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✴ 40.

Alexandra

Les rayons du soleil percent doucement à travers les lourds rideaux de velours, baignant ma chambre d'une lueur chaleureuse. Assise sur mon lit, le téléphone à la main, je me mords nerveusement la lèvre inférieure, écoutant attentivement la voix de Damon résonner dans mon oreille. Les sons familiers de sa respiration et de sa voix apaisante me rappellent que, même dans les moments les plus sombres, il est là pour moi.

- «As-tu parlé à Klein ? Je demande d'une voix empreinte d'inquiétude.»

Il y eut une légère pause de l'autre côté de la ligne, puis Damon répond prudemment.

-« Je pense qu'il vaut peut-être mieux le laisser tranquille pour l'instant, Alex. »

Déçue par cette réponse, je sens mon cœur se serrer. Je veux vraiment être là pour lui et réparer les dégâts qui se sont encore accumulés entre nous. Je frappe doucement sur mon lit, une frustration grandissante en moi.

- «Je sais que Klein va mal, Damon. C'est pour cela que je veux être là pour lui, pour arranger les choses.»

Damon soupire de l'autre côté de la ligne.

- «Est-ce que vous vous êtes encore disputés ?»

Je sens la colère monter en moi et réponds d'une voix tremblante.

- «Ce n'est pas de ma faute si Klein se comporte comme un idiot !»

-« Ça fait beaucoup de disputes ces derniers temps, tu ne penses pas ?Peut-être que tu devrais être plus compréhensive envers lui, surtout en ce moment. »

La tristesse m'envahit alors que je réplique tristement, ma voix tremblant légèrement.

-« Je sais... Je me sens tellement démunie. Je veux juste que tout redevienne comme avant.»

Damon reste silencieux pendant un instant, tentant de trouver les mots justes pour me réconforter.

- «Je vais essayer de le trouver, car il n'est ni chez lui, ni avec son téléphone », déclare-t-il. « Ne t'inquiète pas, Alex, nous allons trouver une solution. »

- «Je suis désolée de t'embêter avec tous nos problèmes de couple , je murmure sincèrement.»

Damon me rassure aussitôt.

- «Tu ne m'embêtes jamais, Alex. Je suis là pour toi, peu importe ce qui se passe.»

Le soulagement se mêle à la lourdeur qui pèse sur mon cœur. Malgré les difficultés que je traverse, je sais que je peux compter sur lui. C'est alors que la porte de ma chambre s'ouvre doucement, révélant la silhouette de Caroline. Je couvre rapidement le téléphone de ma main et la salue d'un sourire triste.

-« Je vais te rappeler Damon et merci encore, dis-je doucement. À plus tard. »

Je raccroche et pose le téléphone sur la table de chevet avant de me tourner vers Caroline.

- Hey Alex, j'ai enfin terminé avec la vidéo de la chorégraphie ! dit-elle joyeusement.

Je lève les yeux vers elle d'un air distrait.

- Oh, c'est génial, je suis impatiente de la voir, je réponds sans réelle conviction.

Mon esprit est ailleurs et je sens que Caroline le sait. Elle s'installe sur le lit à côté de moi et me regarde avec attention.

- Ça ne va pas, pas vrai ? demande-t-elle doucement.

Je détourne le regard, cherchant à cacher mes émotions derrière une indifférence feinte.

- Pourquoi tu dis ça ? Je réplique, un soupçon de nervosité dans la voix.

Elle hausse les épaules, un murmure d'incertitude planant autour d'elle.

- Je te connais, Alex ...

Finalement, je laisse échapper un soupir.

- Bon d'accord, je parlais au téléphone avec Damon au sujet de Klein. Tu penses que c'est mal de continuer à m'inquiéter pour lui ?

Caroline soupire à son tour, posant une main réconfortante sur mon épaule.

- Vous vous disputez toujours pour un rien, Alex. Ensuite vous allez vous réconcilier. Ça doit être épuisant pour vous deux et je parie que pour Damon aussi.

Je baisse les yeux, pensive. Je me rends compte que cela ne doit pas être facile pour Damon de jongler entre nos disputes incessantes alors qu'il a aussi son propre couple à gérer.

- C'est différent cette fois-ci, Caroline, j'avoue d'une voix triste. Je me sens vraiment perdue. C'est comme si nous avions tous les deux changés .

