
1. Votre rencontre
Ce chapitre est long et je m'en excuse 🙇🏻♀️ Il me permet de mieux introduire le personnage de T/P pour chaque histoire. En plus il faut dire que j'étais inspirée pour certains personnages 😄 Promis, les prochains chapitres seront largement plus courts 🙂 J'espère que vous aimerez tout de même ! N'hésitez pas à me dire si vous voulez que je rajoute des personnages. Sur ce, bonne lecture ^_^
🎴 Tanjiro 🎴
Tu habites dans un petit village reculé au pied d'une montagne. La vie n'y est pas toujours facile tous les jours : ton père doit travailler d'arrache-pied afin de s'occuper de ta famille. En effet, depuis la mort de ta mère alors que tu étais encore un nourrisson, ton père a dû redoubler d'effort afin de gagner de quoi vivre pour votre famille tout en trouvant le temps de s'occuper de toi et de ta grande sœur.
Ta grande sœur était de cinq ans ton aînée. C'est elle qui s'occupait de toi lorsque ton père partait travailler. C'est également elle qui s'occupait de la maison. Tu admirais ta grande sœur, elle s'était toujours privée de tout afin de s'occuper de toi et de ton père. Elle avait tout appris par elle-même : la cuisine, la couture, etc. Afin d'aider votre père, elle utilisait ses compétences en couture en proposant des services de retouche et de réparation de vêtement. Bien qu'elle travaillait chez vous, elle avait souvent pour habitude de se rendre dans le reste du village afin de rencontrer ses clients. Elle en profitait également pour faire des courses et ramener ce dont vous aviez besoin pour la maison.
Un jour, après t'être réveillée, tu remarquas l'absence de ta sœur. Cela t'étonnait : habituellement elle était réveillée avant toi et préparait ton petit déjeuné. Ni une ni deux, tu te rendis devant sa chambre afin de voir si tout allait bien.
Toi : Onee-chan ?
Tu l'entendis prononcer des paroles inaudibles. Tu décidas tout de même d'entrer dans sa chambre.
Toi : Tout va-bien ?
Ta sœur : T/P ? Désolé, je ne voulais pas t'inquiéter. Oui, tout va bien ! Pas la peine de te faire du souci !
Toi : Tu as une drôle de voix... Tu es vraiment sûre que tu vas bien ?
Tu t'approches de ta sœur et pose ta main sur son front. Il est brûlant.
Toi : Mais tu as de la fièvre !
Ta sœur : C'est rien qu'une petite fièvre, ça va passer. Je suis juste un peu K.O mais ça va ! Regarde je peux me lever sans problème.
Ta sœur essaie de se lever mais à peine elle eut le temps de se mettre debout qu'elle sentit sa tête tournée et se recoucha aussitôt.
Toi : Arrête de me mentir. Je vois bien que tu es malade. Tu ferais mieux de te reposer. De toute façon, tu te surmènes beaucoup trop. Laisse-moi t'aider de temps en temps. Je ne suis plus si petite que ça, je suis tout à fait en mesure de m'occuper de la maison.
Ta sœur : Tu es vraiment adorable ! Je devais aller au village pour faire quelques courses. Si tu pouvais y aller à ma place ça serait très gentil de ta part.
Toi : Oui bien sûr ! Dis-moi ce dont on a besoin et j'irai les acheter.
Ta sœur : Il nous faut juste de la farine de blé pour les udons et du charbon de bois.
Toi : Du charbon de bois ? Mais où je suis censée en trouver ?
Ta sœur : C'est un jeune garçon de ton âge qui en vend. Tu le trouveras assez facilement, il y a toujours beaucoup de monde vers lui. C'est l'une des rares personnes à vendre du charbon dans le coin.
Après avoir laissé ta sœur seule afin qu'elle puisse se reposer tranquillement, tu t'occupas un peu de la maison et après avoir pris de l'argent tu décidas de te rendre en ville afin d'effectuer les courses que ta grande sœur t'avait demandé de faire.
Tu commenças par aller acheter de la farine. Tu en profitas également pour acheter des herbes médicinales pour ta sœur afin qu'elle puisse soulager sa fièvre. Il ne te restait plus qu'à trouver le fameux vendeur de charbon.
Toi : Alors... Un garçon de mon âge...
Tu regardais autour de toi quand tout à coup quelqu'un te bouscula.
Toi : Hé ! Tu pourrais faire attention !
??? : Désolé ! Hé Tanjiro ! J'ai besoin de charbon.
Du charbon ? Tanjiro ? Il semblerait que tu viennes de trouver ton vendeur. Tu te diriges vers le dénommé Tanjiro.
Tanjiro : Bonjour, vous avez besoin de quelque chose ?
Toi : Bonjour, oui j'aurai besoin de charbon s'il vous plaît.
Tanjiro : Bien sûr ! Il vous en faudrait quelle quantité ?
Toi : Heu... C'est-à-dire que... Je n'en ai pas la moindre idée... D'habitude c'est ma sœur Yumi qui vient vous acheter du charbon et je ne sais pas ce qu'elle vous prend...
Tanjiro : Yumi ? Yumi T/N ? Ça veut dire que tu es T/P ? Ta sœur m'a souvent parlé de toi ! En tout cas je suis ravi de faire enfin ta connaissance T/P !
Il te regarda en souriant chaleureusement. Comme d'autres clients arrivaient, Tanjiro te donna ce dont il te fallait. Tu eus à peine le temps de prendre le charbon que Tanjiro fut assailli par une autre personne. Tu n'as même pas pu lui dire au revoir.
Sur le chemin du retour, tu te remis à penser à la façon dont il t'avait souri, ce qui te fit légèrement rougir. Tu avais envie d'en savoir plus sur lui. Et il fallait aussi que tu ais une petite discussion avec ta grande sœur.
⚡Zenitsu⚡
Tu habites dans une petite ville située en face du Mont Fujikasane. Tu es la fille unique d'un couple de marchands. La vie est plutôt agréable. La boutique de ta famille fonctionne plutôt bien et aucune attaque de démons n'a été déplorée depuis plusieurs années. Il faut dire qu'entre la présence des fleurs de glycine sur le mont Fujikasane et le fait que de nombreux pourfendeurs soient régulièrement dans la ville, les démons sont assez rares.
