Chapitre 8:Raillerie nicodème
¨PDV Eren¨
Après cet entraînement ma foi fatiguant, je me retrouve attablé avec mon escouade en parlant de tout et de rien, jusqu'à ce qu'Hansi s'approche de nous en regardant dans la pièce comme si elle voulait s'assurer qu'une certaine personne ne la voit pas, ça tombe bien qu'elle soit là je voulais lui parler.
-Hey l'escouade Livai, commence Hansi, il faut que je vous parle de quelque chose mais pas un mot au caporal hein.
-Ça a un rapport avec ce que vous-...tu voulais me dire tout à l'heure ? Lui demandai-je.
-Oui c'est ça ! T'es pas bête. Me répond la brune.
-Pas besoin d'être un génie pour le comprendre...
-Bref, pour faire simple la semaine prochaine c'est noël mais également l'anniversaire de Livai si jamais vous n'étiez pas au courant, avec Erwin et Mike on voulait lui faire un cadeau, comme vous êtes assez souvent avec lui je voulais savoir si vous vouliez y participer aussi, bien sur vous n'êtes aucunement obligés, déclare Hansi.
-Pour ma part je suis partant, s'exclame Erd.
-Moi aussi, ajoute Petra ainsi que les autres.
Puis chacun tourne la tête vers moi en attendant une réponse.
-Et bien... je sais pas trop... c'est pas comme si je le connaissais depuis longtemps... il pourrait trouver ça ridicule ou-
-Hé Eren, commence Petra en mettant la main sur mon épaule, ne te mets pas dans cet état tu n'y es pas obligé si tu ne veux pas, mais le caporal-chef ne trouvera pas ça ridicule, après tout vous vous entendez vraiment bien pour deux personnes qui ne pouvaient pas se blairer au début.
-Si ça peut te rassurer Eren on peut y participer aussi, enfin moi en tout cas, comme ça tu ne seras pas tout seul, propose Christa qui passait à coté de notre table avec ma bande d'amis.
-Vous voulez bien les gars ? Demandai-je.
Tout le monde acquiesce à mon grand étonnement.
-Super alors ! S'exclame Hansi plus qu'enthousiaste.
-Par contre c'est bien beau de vouloir lui faire un cadeau mais vous avez une idée ? Demande Ymir.
-Heu... non... bah vous savez quoi ? L'escouade Livai êtes chargés de trouver une idée ! Déclare ma supérieure.
-Quoi ? Mais pourquoi nous ? Après tout vous êtes son amie non ? Commence Auruo.
-Je sais bien mais j'ai pas le temps, de plus pour ma défense il faut que je l'occupe de temps en temps histoire qu'il ne soit pas dans vos pâtes. Répond Hansi.
-Dit comme ça on dirait qu'on parle d'un enfant, dis-je.
-Haha c'est pas faux ça ! D'ailleurs en parlant d'enfant j'ai une petite anecdote pour vous, figurez vous qu'un jour j'étais avec Livai et Mike dans un bar et devinez quoi ? Le serveur a refusé de lui servir un verre à cause de sa taille car il le prenait pour un enfant de dix ans, dit Hansi entre quelques gloussement.
Je ne peux retenir un fou rire, qui fut incontrôlable, suivi des rires de mes amis et de mon escouade également, Mikasa ne rigole pas mais je peux apercevoir un sourire sur son visage, chose qui est rare.
-Oh non mais comment on va faire pour ne pas rire la prochaine fois qu'on le voit, se demande Sasha les larmes au yeux.
-On va devoir l'éviter le plus possible, répond Jean avec amusement.
-Nous par contre on ne peut pas vraiment le faire malheureusement, intervient Gunther entre deux rire.
D'un coup Erd tombe de sa chaise, chose qui nous fait encore plus rire, je n'ai même plus d'air, mon rire est devenu silencieux tellement je ri, puis après m'être légèrement calmé je prend la parole.
