve qui me dévorait.

-"Je t'aime," lui dis-je peinant à reprendre mon souffle, les yeux fermés tout en l'entourant de mes bras.

-"Et moi, je t'aime davantage," déclara Connors d'une voix profondément rauque en me souriant tendrement dévoilant une dentition parfaite avant de grimacer.

-"Ton épaule!"

Me relevant immédiatement, je vis que cette dernière commençait à saigner. Son grognement imperceptible me mit la puce à l'oreille qui devait souffrir malgré le masque impénétrable qui affichait.

-"Je vais changer tes bandages, Connors. Puis, je téléphonerai au docteur Harry,"

-"Ça ira, mon ange," me rassura-t-il en se redressant. -"Je vais bien."

-"Tu mens."

Prenant les bandages qui étaient sur la table, je vins m'agenouiller sur le lit, retirant les bandages tachetés de sang les remplaçant avec ceux que le docteur m'avait remis plus tôt dans la matinée.

-"Ton épaule te fait mal, n'est-ce pas?"

-"Un peu," m'avoua Connors en étirant une grimace lorsque je m'appliquais à la tâche qu'on m'avait attribué.

-"Tu es l'une des plus belles infirmières qui m'est soigné,"

Sa remarque me fit rire secouant ma tête devant son humour toujours intacte.

-"Merci pour le compliment même si j'ignore pourquoi j'ai accepté ce poste," répliquais-je songeuse alors que lui me fixait, un sourire en coin.

-"Peut être parce que tu m'aimes," affirma l'Apollon qui continuait à me dévisager avec intensité.

-"Trop de médicaments finissent par te faire perdre la raison," me moquais-je de lui avant de me relever.

-"Attend. Tu as oublié quelque chose,"

-"Quoi?"

-"Un baiser, c'est afin que je guérisse!"

M'abaissant, je déposais mes lèvres sur les siennes avant qu'il enlaça ma taille amoureusement. Happant sa langue, je la mordillais légèrement qui le fit presser mon corps contre le sien redécouvrant sa bouche et dansant avec sa langue qui se montrait gourmande tout comme ses mains qui devenaient baladeuses, remontant de mes fesses à mon ventre pour terminer sa course sur ma nuque dont il la sillonna de doux baisers qui me poussa à haleter et gémir son prénom d'une voix que je ne me connaissais pas.

-"D'habitude, le baiser se fait sur la blessure, pas sur les lèvres," rétorqua Connors qui me lança un clin d'œil complice éclatant d'un rire grave devant ma mine honteuse.

Ma bouche s'ouvrit sous le choc, incapable d'en placer une alors que sa main vint entourer mes reins, me forçant à m'assoir sur ses cuisses. Sourire aux lèvres, l'aîné des jumeaux Hades me scruta attentivement, plus particulièrement mes lèvres boursouflées qui le suppliaient de les reprendre et d'entamer cette danse érotique à y perdre et nous soumettre à cette force méconnue qui nous poussait irrémédiablement vers les bras de chacun.

-"Je devrai peut être démissionner de ce nouveau poste,"

-"Tu ne le feras pas."

-"À oui et pourquoi?"

Sourcils haussés, le défiant, Connors vint prendre possession de ma bouche, la happant avec amour et passion, ne me donnant guère de temps pour répliquer.

Sa main ferme me tena en place lorsqu'il m'embrassa avec fièvre, nos corps se mouvant sur un rythme sensuel. Nos langues attirés mutuellement finirent par succomber et ne firent que s'aimer.

Cependant, Connors rompit notre baiser subitement. Incrédule, je le fixais à mon tour avant qu'il admit d'une voix de gorge;

-"Si nous continuons ainsi, je ne pourrai plus me contrôler, mon ange. Blessé ou pas, je te ferai l'amour."

Ses aigues-marines désormais assombris s'arrimèrent aux miens. Sa respiration erratique et la bosse naissante que je sentis sous moi confirmèrent ses paroles. Mais à son plus grand étonnement, je ne bougeais point. Ses paroles crues firent répandre ce feu. Le même feu jaillissant de nos êtres voulant se consumer, être peau à peau, appartenant à chacun, moi à lui et lui à moi.