Afin d'aider tes parents, tu avais l'habitude de prendre quelques-unes de leurs marchandises et de te rendre dans les villages alentour afin d'aller les vendre. Tu aimais bien voyager de village en village. Cela de permettait de prendre l'air et de rencontrer de nouvelles personnes. En plus, tu pouvais être au calme et profiter de ton autonomie. Tu aimais beaucoup tes parents, mais étant leur fille unique ils étaient parfois trop protecteur avec toi.
Un jour tu avais comme à ton habitude prit ton panier en bambou qui était chargé de marchandises et tu étais vêtue de ta tenue de marchand. Tu avais décidé de te rendre dans le village voisin le plus reculé. Les habitants étaient très gentils et ils appréciaient ta compagnie. Tu avais prévu d'y rester au moins deux jours étant donné qu'il te fallait pratiquement une demi-journée pour t'y rendre. Tu avais bien entendu prévenu tes parents et ils t'avaient donné leur autorisation pour partir plusieurs jours.
Après avoir dit au revoir à tes parents, tu sortis de la boutique et commenças ton chemin. Tu profitais de l'animation de la ville qui était beaucoup plus importante que d'habitude. Il devait y avoir un événement particulier qui expliquerait tout cela mais tu n'en avait pas la moindre idée de ce que cela pouvait être.
Tu poursuivis ton chemin à travers la ville en passant par l'allée principale qui traversait la ville dans sa longueur. À ton passage, de nombreux marchands amis de tes parents et des clients te saluaient lorsque tu passais devant eux. Tu prenais le temps de les saluer et de leur sourire. En apprenant que tu partais pour le village le plus éloigné de la ville, un vendeur qui se trouve être un bon ami à tes parents t'as offert plusieurs bentos pour la route.
Arrivée à la sortie de la ville, tu croisas un petit groupe de personnes. Il y avait deux garçons et une fille.
Garçon 1 : Tu penses qu'on ferait mieux de lui demander ?
Garçon 2 : Mais oui, c'est la seule façon d'être sûrs que tu ne nous a pas envoyé dans la mauvaise direction.
Garçon 1 : Rho ça va hein ! Je sais lire une carte quand même. Excusez-moi !? Vous savez si la montagne qui se trouve en face est bien le mont Fujikasane ?
Toi : Oui, c'est bien le mont Fujikasane !
Garçon 1 : Qu'est-ce que je t'avais dit ! Tu vois que je ne suis pas si nul que ça en orientation !
Les garçons passèrent leur chemin en se chamaillant.
Fille : Vraiment incorrigibles ces deux-là... Merci beaucoup pour le renseignement !
Toi : Je vous en prie !
Fille : Oh si vous vous rendez dans cette direction, faites attention. Il y a un type étrange qui traîne dans le coin.
La fille partie alors retrouver ses compagnons. Tu aurais bien voulu emprunter un autre chemin suite à l'avertissement de la jeune fille mais il n'y avait pas d'autre chemin pour te rendre à ta destination. Tu continuas ta route jusqu'à ce que des sanglots se fassent entendre.
Toi : Il y a quelqu'un ? Est-ce que tout va bien ?
??? : JE T'EN SUPPLIE AIDE-MOI !
Tu ne savais pas comment, mais un jeune garçon blond s'agrippait maintenant à ta jambe.
Toi : D-d'accord mais... je peux savoir ce qu-
??? : JE VAIS BIENTÔT MOURIR ! ALORS S'IL TE PLAIT MARIE-TOI AVEC MOI !
Toi : Pardon ?
??? : JE NE TE DEMANDE PAS LA LUNE ! TOUT SE QUE TU AS À FAIRE C'EST DE M'ÉPOUSER C'EST PAS COMPLIQUÉ !
Comme le garçon commençait à devenir insistant, tu le giflas afin qu'il arrête de te supplier de l'épouser.
Toi : Je suis désolée ! C'est parti tout seul... Mais tu la méritais ! Ça ne se fait pas d'harceler les gens comme ça dans la rue ! Et je m'en fiche que tu sois sur le point de mourir, c'est pas un argument.
??? : Mais tu ne comprends pas, je dois me rendre à la sélection finale sur le mont Fujikasane ! Je ne vais jamais pouvoir en revenir vivant ! Je ne veux pas mourir sans avoir été marié... Je veux pas finir ma vie comme ça...
Toi : Ah oui ! C'est vrai que la sélection finale va commencer ! C'est pour ça qu'il y a du monde en ville !
Le blond te regarde avec des yeux d'incompréhension. À force de le regarder, tu finis par avoir un peu pitié de lui.
Toi : Écoute, si tu te rends à la sélection finale c'est bien parce que tu es en mesure de réussir ! Ne te décourage pas, je suis sûre que tu peux y arriver !
??? : Tu le penses vraiment ?
Tu hochas la tête en guise de réponse.
??? : Dans ce cas, si je reviens vivant, tu accepteras de m'épouser ?
Toi : Alors toi quand tu as une idée en tête... Disons que j'y réfléchirai. Ça te va ?
??? : Tu es vraiment un ange ~ Au fait, tu peux m'appeler Zenitsu !
Toi : Très bien Zenitsu. Moi c'est T/P. Bon aller, trêve de bavardages, tu ferais mieux de filer au mont Fujikasane.
Zenitsu : Tu te débarrasses de moi comme ça, sans aucun scrupule ?
Zenitsu recommençait à pleurer. Tu essayas de le consoler comme tu pouvais et pour essayer de le motiver, tu lui donna ton stock de bentos en prétextant que c'est toi qui les avait préparés. Une fois Zenitsu parti en chantonnant que sa future femme était la meilleure car elle lui avait préparé avec amour de quoi reprendre des forces, tu repris ta route vers ta destination tout en écoutant Zenitsu s'éloigner. Tu te mis à rire légèrement en prêtant attention à ce qu'il disait. Tu espérais sincèrement qu'il s'en sortira pour la sélection finale que tu savais être assez difficile de réputation.
🐗 Inosuke 🐗
Tu es une pourfendeuse de rang Mizunoe. A l'origine, tu ne voulais pas vraiment rejoindre l'armée des pourfendeurs de démons. C'est ton frère ayant le même âge que toi qui souhaitait en devenir un. Comme il savait que pour réussir la sélection finale il était important de s'entraîner longuement, il t'avait proposé d'être (ou plutôt désigné) son partenaire pour les entraînements.
