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Olivier Dubois - Harry Potter

Le soleil commence tout doucement à pointer le bout de son nez lorsque je mets un pied sur le terrain de Quidditch de l'école, mon balai dans une main et un Souafle de pratique dans l'autre. Je n'ai pas l'habitude de m'entraîner à une heure si matinale, mais mon équipe affronte Serdaigle cet après-midi et je désire encore travailler quelques-unes de mes tactiques avant la partie.

Le temps est frais mais peu venteux et la rosée ruisselle sur le gazon qui s'étend tout le long du stade. La sérénité de l'endroit est si apaisante à l'aurore. Les gradins, habituellement bondés de gens, sont complètements vides et seuls quelques bruits provenants de la Forêt interdite perturbent le doux silence.

D'un coup de baguette, je fais léviter des obstacles qui prennent place d'eux-mêmes au-dessus du terrain. Étant seule, ces mannequins de bois flottants vont ajouter une petite difficulté à mon entraînement. Le Souaffle de pratique a été ensorcelé pour revenir seul au joueur l'utilisant s'il s'agit d'un poursuiveur et pour tenter de passer à travers les anneaux si c'est un gardien qui s'entraîne.

Ainsi prête pour m'entraîner, j'enfile mes gants pour compléter mon uniforme vert et gris aux couleurs de ma maison, enfourche mon balai puis m'envole dans les airs. Je lance le Souafle par-dessus mon épaule et me dirige en piqué vers les obstacles que j'évite l'un après l'autre. Lorsque le Souafle revient vers moi, je l'attrape comme s'il s'agissait d'une passe faite par un coéquipier, esquive le dernier obstacle et lance le ballon rouge en plein centre du cercle de gauche. Le Souafle revient vers moi et je recommence à sillonner à travers le terrain, pratiquant mes feintes ainsi que mes techniques de lancer.

Au bout d'une dizaine de minutes d'entraînement, je remarque la silhouette d'une personne à l'entrée du stade. Celle-ci me fait de grands signes de bras, alors j'incline mon balai pour redescendre. En m'approchant, je reconnais aussitôt Oliver Dubois, le capitaine et gardien de but de l'équipe de Griffondor. Mon sentiment de joie et de quiétude disparaît au moment même. Il est bien la dernière personne que je désirais voir aujourd'hui, et pas uniquement car nos deux équipes respectives entretiennent une rivalité légendaire depuis des lustres.

En effet, Olivier et moi avons quelques cours en commun cette année. Avant de rejoindre l'équipe, j'ai travaillé et discuté de nombreuses fois en classe avec lui. Bien qu'il était un peu froid au début en raison de mon appartenance à Serpentard, son attitude à mon égard a vite changée et nous avons commencé à nous rapprocher. Cependant, tout ça a drastiquement changé la journée où j'ai rejoint l'équipe de Quidditch de ma maison. C'était comme si je venais de commettre la pire des trahisons. Il est devenu aussitôt distant et sévère, m'adressant la parole uniquement dans le besoin sans jamais me répondre lorsque je lui demandais pourquoi une telle réaction de sa part. Malgré son silence, je savais très bien que la raison était mon adhésion à l'équipe, et même si je trouvais son attitude ridicule au début, j'ai commencé à devenir tout aussi froide avec lui.

C'est donc avec la haine de le voir ce matin déranger mon entraînement que je m'approche de lui, poussant un soupire agacé que je ne camoufle même pas.

- Qu'est-ce que tu veux, Dubois ? je lui lance en croisant les bras.

- Le terrain. Je l'ai réservé, alors j'ai priorité pour m'entraîner, me répond-t-il avec la même froideur que moi.

Je lève les yeux au ciel et montre le terrain d'un signe de la main.

- Et alors ? À ce que je sache tu ne peux pas te séparer en deux, alors un seul côté devrait amplement te suffire.

- Peut-être, mais c'est toi qui a le Souafle de pratique et j'en ai besoin.

- Il y en a un autre.

- Oui, mais il est en réparation depuis que ton charmant capitaine l'a fait exploser hier.

Je pousse un soupire et hausse des épaules. Mon regard se pose sur le ballon rouge, puis sur Dubois, et un petit sourire mesquin se dessine sur mon visage.

- Tu as réservé le terrain, pas le Souafle, alors techniquement je ne te dois rien.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre avant de m'envoler rapidement, regardant son visage frustré disparaître au loin. Je me remets à l'entraînement, mais au moment où je tire le Souafle en direction d'une des anneaux, Olivier apparaît et l'intercepte.

- Qu'est-ce que tu fais ? je grogne en le regardant contempler la boule rouge d'un air satisfait.

- Je te retourne la question, car si c'est ça que t'appelle un lancer, vous battre ne sera pas très compliqué cette saison, il réplique en haussant un sourcil d'un air moqueur.

Mon sang commence alors à bouillir dans mes veines et sans ajouter un mot, je m'élance en piqué sur lui. Je le percute sur le côté et rattrape le Souafle qu'il échappe au moment de la collision. Je retourne au centre du terrain tandis qu'il se repositionne devant les cercles. S'il veut jouer à ça, alors on va jouer

Le ballon rouge sous le bras, je me dirige à pleine vitesse vers lui et après une feinte bien exécutée réussis à marquer un point. Son sourire narquois disparaît alors et il me renvoie le Souafle, déterminé à bloquer mon prochain tire.