-"Ma Becca," murmura cette voix gutturale.

Mes mains cependant désobéissèrent au regard de mon amoureux qui attendit, le souffle court. Traçant son torse du bout de mes doigts, je caressais chaque blessure, cinq en tout, sur son torse pour ensuite m'abaissais l'instant suivant afin d'y déposer mes lèvres ce qui le fit grogner contre toute attente, les yeux fermés.

-"Tu m'as dit qu'embrasser une blessure suffit à la guérir," lui rappelais-je en me relevant.

-"Tu es la première femme qui ne m'a pas jugé. D'habitude, j'ai droit à un regard de pitié jamais de compréhension. Aujourd'hui, tout ceci m'a l'air trop beau pour être vrai même si j'ai rêvé de ce moment durant des nuits."

-"Sois sincère avec moi, Connors. Était-ce la seule raison pour laquelle tu m'as caché ton identité?"

-"Tu es tellement curieuse!" remarqua-t-il abasourdi pour redevenir sérieux. -"Conrad t'a voulu dès le moment où il t'a vu. Il semblait t'aimer."

-"Mais?"

-"Mais, ce n'était qu'un jeu. Lorsque je lui ai menacé que je te dirais tout, il m'a provoqué m'affirmant que tu payerais les pots cassés. La peur de te voir défigurée ou même blessée par ma faute me poussa à me taire certes pourtant, je t'ai envoyé plusieurs cartes pour que tu fasse des recherches sur mon frère afin de te protéger de lui."

-"Disons que ça n'a fait que me faire douté de lui avant de vite retomber dans ses bras comme une idiote!"

-"Tu étais amoureuse de lui. L'es-tu toujours? Aimes-tu mon frère?"

Un long silence plana après sa question.

Mon regard se dévia vers le plafond d'un blanc immaculé pour ensuite me retourner vers Connors qui attendait ma réponse avec appréhension.

-"Je ne peux pas le haïr mais l'aimer est un très grand mot pour décrire ce que je ressens envers ton frère. Je l'ai aimé. C'est indéniable. J'ai découvert un côté charmeur, drôle et romantique tout comme j'ai fait la connaissance avec cette partie sombre de lui qui domine son être. Néanmoins, je ne peux pas le juger. Mais pour répondre à ta question, je veux seulement l'aider pour qu'il aille mieux. Ce n'est pas de l'amour peut être de la compassion mais pas de l'amour pas après qu'il a saccagé mon appartement, me faisant peur et m'avoir blessé."

Ma main chercha la sienne après mon aveu qu'il enserra de toutes ses forces. Me regardant amoureusement, il me sourit pour ensuite frôler mes lèvres.

-"Allons manger avant que je te dévore," susurra Connors près de ma bouche

-"Je dois prendre une douche avant," lui avouais-je d'une toute petite voix.

-"Seule ou accompagnée?" me demanda-t-il en se relevant du lit me tendant un de ses t-shirt et un jogging assez large et une culotte.

Haussant les sourcils, je dévisageais ce sous-vêtement féminin intrigué.

-"Une de mes ex l'a oublié ou veux-tu porter les miens?"

-"Hors de question!" m'écriai-je allant me réfugier dans la salle de bain dans le but de rafraichir mes idées pour sortir une trentaine de minutes plus tard habillée avec des vêtements trop large pour moi.

À pas de loup, je descendis les marches des escaliers pour effrayer Connors mais cette idée sortit immédiatement de ma tête lorsque j'entendis du bruit dans la cuisine.

-"Conrad!" pensais-je, le coeur battant sourdement contre mes tempes avant d'y voir Rosalie, leur mère dans la cuisine avec Connors qui se retourna vers moi.

-"Il ne manquait plus que vous! Êtes-vous satisfaite de détruire notre famille?" commença-t-elle les hostilités.

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