-Bon par contre faudrait qu'on la ferme avant d'alarmer le caporal-chef, sauf si quelqu'un a une excuse de taille.
-Aussi grande que le caporal ? Demande Ymir.
-Toi tu vas avoir des problèmes, ri Armin.
Après cet instant jovial, je décide de profiter de mon moment de repos pour me poser dehors malgré le froid mais je suis rapidement rejoins par mon escouade.
-Bon les gars quelqu'un à une idée ? Demande Petra.
-Hum... on pourrait lui prendre quelque chose d'utile pour le ménage, propose Gunther.
-J'espère que tu plaisantes, s'indigne Auruo, c'est nul comme cadeau et encore moins pour un anniversaire, on va pas tous mettre de l'argent pour ça, faut quelque chose de mieux, un truc qu'il pourrait pas se permettre d'acheter par exemple.
-Ce ne sont pas forcément les cadeaux les plus chers les meilleures, ajoute Erd.
-T'as juste aucun goût, lui répond Auruo.
-Une tasse ? Propose Petra.
-Je suis pas vraiment convaincu... répond Gunther.
-Et pourquoi pas du thé ? Proposai-je. C'est pas forcément donné quand c'est de la bonne qualité et on sait tous que le caporal ne boit presque que ça, il boit toujours du thé noir, pourquoi ne pas lui faire découvrir d'autres saveurs ?
-C'est une bonne idée ! Moi j'ai pas d'autre proposition donc je vote pour, déclare Petra.
-Enfin une personne avec un concept plutôt réfléchi, ajoute Auruo.
-Bon et bien on part là-dessus alors ! S'exclame Erd.
-Qui s'occupe d'aller en ville pour l'acheter ?
-Acheter quoi ? Retenti la voix de notre cher caporal qui arrive comme d'habitude au mauvais moment et qui au passage s'accoude sur ma tête le plus calmement du monde.
-Oh il faut qu'on achète-, commence Auruo.
-Ta crème pour les hémorroïdes, n'aies pas honte ça peut arriver à tout le monde tu sais, coupe Petra pour l'empêcher de tout divulguer.
-Je... ah mais dis pas ça, j'avais pas envie de le dire à tout le monde, dit Auruo en jouant le jeu.
J'ai dû retenir un rire, cette excuse en plus d'être crédible, est totalement inattendue. Par contre ça ne plait pas vraiment à Auruo qui se chamaille à présent avec Petra pendant que Erd et Gunther rient de la situation. Je sens le caporal jouer avec mes cheveux, du coup je ne dis rien car on ne va pas se mentir c'est super agréable et le connaissant si j'ouvre ma bouche il va soit me tirer les cheveux ou arrêter ce moment de relaxation... ou les deux, au final je m'endors au bout de cinq minutes. J'ai rêvé qu'Armin et Ymir étaient amoureux l'un de l'autre et se tenaient la main en courant dans un champ de pâquerettes pendant que Mikasa se mariait avec son écharpe, c'est tellement bizarre... c'est la tête dans le cul que j'ouvre les yeux et vois mon supérieur dormir à mes côtés, les autres sont partis, comme je n'est aucunement envie de bouger mes fesses je met ma tête sur l'épaule du caporal, il n'en saura rien, enfin je crois... Quand j'y pense la prochaine expédition approche à grand pas, ça m'effraie un peu, personne ne sait ce qui s'y passera. Si maman était encore là elle serait effrayée à l'idée que je m'aventure en dehors de nos murs, j'aurai aimé qu'elle soit présente, que je puisse la libérer de cette cage de pierre, mais là où elle se trouve elle n'a plus à subir la cruauté de notre monde, c'est peut-être mieux comme ça. C'est avec les yeux brouillés de larmes que je serre le bras du caporal, et reste ainsi pendant je ne sais combien de temps.
La vie est un combat et nous nous sommes des soldats, ne baissons pas les armes et espérons pouvoir survivre jusqu'à la fin.
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