Vous aviez ainsi passé de longs mois à vous entraîner ensemble. Il se trouve que tu avais un certain don pour le maniement du sabre tu surpassais pratiquement ton frère. D'ailleurs, cela l'énervait puisque tu avais fini par prendre goût à provoquer ton frère pour savoir lequel d'entre vous était le plus fort. C'est en quelque sorte cette rivalité qui t'avait finalement poussé à participer toi aussi à la sélection finale avec ton frère.
Vous aviez tous les deux réussi la sélection finale et étiez tous deux membres de l'armée des pourfendeurs. Seulement, vous n'aviez plus vraiment le temps de vous voir et de vous chamailler. Vous étiez constamment en mission et vos chemins s'étaient séparés.
Un jour où tu revenais d'une mission, tu passas non loin de la maison familiale. Tu décidas de t'y rendre vu que l'occasion se présentait. Tu étais heureuse de pouvoir revoir tes parents, mais ce qui te fit très plaisir fut d'apprendre que ton frère était également de passage dans le coin. Seulement, il avait été appelé en mission mais avait promis de revenir une fois cette dernière terminée. Tu décidas donc de rester afin d'attendre ton frère.
Le lendemain, ton frère rentra de sa mission. Tu te ruas sur lui mais tu remarquas qu'il n'était pas comme d'habitude.
Toi : Shun ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Pourquoi tu trembles comme une feuille ? Je fais si peur que ça ?
Shun : La montagne... Un monstre !
Toi : Je sais bien que de nous deux c'est moi la plus courageuse mais tu vas quand même pas me dire que le démon que tu as dû combattre t'as effrayé à ce point !
Shun : Je ne te parle pas d'un démon mais d'un monstre !
Toi : Je ne vois pas la différence... Et mais j'y pense, il est où ton sabre ?
Shun : ...
Toi : Ne me dit pas que tu l'as perdu ?
Shun : Comment-dire... Disons-que c'est pas tout à fait ça...
Toi : C'est-à-dire ? J'imagine que ça a un lien avec ce fameux "monstre".
Shun : Mh... J'imagine que tu vas vouloir que je te raconte ce qu'il s'est passé. Je venais de finir ma mission et pour revenir ici plus rapidement je suis passé par la montagne. Seulement une bête s'est soudainement mise en travers de mon chemin. Au début j'ai cru que c'était juste une blague alors quand il m'a demandé de me battre contre lui j'ai accepté en pensant naïvement que j'allais lui régler son compte. Ce type avait beau avoir une allure humanoïde, c'est une vraie bête féroce... Il m'a pris mon sabre en guise de trophée...
Tu éclatas de rire. Ton frère ne semblait pas ravi. En remarquant ça, tu passas une bonne heure à charrier ton frère. À dire vrai, tu avais du mal à croire l'histoire de ton frère. Le connaissant, tu savais qu'il était capable d'inventer cette histoire pour ne pas dire qu'il avait perdu son sabre. Mais si ce qu'il disait était vrai, alors cela t'intriguait.
Tu décidas d'aller vérifier par toi-même afin de voir de quoi il en retournait (bien entendu, tu ne l'avais pas dit à ton frère). Tu prétextas devoir repartir pour une nouvelle mission pour t'éviter la compagnie de ton boulet de frère. Munie de ton katana, tu te rendis sur ladite montagne où la "bête monstrueuse" vivait.
Tu marchais dans cette montagne depuis plusieurs heures maintenant et toujours pas la moindre trace de la fameuse bête. Tu étais maintenant fixée : ton frère est définitivement un idiot fini. Tu es convaincue qu'il a inventé toute cette histoire de bête pour ne pas avoir à subir la colère de son forgeron lorsque ce dernier apprendra qu'il a égaré son sabre. Tu commenças alors à revenir sur tes pas afin de retourner dans la vallée.
Alors que tu marchais au milieu d'une clairière, un bruit de branche qui craque se fit entendre. Cela provenait de derrière toi. Tu pris la manche de ton sabre, prête à dégainer.
Toi : Inutile de vous cacher, je sais que vous êtes là.
Tu dégainas ton sabre et te retournas afin de faire face à la personne qui se tenait derrière toi. Il s'agissait d'un être humain mais il portait un masque de sanglier et des peaux de bêtes en guise de vêtement. Il tenait un sabre ébréché que tu identifias rapidement comme étant celui de ton frère.
Toi : Alors c'est donc toi la fameuse bête voleuse de sabre.
??? : JE NE SUIS PAS UNE BÊTE SALE GAMINE. TU AS DEVANT TOI LE GRAND INOSUKE HASHIBRIA !
Toi : Ouais, n'empêche que ce sabre ne t'appartient pas.
Inosuke : JE L'AI GAGNÉ ! SI TU SOUHAITES ME LE REPRENDRE, BATS-TOI CONTRE MOI !
Toi : Un duel ? Pourquoi pas. Si j'arrive à te battre ça voudra dire que je suis meilleure que mon crétin de frère.
Tu pris alors une position de combat afin d'engager les hostilités avec le dénommé Inosuke. Le combat fut assez rude, mais tu réussi à gagner contre Inosuke. Or le sabre de ton frère était dans un très mauvais état : les lames étaient toutes émoussées. Tu dis à Inosuke qu'il pouvait le garder. Bien que le sanglier semblât ravi de cette nouvelle, il te hurla dessus comme quoi ce n'était pas ce qui était convenu.
Inosuke : POURQUOI TU N'EN VEUX PLUS ? TOUT À L'HEURE TU TENAIS ABSOLUMENT À LE REPRENDRE !
Toi : C'est vrai. Mais je dois admettre que tu es bien plus doué que mon frangin. Ça fait longtemps que je n'avais pas autant apprécié un combat ! Alors pour te remercier de ce duel, je te fais cadeau du sabre.
Tu regardas Inosuke en lui souriant puis ton corbeau de liaison fit irruption en te donnant les instructions de ta nouvelle mission.
Toi : C'est ici que nos chemins se séparent. J'ai été ravie de faire ta connaissance. Tu ferais un très bon pourfendeur Inosuke Hashibira.
Tu repris ta route et fini par disparaître de la vision d'Inosuke.