Juste au moment où je termine ma phrase, le téléphone de Caroline vibre, brisant cette atmosphère pesante. Elle le consulte rapidement et découvre un message de Shirley.

- Regarde ça, Shirley nous demande de nous retrouver chez Eris, dit-elle d'une voix enthousiaste, cherchant à changer de sujet. Cela pourrait nous changer les idées, non ?

Un léger sourire soulagé s'esquisse sur mes lèvres. C'est vrai que j'ai besoin d'une pause. Sur le chemin, je me promets de profiter de ce moment pour laisser mes préoccupations de côté et simplement être avec mes amies.

Le soleil décline à l'horizon lorsque Caroline et moi arrivons devant la demeure d'Eris. Jason, qui nous a entendu arriver, ouvre lentement la lourde porte en bois. Nous le saluons, et celui-ci ne put s'empêcher de me faire un sourire timide avant de nous inviter à entrer.

Nous nous dirigeons vers le salon, où Shirley et Eris sont déjà installées. Je m'installe sur le canapé voisin, mais un nœud dans mon estomac m'indique que quelque chose ne va pas.

Caroline ne perd pas de temps et demande directement.

- Alors, qu'est-ce qui se passe ? Vous avez l'air bizarre.

Je parcoure la pièce du regard et me rend compte que tous semblent éviter mon regard. L'inquiétude grandit en moi.

- Qu'est-ce qui ne va pas ? Je demande d'une voix douce, scrutant les expressions de mes amies.

Jason détourne le regard, gêné, mais Shirley brise finalement le silence.

- Eris a quelque chose à te dire, Alex.

Ses mots éveillent encore plus mon inquiétude. Je me tourne vers Eris, qui semble avoir du mal à trouver les mots justes. Finalement, Eris prend une profonde inspiration avant de parler d'une voix tremblante.

- C'est au sujet de ta mère, Alex

Je sens mes membres se raidir.

- Ma mère ? Je répète avec confusion. Que veux-tu dire ?

- J'ai fait un rêve... Enfin, plutôt des rêves récurrents depuis quelques jours maintenant. Dans ces rêves, je vois une personne qui s'approche d'une fille endormie. Et cette fois-ci, le rêve était plus clair...

Le silence s'installe dans le salon alors que j'écoute attentivement chaque mot prononcé par Eris. Les battements de mon cœur s'accélèrent alors que l'inquiétude grandit en moi.

Eris continue, d'une voix à peine audible :

- J'ai vu ta mère, Alex. Elle est entrée dans ta chambre alors que tu étais endormie. Mais... quelque chose n'allait pas. Des flammes noires ont commencé à apparaître tout autour de ton lit, et elle a commencé à parler dans une langue étrange, incompréhensible...

Je suis sous le choc. Les mots d'Eris semblent irréels, presque impossibles à croire. Je ne sais pas trop comment réagir.

- Arrête ça ! je m'exclame finalement, incapable de dissimuler ma confusion grandissante. Est-ce que c'est une blague ?

Eris secoue tristement la tête, les traits de son visage exprimant le sérieux de sa révélation. Interloquée, je fronce les sourcils et plonge mon regard dans le sien.

- Attends, tu insinues ...tu veux dire que ma mère... elle... elle veut me faire du mal ? Je balbutie ces mots, la voix tremblant d'incompréhension

Alors que l'amertume se mêle à l'anxiété dans ma voix, Shirley, assise non loin de moi, tente de calmer le jeu.

- Alex, calme-toi. Eris est simplement inquiète pour toi.

Les yeux d'Eris se voilent de tristesse alors qu'elle continue à parler.

- Je sais que j'aurais dû te parler plus tôt de ce qui s'est passé lorsque je suis venue chez toi. Ta mère m'a envoyée dans une pièce... une pièce où j'ai été enfermée avec un monstre qui a tenté de m'attaquer.

Choquée, je fronce de nouveau les sourcils.

- De quoi tu parles ? Tu penses réellement que ma mère aurait pu te faire du mal ?

La voix d'Eris tremble légèrement, trahissant une profonde peur.

- Ce jour là j'avais peur. Le regard de ta mère me terrifie. Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il y a quelque chose de sombre en elle. Je l'ai encore vue, cette nuit elle ira dans ta chambre ...

Je serre les poings, submergée par un mélange de colère et de tristesse.

- Arrête ça, tout de suite ! Je comprends que les événements récents ont rendu tout le monde sensible, mais je ne permettrai pas que tu parles mal de ma mère !

