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Chapitre Cinquante

-"Dis quelque chose, mon ange," souffla Connors, s'avançant vers moi d'une démarche volontairement lente et dangereuse me sondant de cet éternel regard qui me paralysait.

Ma respiration devint lourde tout comme la tension qui régnait dans la pièce. Ma vision, elle, cependant se brouilla en admirant l'écriteau. Mon coeur avait pour ainsi dire cesser de battre à la normale dès que je compris sa surprise. Aucun mot ne serait hélas suffisant pour le remercier. Rien ne me venait en tête. Même pas un mot. Comme une statue, je restais plantée près du bureau, mes sentiments contrôlant mon corps au lieu de ma raison.

Après tout, comment devrais-je réagir?

Nous avons tous des projets et des rêves malgré qui soit fous. Nous aimerions toujours parvenir à le réaliser avec ou sans l'aide de notre entourage. Mais, en contemplant le bureau, mon bureau, je perdis ma voix. Les larmes dévalèrent mes joues les inondant avant que Connors vint prendre mon visage dans ses mains rugueuses et protectrices. De son pouce, il essuya mes larmes tout aussi bouleversé que moi par ma réaction.

-"Merci," murmurais-je si doucement que je craignais qu'il ne m'avait point entendu.

-"Tu m'as fait peur, ma Becca!" déclara Connors en me souriant tendrement. -"Alors? Tu l'aimes? Vraiment?"

Mon regard dévia vers ses aigues-marines pétillants de bonheur avant de se retourner vers le bureau. Pour la première fois de toute ma vie, je craignais ce que je voyais! Connors était si heureux. Je pouvais m'en apercevoir rien qu'en le regardant. Il avait réalisé l'un de mes rêves. M'offrant mon cabinet pour que je pus exercer le métier de mon rêve d'enfance; de psychologue!

-"Pourquoi?" lui demandai-je troublée à l'idée même qu'il ne m'avait jamais menti et qu'il m'aimait réellement.

-"Parce que je part ce soir, ma Becca" me contredit-il au bout d'un silence pesant.

Mes yeux remontèrent immédiatement vers les siens ne croyant plus mes oreilles. Néanmoins, lorsque nos yeux s'ancrèrent comme attirés, comme des aimants, je sus qu'il ne mentait point.

-"Pourquoi pars-tu?"

En guise de réponse, il rompit tout contact visuel et détruit l'espace qui nous séparait. Connors me semblait différent, sous un autre jour la seconde suivante. Une tristesse que je ne le saurais décrire l'habitait et la larme qui roula le long de sa joue en fut la preuve.

-"Connors? Que s'est-il passé?"

Inquiète de le voir abattu et désemparé, je pris son visage dans mes mains. 

-"M'aimes-tu vraiment, mon petit ange?" me demanda l'aîné des frères Hades d'un murmure. 

Sa question me prit de court que j'ouvris la bouche pour ne rien répliquer. Il semblait guetter ma réponse. Comme si cette dernière était la clé. Celle pour refermer une bonne fois pour toute notre relation indescriptible ou bien pour me garder captive.

-"Répond moi, sincèrement, ma Becca."

Je retirais mes mains de son visage aussitôt.

-"Pourquoi persistes-tu à me poser cette question? Que gagnes-tu à agir ainsi?"

-"Parce que je t'aime!" s'écria Connors, les larmes aux yeux. -"Je t'aime comme ce n'est pas permis mais toi, tu ne me dis rien! Ressens-tu une once d'amour envers moi ou continues-tu toujours à aimer mon taré de frère qui ne fait que battre les femmes? Pourquoi n'arrives-tu pas à me voir moi au lieu de lui?" 

-"Je.. Je n'aurais pas dû venir," lui avouais-je, ne comprenant plus cette rivalité fraternelle qui risquerait un jour ou l'autre les emmener à la tombe.

-"Becca," souffla Connors. -"Dis moi que tu m'aimes et tu le sais au fond de toi que ce n'est que la stricte vérité.  Accepte le et oublie mon frère parce que tu ignores la vérité sur lui. Sois ma femme, mon amour. Oublie les mensonges qu'il a inventé sur moi et donne moi une chance, je t'en prie."

Comme pour me dissuader de m'enfuir, il se rapprocha de moi me dominant entièrement par son corps de guerrier mais aussi par ses paroles dont cette note profonde et sincère était de mise. Déglutissant péniblement, je n'osais plus relever la tête au risque de me trahir. Son visage virile se rapprocha de moi d'une lenteur meurtrière tandis que son souffle brulant irradiait ma peau.

Ses mains se posèrent sur les miennes agrippées au bureau. Son contact se fut doux. Doux comme le regard qu'il portait sur moi sans aucune trace de rivalité ni de jalousie.