🎋 Nezuko 🎋
Tu vis dans un petit domaine reculé au sein d'une forêt. Tes parents ont été tués par des démons lorsque tu étais petite. C'est ta grand-mère qui s'est occupée de toi et qui t'as recueilli. Elle s'occupe du domaine et n'hésite pas à aider les pourfendeurs de démons qui ont besoin de repos après leurs missions. Comme au fond de toi tu éprouvais de l'admiration envers les pourfendeurs, tu n'hésitais pas à aider ta grand-mère lorsque des pourfendeurs venaient au domaine.
Un jour, alors que tu étais dehors en train de vaquer à tes occupations, un corbeau s'approche de toi et te prévient que trois jeunes pourfendeurs vont venir ici. Ni une ni deux, tu cours prévenir ta grand-mère. Cette dernière te demanda de préparer les lits de vos futurs hôtes et d'aller en cuisine pour leur préparer leur dîner. Tu t'exécutas rapidement afin que tout soit prêt lorsque les pourfendeurs arriveraient.
Ils arrivèrent en début de soirée. Ta grand-mère se chargea de les accueillir tandis que tu partis en cuisine afin de leur apporter les plats que tu avais préparés. Tu te dirigeas alors vers la pièce ou les jeunes pourfendeurs attendaient.
Toi : Bonsoir messieurs, veuillez me pardonner pour l'attente. Voilà votre repas.
Tu posas leur repas devant eux et t'inclinas.
Pourfendeur 1 : SUPER ON VA ENFIN POUVOIR SE REMPLIR LA PANSE !
Pourfendeur 2 : Inosuke ! On ne t'as jamais appris les bonnes manières ? Ça ne se fait pas de manger avec ses mains ! En plus cette jeune femme a dû mettre son cœur à l'ouvrage en nous préparant tout ça, tu lui manques de respect !
Tu relevas le regard et vis le pourfendeur blond frapper celui avec les cheveux noirs aux pointes bleues qui était en train de se goinfrer. Tu essayais de ne pas rire et finis par prendre congé. Tu revins auprès d'eux une heure plus tard afin de les conduire dans leur chambre.
Toi : J'espère que vous avez apprécié votre repas messieurs. Je vais à présent vous conduire dans votre chambre. Veuillez me suivre je vous prie.
Pourfendeur 3 : Ne soyez pas obligée d'être si poli avec nous, vous devez avoir notre âge. D'ailleurs je ne crois pas que nous nous soyons présentés : je m'appelle Tanjiro, le blond s'appelle Zenitsu et celui qui a du mal avec les bonnes manières c'est Inosuke.
Zenitsu : En tout cas le repas était très bon !
Toi : Contente que cela vous ait plu !
Tu te mis à leur sourire et tu les conduits jusqu'à leur chambre où un médecin les attendait afin de les examiner. Comme leur dernier combat les avait assez amochés, les jeunes garçons furent contraints de devoir rester plusieurs jours au domaine afin de retrouver leur force avant de pouvoir repartir en mission.
Tu continuais de t'occuper d'eux, en particulier de leur repas. Au fil du temps, les garçons te demandaient de rester avec eux pour leur tenir compagnie. C'était un moyen pour toi de faire leur connaissance. Tu avais ainsi appris que s'ils avaient tous les trois des côtes blessées c'était parce qu'ils avaient dû combattre un démon assez puissant qui était capable de manipuler les pièces de la maison dans laquelle il sévissait. Tu avais également appris à discerner les caractères de chacun. Tanjiro était le plus calme des trois. C'est souvent lui qui discutait avec toi, les deux autres étant trop occupés à se disputer. D'ailleurs tu ne mis pas longtemps à comprendre que le plus gueulard de la bande était Inosuke et que Zenitsu passait la plupart de son temps à chialer et à vous péter les tympans.
Un soir, alors que tu allais rejoindre ta chambre, tu entendis du bruit qui provenait de la chambre des garçons. Au début, tu n'y prêtas pas attention, après tout c'était souvent habituel qu'Inosuke provoque Tanjiro ou Zenitsu. Mais étonnamment le raffut n'était pas provoqué par Inosuke et cela t'intriguas. Tu te dirigeas vers la chambre des garçons et fit glisser le shōji (nda : porte en papier washi typique de l'architecture japonaise) afin d'entrer dans leur chambre.
Toi : Qu'est-ce qui se passe ic-
Tu regardais avec étonnement la scène qui se déroulait devant toi : Zenitsu était en train de paniquer tandis que la boîte qui appartenait à Tanjiro se mit à s'ouvrir. Il en sortit une jeune fille aux cheveux noirs et qui avait un morceau de bambou dans la bouche.
Toi : Tanjiro, pourquoi il y a une personne qui vient de sortir de ta boite ?
Tanjiro : Et bien... Je vous présente Nezuko, c'est ma petite sœur.
Tu regardas alors Nezuko qui se tenait à présent debout devant vous. Elle était vraiment mignonne avec ses yeux rose pâle et sa bouille d'enfant. Étonnamment, Zenitsu se calma instantanément quand il vit Nezuko. Il se mit soudainement à commencer à lui courir après, ce qui n'avait pas l'air de plaire à la jeune fille qui se mit à courir pour le fuir. Tanjiro se mit à courir après Zenitsu en lui demandant d'arrêter d'embêter sa sœur. Tu décidas d'agir et tu vins t'interposer entre Zenitsu et Nezuko. Cette dernière n'hésita pas à venir se blottir contre toi voyant que tu essayais de la protéger, ce qui te fis sourire.
🌊 Giyu 🌊
Ta famille connaît tout de l'existence des démons. Pour autant, il n'y a pas de pourfendeurs au sein de ta famille à l'exception de ton grand-oncle Sakonji Urokodaki. Il faut dire qu'après tout, ta famille avait parfaitement connaissance de tous les risques et les dangers que les pourfendeurs devaient affronter. C'est pourquoi tes parents ne voulaient pas que tu deviennes à ton tour un pourfendeur et suivre les traces de ton grand-oncle. Tu comprenais très bien le point de vue de tes parents, mais tu aurais aimé devenir à ton tour un hashira comme Urokodaki.