Je tente ainsi une nouvelle tactique au prochain lancé, puis une autre l'instant d'après. La moitié du temps, il réussi à bloquer mes tirs. tandis que je réussi à marquer le restant du temps. Il faut avouer qu'il est probablement le meilleur gardien contre qui j'aie jamais joué, ce qui est légèrement frustrant mais me pousse à tenter de me surpasser constamment.

Le ciel, jusqu'ici plutôt clair, commence à s'obscurcir malgré le levé du soleil et bientôt une averse nous frappe de plein fouet. Nous n'arrêtons pas pour autant notre petit duel, chacun attendant visiblement que l'autre s'affaiblisse pour prendre le dessus et briser cette frustrante égalité. Cependant, l'eau commence rapidement à imbiber nos chandails, nous gelant jusqu'aux os. Bientôt, nous ne sentons plus nos doigts et Olivier me fait comprendre d'un geste qu'il vaut mieux s'arrêter pour le moment.

Épuisés et complètement glacés, nous atterrissons au sol et brisons le sortilège de lévitation qui permettait aux obstacles de voler. Nous ramassons en vitesses le tout avant de nous diriger vers les tentes érigées pour les équipes.

- Je dois avouer que j'ai vu pire que toi, me lance soudainement Olivier sans me regarder, le souffle court et grelotant comme moi.

- Tu es plutôt bon également, je réplique avec un petit sourire, amusée qu'il ne puisse se résigner à me complimenter ouvertement.

Pour la première fois depuis que j'ai rejoint l'équipe de Serpentard, je vois son visage s'attendrir et perçois même l'ombre d'un petit sourire. Nous nous séparons pour rejoindre les tentes, mais au moment d'enlever mon chandail détrempé, je remarque que ma chaîne dorée, un cadeau très précieux de mes parents, n'est plus autour de mon cou. Paniquée, je me mets à la chercher partout autour de moi et dans mon linge, jusqu'à ce que j'entende la voix d'Olivier m'interpeller.

- C'est ça que tu cherches ? il me demande, mon bijou pendant au bout de ses doigts.

Un soupire de soulagement s'échappe de mes lèvres et je me précipite pour le récupérer.

- Oui, merci énormément, elle compte beaucoup pour moi ! Où l'as tu trouvée ?

- Elle était tombée à l'entrée du terrain, je l'ai vue en sortant de la tente.

Je le remercie encore et la passe autour de mon cou pour l'attacher. Seulement, avec mes doigts glacés, je n'arrive pas à bien sentir le fermoir et galère à tenter de le refermer.

- Attends, laisse-moi faire, me dit alors Olivier en passant derrière moi.

Il reprend la chaîne d'entre mes mains, puis je sens son souffle chaud s'échouer sur ma nuque froide. Ses doigts effleurent ma peau au moment où il attache ma chaîne et dans le vouloir, je frissonne à son contact. Un bref moment de silence s'installe avant qu'il ne parle finalement :

- Voilà, c'est fait, dit-il simplement d'une voix douce et dépourvue de toute la froideur dont elle était emplie au cours des derniers mois.

Je me retourne pour le remercier, mais me retrouve involontairement nez-à-nez avec lui, n'ayant pas réalisé plus tôt notre proximité. J'entrouvre la bouche pour parler, mais au même moment, mon regard tombe dans le sien et je me retrouve incapable de prononcer le moindre mot. L'espace d'un instant, nous restons là, nous fixant l'un et l'autre. Mon cœur s'emballe, je sens mes jambes sur le point de me lâcher. Toutefois, juste à temps, sa main glisse dans mon dos pour me tirer vers lui et m'empêcher ainsi de perdre l'équilibre. J'avance ma tête pour combler l'espace restant entre nous et l'embrasse sans réfléchir aux conséquences.

Ma main glisse dans sa nuque tandis que nous continuons ce que nos équipes verraient probablement comme la pire trahison qui soit. Une passion indescriptible nous envahie tous les deux, me tordant le ventre de manière pourtant si agréable. À ce moment précis, je désire inexplicablement chaque parcelle de son être, chaque millimètre de ses lèvres.

C'est à voir de souffle que nous nous séparons finalement à contre-coeur. Nous restons un moment immobile à reprendre notre respiration, nos fronts encore détrempés par la pluie toujours en contact. Il finit par retirer sa main de mon corps puis recule d'un pas en arrière. Je replace timidement une mèche de mes cheveux tandis qu'il se pince les lèvres, réalisant tout comme moi ce qu'il vient de se passer.

- Je vais aller me changer, je suis trempée, je dis comme si ce n'était pas une évidence dans le seul but de briser le silence.

Il hoche de la tête tandis que je ramasse mes affaires et m'empresse de me diriger vers la sortie.

- Attends, lance Olivier au moment où je m'apprête à franchir le pas de la tente.

Je me retourne alors, croisant de nouveau ses yeux si sombres mais pourtant si doux.

- Je ne pensais jamais dire ça mais... bonne chance pour la partie d'aujourd'hui.

- Merci, je murmure sans pouvoir m'empêcher de sourire, sachant ce que ces mots d'apparence si banale signifient réellement venant de sa part.

Non sans difficultés, je romps le contact visuel puis me dirige vers Poudlard. Du bout des doigts, je touche la chaîne autour de mon cou, souriant bêtement en repensant à ce qu'il vient de se passer. Peut-être finalement avons-nous trouvé quelque chose surpassant notre rivalité.

-

Si longtemps que je n'avais pas eu l'occasion d'écrire, j'espère que je n'ai pas trop perdu la plume ! 😂 La prochaine publication sera une commande datant d'il y a très longtemps mais que je tiens à honorer. En espérant que vous avez apprécié cet imagine ☺️

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