Shirley intervient alors calmement.

- Alexandra, calme-toi. Nous devons prendre en considération ce que dit Eris. Laisse-nous comprendre ce qui se passe réellement.

Je me tourne vers Shirley, déconcertée.

- Vraiment, toi aussi ? Tu crois à toutes ces bêtises ?

Le silence s'abat sur le groupe alors que tous les regards convergent vers moi. Elle peut lire l'inquiétude et le doute sur leurs visages. Je n'arrive pas à croire qu'ils sont sérieux concernant cette histoire. C'est la première fois que je me sens si isolée, si incomprise.

Finalement, Shirley brise le silence.

- Jason, est-ce que tu as la petite caméra dont je t'ai parlé ?

Il hoche simplement la tête et lui remet l'appareil. Intriguée, je ne peux m'empêcher de me demander ce qui se trame encore.

- Prends cette caméra, Alex, dit Shirley en me tendant l'appareil. Cache-la dans un endroit discret de ta chambre. Demain, nous pourrons avoir des réponses.

Je me sens choquée et trahie par mes amis. Déçue, je prends tout de même la caméra dans ses mains. Sans un mot, je me lève et quitte précipitamment la pièce, les pensées en désordre. La simple idée que ma mère puisse être impliquée dans une sombre machination est trop difficile à croire.

La nuit tombée, j'erre seule dans le calme lugubre de ma chambre. La lueur de la lune traverse timidement les rideaux, dessinant des ombres effrayantes sur les murs. Je place avec précaution la petite caméra dans un endroit discret, dissimulée entre les livres sur mon étagère. La tête remplie de questions et de doutes, je me glisse sous mes couvertures.

J'émerge lentement de mon sommeil, m'étirant sous les draps qui me réchauffent encore. On dirait que c'est déjà le matin. Je sens une légère vibration à côté de moi et me saisis de mon téléphone. Un message de Shirley illumine l'écran, me rappelant que je dois les rejoindre maintenant.

Je me précipite hors du lit, sentant l'urgence de la situation. Une douche rapide et quelques vêtements plus tard, je descends rapidement l'escalier, attirée par les rires joyeux de mes parents qui résonnent dans la salle à manger.

Je m'y faufile avec précaution , découvrant ma famille attablée, mon père étant exceptionnellement présent. Mon cœur bondit de le voir assis là, et il me lance un sourire rayonnant. Je ne peux m'empêcher de lui demander avec étonnement.

- Bonjour papa, je suis surprise de te voir ici pour le petit déjeuner. N'as-tu pas toujours quelque chose de prévu à cette heure matinale ?

Il me regarde tendrement et répond avec un calme réconfortant.

- En effet, mais j'ai réussi à me libérer aujourd'hui. J'avais envie de passer du temps en famille. Viens, installe-toi à table.

Un sourire timide éclaire mon visage et je m'assieds lentement à côté de lui, cherchant des réponses à toutes les questions qui se bousculent dans ma tête. Les joues rosées de ma mère témoignent déjà des éclats de rire sincères qu'elle partage avec mon père.

C'est impossible !! Tout ce que Eris m'a raconté est impossible !!!

Mon père m'adresse un clin d'œil complice et me tapote légèrement la main, avant de se tourner vers le plat de pancakes et de commencer à se servir.

- Raconte-moi donc ce que tu as prévu aujourd'hui, ma chérie.

Les mots se bousculent sur mes lèvres, mais je choisis soigneusement ceux qui pourraient transmettre au mieux mon impatience.

- Eh bien, en fait, Shirley m'a envoyé un message ce matin. Elle a quelque chose d'excitant à me montrer, et il faut que je la rejoigne.

Ma mère, qui était en train de préparer un café, s'arrête un instant, levant les sourcils d'un air interrogateur.

- Juste Shirley ? demande-t-elle d'un ton étonné.

Un léger soupçon d'inquiétude naît dans mon cœur, mais je rajuste rapidement mes pensées et réponds.

- Oui, maman, juste Shirley. Ça a l'air important.

Le visage de ma mère s'illumine d'un sourire sincère.

- Oh, je vois. Alors tu devrais y aller dès que possible. Ne la fais pas attendre !

Stupéfaite de sa réaction, je lui adresse un sourire reconnaissant et m'excuse auprès de mes parents. Après avoir échangé une bise rapide avec mon père, je m'éclipse de la maison et traverse rapidement la rue ...

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