Tu admirais ton grand-oncle et lorsque tu étais petite, tu adorais lui demander de te raconter certaines des missions qu'il avait effectuées alors qu'il était encore pilier de l'eau. Tu adorais les histoires qu'il te racontait à propos des démons et des pourfendeurs. Mais plus les années passaient, plus tu ne voyais plus aussi souvent ton grand-oncle. Tu savais que la cause de cet éloignement entre toi et Urokodaki venait de tes parents qui voyaient d'un mauvais œil l'influence de ton grand-oncle sur toi puisqu'ils pensaient que toutes ses histoires finiraient par te convaincre de devenir une pourfendeuse.
Mais maintenant que tu as grandi et que tes parents ne sont plus à surveiller tes moindres faits et gestes, tu comptes bien retourner voir ton grand-oncle et rattraper le temps perdu. Certes tu n'as pas pour ambition de devenir une pourfendeuse (pour le plus grand bonheur de tes parents) mais tu aimerais bien recevoir des conseils de la part d'Urokodaki afin d'être au moins capable de te défendre si par malheur un démon venait à t'attaquer.
Afin de faire la surprise à ton grand-oncle, tu ne l'avais pas prévenu de ta visite. C'était un pari assez risqué, rien ne te garantissait qu'il allait te reconnaître puisque la dernière fois qu'il t'avait vu c'était quand tu étais encore petite. Cela dit, tu étais déterminée à le revoir : c'est d'un pas décidé que tu te mis en marche vers la demeure reculée d'Urokodaki. Alors que tu commençais à apercevoir la petite maison où vivait ton grand-oncle, tu entendis des bruits de bois qui se fracassaient. Étonnée, tu décidas de te diriger vers la source du bruit et tu vis un enfant, plus précisément un jeune garçon, qui semblait être en train de s'entraîner avec un sabre en bois. Le bruit du bois tapant sur ce qui s'apparentait à des cibles d'entraînement était sûrement le bruit que tu avais entendu. Le garçon te remarqua et s'écria :
Garçon : Hé toi là-bas ! Qu'est-ce que tu fais ici ?
Il ne semblait pas être ravi de te voir à entendre le ton sur lequel il venait de te parler.
Toi : Je peux savoir qui tu es au juste ?
Garçon : C'est impoli de répondre à une question par une autre question.
Toi : Pour la deuxième fois : je peux savoir qui tu es ?
Garçon : Je vois que tu es du genre têtue. Tss. *un court silence* Sabito.
Toi : Moi c'est T/P, je suis la petite nièce de Sakonji Urokodaki. Il habite toujours ici, n'est-ce pas ?
Sabito : ATTEND QUOI ! Tu es de la famille de notre maître ?
??? : Je peux savoir pourquoi tu cries si fort Sabito ? Et puis qui t'as dit de faire une pause ?
Tu reconnaîtrais cette voix entre mille.
Toi : Désolé, c'est de ma faute ! Je vois que tu n'as pas changé depuis le temps !
Urokodaki : T/P ? C'est toi ?
Tu te précipitas vers ton grand-oncle afin de le saluer. Il était heureux de te revoir et t'invita à entrer afin de prendre une tasse de thé tout en discutant. Tu étais heureuse de pouvoir prendre des nouvelles de ton grand-oncle, il t'avait ainsi expliqué le jeune homme que tu avais vu en train de s'entraîner était son disciple et qu'il devait s'entraîner afin d'être prêt pour participer à la sélection finale des pourfendeurs de démons. Tu étais tellement contente de pouvoir prendre des nouvelles d'Urokodaki que tu n'avais pas vu les heures passées. Il faisait déjà nuit dehors. Ton grand-oncle te proposa gentiment de rester dîner et de passer la nuit ici (au fond tu savais qu'il ne voulait pas que tu traînes seule la nuit à cause des démons). Tu acceptas son invitation et tu te rendis auprès de Sabito qui était en train de commencer à mettre la table. Tu lui demandas s'il avait besoin d'aide et il te répondit par l'affirmative.
Sabito : Oui, tu peux sortir quatre bols et quatre paires de baguettes ? C'est dans ce placard.
Toi : Quatre ? T'es sûr ? On est que trois pourtant...
Sabito : Non non, on est bien quatre ! C'est juste que Giyu n'est pas encore rentré. C'est aussi un disciple de maître Urokodaki, il est parti s'entraîner dans la montagne. Mais il ne va pas tarder à rentrer.
Tu continuas à aider Sabito à mettre la table et lorsque le repas fut prêt, vous vous mîtes à table avec Urokodaki. Le dénommé Giyu n'était toujours pas là mais pourtant cela ne semblait pas inquiéter plus que ça Urokodaki qui était persuadé qu'il n'allait pas tarder à venir. Vous commenciez à dîner quant au bout d'une dizaine de minute la porte d'entrée s'ouvrit et un garçon aux longs cheveux noirs entra. Tu compris qu'il devait s'agir de Giyu.
Sabito : Tu t'étais perdu Giyu ? C'est pas à cette heure-là qu'on rentre.
Giyu : ...
Sabito, qui était assis à côté de toi, te murmura à l'oreille que Giyu est quelqu'un d'assez froid et réservé et qu'il ne parle presque jamais. Giyu ignora totalement les paroles de Sabito (il ne remarqua même pas que ce dernier te parlait à voix basse) et s'installa à la seule place de libre à table, c'est-à-dire en face de toi. Il te regarda brièvement, ce qui suffit toutefois à te faire légèrement monter le rouge aux joues. Tu détournas immédiatement ton regard en espérant que personne ne l'avait remarqué. Sabito te tapota alors ton bras avec son coude en te regardant avec un sourire narquois. Visiblement, il avait compris que Giyu ne t'avait pas laissé indifférente.
🦋 Shinobu 🦋
Démon : Alors, qu'est-ce que tu vas faire maintenant ? Ne me dit pas que c'est tout ce que vous êtes capable de faire... Vous êtes vraiment des créatures faibles vous autres les humains.
Toi : Peut-être qu'on est faible, mais ne nous sous-estime pas.
Tu essayais de trancher le cou du démon mais comme ce dernier te tenait par la nuque et serrait ton cou de plus en plus fort. Tes forces commençaient à te quitter car tu commençais à manquer de respiration et ta vue commençait à se brouiller. Tu finis par lâcher ton sabre et tu te souviens juste avoir les yeux qui se fermaient, le démon qui riait et une masse floue qui surgit derrière le démon et qui finit par le décapiter puis plus rien.