Mais était-ce vrai?

Pouvais-je réellement le faire confiance après qu'il m'avait trahit ou feignait-il?

-"Cesse de douter de moi, mon ange," déclara Connors comme s'il lisait dans mes pensées. -"Je te le jure que je ne te ment pas. Je t'aime, Rebecca Wallace. Je t'aime tellement," continua-t-il à murmurer si près de mon visage que ses lèvres frôlaient les miennes par la même occasion me rendant au fil des minutes vulnérable devant ce homme implacable.

Cet homme me mettait à nue sans même retirer mes vêtements. Ses aigues-marines le faisaient à la place de ses mains.

-"Je t'aime," continua Connors de cette même voix rauque.

-"Connors, arrête!"

-"C'est impossible d'arrêter de t'aimer, ma Becca," admit-il avant que ses mains se resserrèrent sur les miennes tendrement.

Éradiquant toute distance qui nous séparait, il plaqua son torse contre ma poitrine m'arrachant un hoquet de surprise. Son sourire qu'il ne pouvait dissimuler s'élargit aussitôt.

-"Admet le parce que je continuerai à te faire languir, mon petit ange. Ton souffle, la couleur de tes joues, ton corps, ton coeur et même tes yeux te trahissent. Je t'aime, ma Becca et tu m'aimes autant."

-"Connors, cesse ce jeu."

-"Ce n'est pas un jeu mais la vie, celle que nous pourrons vivre ensemble."

-"Tu ne devrais pas partir par hasard?" lui demandais-je pour changer de sujet qu'il comprit immédiatement néanmoins. -"Car indépendamment de mes sentiments naissants envers toi, je ne peux pas pour la seule raison que tu es le frère de mon ex, Connors. Je t'apprécie et tu sais déjà que tu m'attires mais ça s'arrête là."

Habitué par la même chanson, Connors leva les yeux au ciel. Ses yeux bleus assombris me fixèrent longuement puis se dévièrent vers mes lèvres. Comme attendant mon approbation, il resta droit à les scruter avant que je me détachais de lui effrayée de m'aventurer une fois de plus sur ce chemin parsemé de cet amour incontrôlé qui me rendait folle chaque seconde que je passais avec Connors. Mais, sa prise sur mon bras m'en empêcha de sortir me faisant immédiatement retourner.

-"Ça suffi..."

Cependant, mes mots moururent sur ses lèvres. D'une force insoupçonnée, Connors plaqua ses lèvres contre les miennes avec avidité, détruisant la barrière de mes dents pour avoir pleinement l'emprise sur ma bouche. Sa langue fut exigeante aussi bien que ses mains. Happant ma langue, ces dernières entamèrent une longue danse vers le paradis ou l'enfer, allait savoir!

Néanmoins, ce baiser, notre baiser fut à m'en couper le souffle. Divin même! Connors agrippa mes cheveux approfondissant notre baiser dévorant ma bouche laissant son empreinte sur cette dernière. Ses mains eux entourèrent ma taille possessivement me poussant sur la table pour mieux posséder mes lèvres tandis que j'ouvris ma bouche pleinement consciente de ce que je faisais, entourant ses hanches de mes jambes impuissante contre ce feu flambant du tréfonds de mon être l'embrassant comme si c'était mon tout dernier baiser.

-"Mon..." me dit Connors avant que je bâillonais sa bouche ne voulant point m'excuser voulant me laisser consumé par ses flammes interdites qui nous brûlaient.

-"Continue," lui avouais-je voulant pour la toute première fois ressentir ce goût unique de ses lèvres sur les miennes bravant, allant à l'encontre de mes principes.

Mais n'est-ce pas cela le désir?

N'est-ce pas l'amour tout contre fait?

Son grognement rauque en signe d'appréciation me fit gémir à mon tour. Se détachant finalement de moi, le souffle court, il releva mon menton de ses doigts avant que la porte s'ouvrit sur Boris qui me fixait d'un œil mauvais.

-"Mademoiselle!" me dit-il en me montrant sa montre.

-"Attend moi derrière la porte," le suppliai-je du regard qui marcha heureusement.

-"Tu t'en vas?" me demanda cette voix gutturale au creux de mon cou.

-"Je dois partir," lui avouais-je sans même le regarder avant de prendre mon courage à deux mains en me plongeant dans cet océan qui ne reflétait qu'amour mais que je craignais de m'y noyer. -"Es-tu libre ce soir? On fait une sortie en boîte, bien sûre si tu es... euh libre."

Me souriant tendrement, il remit une mèche folle derrière mon oreille, me fixant avec une troublante intensité.

-"Je viendrai, mon amour. À ce soir," m'avoua Connors avant que je sortis du bâtiment.

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