Lorsque tu reprends tes esprits, tu te trouves sur le dos d'un pourfendeur. Tu remarquas assez rapidement qu'il y avait plusieurs pourfendeurs à vos côtés et que tous portaient un couvre-chef noir et un masque noir et blanc. Il ne te fallut pas longtemps pour comprendre qu'il s'agissait de la brigade des Kakushi. Étant donné que tu venais de combattre un démon, tu te doutais qu'on t'avait donné les premiers soins lorsque tu étais encore évanouit et qu'ils allaient très certainement d'emmener au domaine des papillons pour que l'on puisse de donner de meilleurs soins.
Toi : Q-qu'est-ce qui s'est passé ? Le démon...
Pourfendeur : Ne vous inquiétez pas pour ça, un autre pourfendeur avait été prévenu et il est intervenu et a éliminé le démon. On est intervenu rapidement et on vous a fourni des premiers soins. En revanche, les marques sur votre cou sont assez importantes. On vous conduit au domaine des papillons afin de vous faire bénéficier des meilleurs soins.
Ton intuition était juste. Tu te sentais épuisée et tu finis par t'endormir. En te réveillant, tu te trouvais allongée dans un lit et une jeune fille se trouvait à côté de toi et changeait les bandages d'un autre pourfendeur. Tu remarquas dans ces cheveux deux pinces en forme de papillons bleus ce qui ne ferait aucun doute sur l'endroit où tu te trouvais : le domaine des papillons.
La jeune fille se retourna et vit que tu étais réveillée. Comme tu essayais de te lever, elle courut vers toi pour t'en empêcher.
Jeune fille : Pas si vite ! Nous n'avons pas encore eu le temps de t'examiner. Je préférerais que tu évites de bouger histoire de ne pas aggraver tes blessures, on ne sait jamais.
Toi : Ah oui, pas de soucis je comprends. Mais je suis juste blessée au niveau du cou, si je me lève ça ne devrait pas être si dramatique.
Jeune fille : Hors de question. Tant que Shinobu ne t'a pas examiné, tu restes dans ce lit !
??? : Allons allons Aoi, ne soit pas si dure avec cette jeune pourfendeuse. Si elle te dit qu'elle est juste blessée au cou tu peux tout de même l'autoriser à se dégourdir les jambes deux minutes, tu ne crois pas ?
Aoi : Shinobu ? Qu'est-ce que vous faites ici ? Je pensais que vous étiez en train de préparer des remèdes...
Shinobu : Je viens de finir, alors je suis venue afin de voir les pourfendeurs qui sont arrivés cette nuit. D'ailleurs si ça ne te gêne pas jeune fille je vais t'examiner, ta blessure au cou me semble assez superficielle.
Shinobu t'invite alors à te lever et à la suivre. Elle t'emmena dans une pièce avec plusieurs appareils médicaux qui devait très certainement servir à faire des analyses.
Shinobu : Alors comme ça tu as juste des hématomes au niveau du cou ? Dans ce cas, ce sera vite réglé. Mais dans le doute je vais tout de même te faire un contrôle de routine histoire d'être sûre.
Elle te sourit et commença à t'examiner. Par chance, tu n'avais rien de grave hormis tes bleus au niveau du cou. Lorsqu'elle toucha tes bleus, tu gémis légèrement à cause de la douleur.
Shinobu : On peut dire que le démon qui t'as fait ça n'y est pas allé de main morte !
Toi : Ce n'est pas drôle...
Shinobu : Pardonne-moi, je n'ai pas pu résister ! *elle se met à rire* L'avantage, c'est que si tu n'as pas mal quand tu parles, c'est que tes cordes vocales sont intactes !
Shinobu partit en direction de l'armoire à pharmacie présente dans la pièce et prit un flacon qui contenait des gélules.
Shinobu : Ces gélules sont des anti-inflammatoires, prend en quelques une si la douleur persiste. Je demanderai à Aoi de t'apporter de la pommade pour soigner tes hématomes. En attendant, n'hésite pas à mettre quelque chose de froid dessus. D'ici quelques jours tu devrais aller mieux.
Shinobu te raccompagna jusqu'à ton lit. Elle te salua et partit s'occuper d'un autre pourfendeur. Alors qu'Aoi t'apportait un linge mouillé à l'eau froide pour tes bleus, tu ne pus t'empêcher de penser à la façon dont Shinobu avait été douce et gentille avec toi lorsqu'elle t'examinait. Tu aimerais la connaître davantage.
🔥 Rengoku 🔥
Aujourd'hui est un jour très particulier pour toi. Pourquoi est-ce important ? Parce que tu vas pouvoir être promu au plus haut rang de la hiérarchie des pourfendeurs et devenir un pilier ! C'était aussi l'occasion pour toi de te présenter aux autres piliers. Il faut dire que tu étais assez stressée et anxieuse puisque tu ne connaissais pas les piliers et que tu étais quelqu'un de très timide et réservée. Heureusement pour toi, tu avais eu l'occasion de rencontrer quelques-uns des piliers. Bien entendu il t'était arrivée d'être blessée lors de mission et de devoir aller au domaine des papillons : de fait tu connaissais Shinobu. Tu avais eu l'occasion de lui parler et il lui arrivait de te parler du pilier de l'eau Giyu, ce qui t'as permis de le connaître de nom uniquement.
Les seuls autres piliers que tu connaissais étaient le pilier de l'amour et celui du serpent. Mitsuri était ta meilleure amie et tu la connaissais depuis que tu étais petite. Depuis que vous aviez toutes les deux rejoint l'armée des pourfendeurs, vous vous étiez un peu perdu de vue. Malgré cela, vous essayiez de vous voir dès que vous le pouviez. C'était assez compliqué au début, surtout lorsque Mitsuri était devenu un pilier. Mais plus tu effectuais des missions et grimpais dans la hiérarchie, plus tu arrivais à la revoir. Et maintenant que tu étais sur le point de devenir un pilier, tu allais enfin pouvoir être avec ton amie de façon plus régulière.
D'ailleurs, en ayant appris la nouvelle, Mitsuri t'avait donné rendez-vous dans son domaine.
Mitsuri : Alors T/P ? C'est enfin le grand jour ! J'imagine que tu as hâte !
Toi : Je dois t'avouer que je n'arrive pas à savoir si je suis impatiente ou totalement stressée... J'appréhende un peu...
Mitsuri : Mais non, tu verras tout va bien se passer !
Toi : Je veux bien te croire ! Mais c'est surtout que je suis assez intimidée à l'idée de devoir rencontrer les piliers...
Mitsuri : Pourquoi ça ? Ils sont très gentils, et puis si on y réfléchit c'est pas comme si tu n'en connaissais aucun ! C'est vrai, tu me connais moi, Shinobu et Obanai ! Ça fait déjà trois !
Toi : D'accord mais il n'empêche qu'il y a six piliers que je ne connais pas encore ! Et en parlant d'Iguro, il n'est pas avec toi ? D'habitude il n'est jamais bien loin...
Mitsuri : Fait pas attention à ça. Bon pour essayer de te détendre, ça te dit de manger des sucreries comme au bon vieux temps ?
Tu n'as pas eu le temps de répondre que Mitsuri t'emmena à l'intérieur. Connaissant Mitsuri, tu savais qu'elle avait une idée derrière la tête. Sinon pourquoi aurait-elle rapidement changé de sujet suite à ton interrogation ? Il faut croire que tu avais vu juste puisqu'une fois à l'intérieur tu vis huit personnes que tu identifias immédiatement comme étant les piliers.
Mitsuri : Écoutez-moi tout le monde ! Je vous présente notre nouvelle camarade T/P qui va devenir le pilier de l'étoile ! Je compte sur vous pour être gentil avec elle, déjà que je suis obligée de vous la présenter parce que je sais qu'elle aurait eu peur de le faire.
Tu étais totalement gênée et ne savais plus quoi faire. Tu avais juste envie de disparaître là, maintenant. Tu regardas Mitsuri d'un air paniqué en arrêtant pas de lui dire "mais pourquoi tu as dit ça" tandis qu'elle se contentait de rire. Tu te mis à enfouir ton visage dans tes mains tout en mettant un regard aux piliers. Étonnamment, les piliers ne semblaient pas te dévisager.
Mitsuri te poussa brusquement en avant en te disant de ne pas faire ta timide et de faire connaissance avec les autres. Shinobu, ayant vu la scène, fut la première à venir t'adresser la parole.
Shinobu : Je te plains ma pauvre T/P ! Mitsuri n'a vraiment pas raté son coup, on va se souvenir de ta timidité pendant longtemps.
Toi : Yes... Merci de me réconforter. Ôte-moi d'un doute, tu n'étais pas dans le coup ?
Shinobu : Kanroji a fait cavalier seul. Quoique peut être bien qu'Iguro était aussi au parfum, va savoir...
Tu continuais de discuter avec Shinobu jusqu'au moment où Mitsuri s'incrusta dans la conversation pour te sermonner et te dire d'aller plutôt parler avec les piliers que tu ne connais pas. Tu te forças donc à aller adresser la parole à quelqu'un d'autre. Tu remarquas un pilier seul dans un coin qui ne parlait à personne. Grâce à Shinobu tu savais qu'il s'agissait de Giyu.
Toi : B-Bonjour, tu es Tomioka si je ne m'abuse ? Shinobu m'a déjà parlé de toi. R-ravi de faire ta connaissance !
Giyu partit sans même te lancer le moindre regard.
Toi : Et tu m'ignores totalement. Super...
??? : SALUT !
Tu sursautas de frayeur, ce qui fit rire ton interlocuteur.
??? : Pardon, je ne voulais pas te faire peur !
Toi : N-non ce n'est rien, euh...
??? : Rengoku ! Kyojuro Rengoku ! Ravi de faire ta connaissance T/P ! J'avais hâte de te rencontrer, Mitsuri m'a tellement parlé de toi !
Toi : V-vraiment ? Mitsuri parle de moi ?
Rengoku : Affirmatif ! Lorsque je supervisais son entraînement, elle me parlait beaucoup de toi durant nos pauses !
Toi : J-je ne savais pas que Mitsuri avait été formée par un pilier... E-elle ne m'en a jamais parlé...
Rengoku : Vraiment ?
Rengoku commença alors à se lancer dans un monologue en t'expliquant comment il avait connu Mitsuri et te raconta ce qu'il s'avait sur toi grâce à cette dernière. Au début, tu étais un peu gênée que Rengoku sache de nombreuses choses sur toi alors que tu ne savais rien de lui. Puis, comme s'il avait compris ce qui te tracassait, il se mit à parler un peu de lui. Plus tu l'écoutais parler, plus tu commençais à te sentir à l'aise et à te sentir moins introvertie.
😈 Muzan 😈
Tu travaillais dans un orphelinat. Plus précisément, tu étais jadis à la place de ces filles mais personne ne t'avait adopté et maintenant que tu avais grandi tu faisais partie du personnel en échange d'un hébergement. Tu avais l'avantage de bien connaître les lieux. Il t'arrivait parfois d'avoir le moral au plus bas, en particulier lorsqu'une des filles de l'orphelinat était adoptée : tu aurais tout donné pour être à leur place et connaître la joie d'avoir une famille.
Mais heureusement que ta collègue et amie Saaya était là pour te remonter le moral. Saaya avait quasiment le même âge que toi. Bien que cela faisait quelques mois qu'elle avait commencé à travailler à l'orphelinat, tu t'étais très vite liée d'amitié avec elle. Vous avez l'impression que vous vous connaissez depuis toujours. Vous aviez de nombreux points communs et vous partagiez les mêmes centres d'intérêts.
On peut dire que Saaya était pour toi comme la famille que tu n'avais jamais eue. Lorsque tu lui avais expliqué que tu étais orpheline, elle avait longuement insisté pour que tu viennes passer un weekend chez elle. Comme elle avait fortement insisté, tu avais fini par accepter. Saaya t'avait présenté à sa famille lors de ce fameux weekend. C'étaient des gens très aimables : ils avaient été très accueillants avec toi et ils avaient insisté pour que tu viennes chaque weekend histoire de ne pas rester toujours à l'orphelinat. De fait, tous les weekends tu te rendais chez Saaya et plus les semaines passaient, plus la famille de Saaya te considérait comme un membre de la famille.
Un jour, alors que tu étais en train d'aider les orphelines à faire leur devoir, Saaya vint à ta rencontre.
Saaya : T/P ! J'ai une grande nouvelle à t'annoncer !
Toi : Ça ne peut pas attendre ? Je suis un peu occupée là...
Saaya : Ma cousine Eiko vient de se financer !
Toi : Quoi ? Eiko va se marier ? Mais c'est génial ! Et qui est l'heureux élu ?
Saaya : Je ne sais pas, on ne le connaît pas. Mais il vient dîner chez nous ce weekend ! Ce sera l'occasion pour nous de le rencontrer et de fêter les fiançailles. Bien entendu, tu y es conviée !
Toi : Super ! Par contre, je ne suis pas sûre d'avoir une tenue pour l'occasion... Ça ne te dérangerait pas de m'accompagner en ville pour m'aider à trouver un kimono ?
Saaya : J'étais sûre que tu allais me demander ça ! T'en fait pas, samedi je nous ai prévu une journée de shopping !
Le jour tant attendu arriva et comme Saaya te l'avais promis, vous vous étiez rendu en ville afin de faire les boutiques pour te trouver un kimono. Vous vous étiez rendu dans une petite boutique et un kimono attira tout de suite ton regard : il était bleu marine et arborai un motif de Kikkô blanc. Après avoir demandé à Saaya si elle approuvait le kimono, tu demandas au vendeur si tu pouvais l'essayer. Par chance, il était pile à la bonne taille. Tu te rendis en caisse pour payer, mais Saaya t'empêcha te payer.
Toi : Mais qu'est-ce que tu fais ?
Saaya : Il me semble que dans quelques jours c'est ton anniversaire non ? J'avais l'intention de te prendre un kimono puisque je savais que tu n'en avais pas. Alors autant te le payer, ça te fera ton cadeau en avance !
Saaya te sourit puis paya ton kimono. Après avoir salué le vendeur, vous quittiez la boutique et décidiez de profiter de l'après-midi pour profiter de la ville. Le soir n'allant pas tarder à tomber, vous aviez décidé de rentrer chacune chez vous afin de vous préparer pour le dîner du soir.
Tu retournas donc à l'orphelinat, plus précisément dans ta chambre. Tu pris ta douche et t'habillas avec le kimono que Saaya venait de t'acheter. Puis tu coiffas tes cheveux en un chignon et essayas de te maquiller du mieux que tu pouvais. Il faut dire que d'ordinaire, tu ne te maquillais que très légèrement mais tu t'étais dit que pour fêter des fiançailles tu pouvais faire une exception. Le souci, c'est que tu voulais tellement t'appliquer que tu avais pris beaucoup trop de temps pour te maquiller. Résultat des courses : tu étais en retard de quasiment trente minutes.
Tu sortis en catastrophe et tu te mis à marcher et courir le plus vite possible pour rejoindre la maison de Saaya. Par chance, elle n'habitait pas trop loin de l'orphelinat. Au bout d'une dizaine de minutes, tu arrivas enfin devant chez elle. Tu remettais quelques mèches de tes cheveux en place et toquas.
Tu attendis quelques secondes, pas de réponse. Tu toquas une deuxième fois, pas de réponse. Tu essayas d'ouvrir la porte. Par chance elle n'était pas fermée à clé, mais c'est aussi ce qui t'inquiétas. Tu entras dans la maison qui était anormalement silencieuse. Ne devrait-il pas y avoir du brouhaha lors d'un dîner ? Tu commençais à sentir ton pouls s'accélérer. Malgré ça, tu pris ton courage à deux mains et t'aventuras dans la maison. Arrivée dans la pièce de vie, tu fis une découverte macabre : au sol se trouvait trois corps. Ils étaient pratiquement méconnaissables. L'un des corps avait un bracelet semblable à celui que portait habituellement Eiko. En remarquant cela tu te mis à hurler en te rendant compte de ce que tu avais sous les yeux.
??? : Tiens donc, il semblerait qu'un nouvel invité se soit joint à la fête.
Un homme à la peau pâle et aux yeux rouges-prune sortit alors de l'ombre. Alors que tu t'apprêtais à l'interroger sur son identité, tu remarquas qu'il tenait un corps qu'il semblait être en train de dévorer. Contrairement aux trois autres, celui-ci n'était pas méconnaissable. Mais en voyant le visage de sa victime, ton cœur fit un bond : il s'agissait de Saaya. Ton instinct te disait de fuir mais tes jambes étaient paralysées par la peur.
??? : Pauvre créature, tu n'aurais pas dû venir. Ta misérable vie prend fin ici et maintenant.
L'homme se jette sur toi et saisit ton cou avec sa main droite. Alors qu'il était en train de t'étrangler, tu commençais à voir ta vie défiler devant tes yeux. Tu aperçus ta vie à l'orphelinat, lorsque les filles de ton âge se faisait adopter tandis que tu restais optimiste et pensait naïvement que ce sera bientôt ton tour ; tu vis ta rencontre avec Saaya suivi de tous les bons moments que vous aviez passé ensemble, des soirées que tu passais avec sa famille tous les weekends ; puis tu revis les images des corps de Saaya et de sa famille. Les larmes te montèrent aux yeux lorsque tu réalisas que plus jamais tu ne pourras revivre de bons moments avec Saaya.
??? : Cette faiblesse me dégoûte. Tu penses réellement pouvoir m'amadouer avec ces larmes ? Tu penses que je vais te laisser la vie sauve ?
L'homme resserra sa main et tu sentis ses ongles pénétrer ta chair. Cela te faisait extrêmement mal, mais tu tentas de lui répondre.
Toi : V-vou-vous pouvez me t-tuer. D-de toute façon j-je n'ai plus r-rien à perdre.
Tu regardas alors l'homme droit dans les yeux. Tes yeux étaient totalement vides d'émotions. Cela semblait surprendre l'homme.
??? : Ça c'est inhabituel, d'ordinaire les humains ressentent de la haine ou de la peur envers moi. Finalement tu n'es pas si ennuyante, ça me plait. Très bien, comme je suis d'humeur généreuse, je vais t'offrir la possibilité de vivre une nouvelle vie en tant que démon.
L'homme te regarda avec un sourire malicieux et il recommença à enfoncer ses ongles dans ton cou. Mais cette fois il semblait qu'il était en train de t'injecter quelque chose. Tu ressentis soudainement une énorme douleur puis l'homme te lâcha ce qui te fit tomber à terre. Alors que tu te demandais qui pouvais bien être cet homme (nda : pour la personne qui vit dans une grotte, c'est Muzan si tu n'avais toujours pas compris) tandis que ta vision se troublait et que tout devenait noir.
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