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Chapitre 21 : deuxième partie

Les chevaux filèrent à toute allure sous le magnifique coucher de soleil, le ciel prenait, peu à peu, une teinte harmonieuse au couleurs flamboyantes allant du bleue la plus cristalline à du rouge éclatante. La lumière filtrait dans les amas de nuages qui s'amoncelaient, signe d'une prochaine pluie. Ce n'était pas une surprise en soi, puisqu'on était en plein printemps, et, cela faisait un moment que les aventuriers voyageaient dans les plaines sauvages et désertiques d'Aroa, une contrée réputée pour les monstres qu'elle abritait - une mine d'or pour les braconniers et toutes sortes de chasseurs.

Elle se situait à deux jours de Féeridia, là où ils devaient se rendre, dans les périphéries des terres de Crapo, un nouveau-noble. Un homme que le défunt roi accorda un titre honorifique pour service rendu au royaume en se spécialisant et en excellant dans des domaines tels que le commerce, contribuant inconsciemment à la prospérité du pays - bien que celui-ci fût déjà bien abondant. Ces nouveau-noble étaient abhorrés par les ancien-noble qui, eux, étaient les descendants directs - ou indirectes - des cinq fondateurs de Tesiri, et donc, se considéraient comme des nobles purs ou légitimes.

Depuis l'incident de la Lune Rouge et par conséquent leurs rencontres avec ce jeune homme ailé, Stephen, ils faillirent mourir plusieurs fois. D'abord par une araignée géante qui voulût en faire son goûter, puis par des singes farceurs - un peu trop d'ailleurs - et enfin, par un esprit aquatique à l'apparence de cheval qui tenta alors de les entraîner au fond d'un marais. Cela allait donc de soi que ces jeunes personnes en quête d'une prophétie indéchiffrable furent bien vite désemparés, se fatiguant physiquement tout comme mentalement.

Malgré ces nombreux épreuves, ils ne baissèrent pas les bras - si ce n'était pas faute d'avoir essayé, mais ils étaient bien trop impliqués dans cette histoire pour faire machine arrière. Nonobstant, ils perdirent un peu d'espoir de sortir de ces contrées et d'arriver à terme de ce voyage, lorsqu'ils virent le bout du tunnel.

Qui apparaît comme un mirage au milieu de nulle part, un oasis dans un désert, une silhouette floutée par la distance.

Ils aperçurent bien vite les contours d'une ville entouré de plantations agricoles.

Durant tout le temps que durait le trajet, Ihyes souffrit en silence, subissant les effets d'une trop grosse chevauchée, car l'homme à la chevelure de feu ne montait que très rarement. Le dos et les cuisses courbaturés, il tentait, tant bien que mal, de ne pas songer à la prochaine halte. La fierté et sa considération de l'importance de la mission confiée, le contraignait à fermer son cœur - ne désirant être, en aucun cas, un poids pour le groupe - au grand dam de son nouvel ami, qui ne put s'empêcher de croire que son soudain mutisme était de sa faute à lui.

- Tout va bien ?

La voix de Graben lui parvenait de loin, presque embrumée. Rester en selle lui demandait énormément d'énergie, alors, à la seule idée qu'il devait en plus de cela parler, son corps protestait, alors, il hocha simplement la tête. Paradoxalement, le murmure, très proche, lui fit savoir une chose : son aîné ralentissait sa cadence pour se mettre à sa hauteur.

Ilyana cheminai fièrement en tête, tel une guerrière des histoires vielles comme le monde que sa mère prenait plaisir à conter lorsqu'Ihyes était petit encore. Penser à la princesse lui stimulait la mémoire, lui montrant ainsi des souvenirs devenus douloureux, des histoires, pour la plupart, grotesques avec des animaux qu'il croyait jusque là imaginaires, des moments, pour le reste, partagés avec ses défunts géniteurs. Des jours de chasse avec son père, traquant du gibier, se repérant dans la nature sauvage.

Survivre.

Des instants de tendresse et de sérénité, le soir, avec sa génitrice tandis que celle-ci le bordait. Il se rémora nettement sa perdition dans ses yeux envoûtants, se noyant dans une mer obscure, alors que la femme sondait son âme à la recherche d'un quelconque mal ésotérique.

Tout cela. Envolé. En un claquement de doigts.

Ilyana avait chamboulé son monde, lui permettait insciemment d'honorer sa mère. Une occasion de lui rendre un dernier hommage, où qu'elle fusse. Il savait qu'elle serait fière et très contente de son fils, et pour cause, la femme se passionnait pour les récits de monstres, de combat et de magie, croyant que ces choses-là existaient, et, Ihyes ne pouvait que lui donner raison après ce qu'il vit durant ses dernières semaines : le jeune homme avait accepté de participer à cette aventure fantasmagorique afin de réaliser son rêve le plus cher, Tikia comprenant sûrement l'enjeu de cette quête donna sa bénédiction, le soutenant en conséquence dans cette décision audacieuse. Une décision irrévocable. Du moins, le roux se forçait à y croire après les récents événements.

Si quelqu'un lui avait dit, il y a de cela plusieurs semaines, qu'il partirait en quête dans un royaume inconnu avec une princesse ayant des supers pouvoirs, un prince grincheux et prétentieux, un guerrier taciturne, une aristocrate et un chien ailé, il ne l'aurait pas cru. Il aurait même ri à la face de cette personne qui, vraisemblablement, n'avait pas toute sa tête puis, se serait inévitablement préparé un bon plat - peut-être un faisan à la crème sur un lit de riz avec des champignons sauvages, cet oiseau facilement capturable se vendait à un prix médiocre grâce à son abondance dans les bois- qu'il se ferait ensuite un plaisir de déguster avec un bon vin de poire.

Son plus grand regret, parmi des centaine d'autres, fut que sa mère ne vécût pas assez longtemps pour constater de ses propres yeux de la vivacité de ses croyances.

Sentant une bille dans son estomac, et un goût amer dans la bouche, le roux détourna son regard de la jeune femme plus loin. Ses yeux rencontrèrent alors, immanquablement, ceux de Graben et il sût, malgré l'insupportable picotement qu'il ressentit dans les yeux, outre son envie de pleurer, que son compagnon avait eu le temps d'entrapercevoir - brièvement mais tous de même - le mal qui le rongeait - celui caché dans les tréfonds de son âme - comme sa mère le faisait à l'époque.

- Tu veux une pause ? s'enquit son interlocuteur, l'air soucieux. Ça n'a pas l'air d'aller ! On a bien progressé aujourd'hui donc je suppose qu'Ilyana ne verrai aucun inconvénient à ce qu'on s'arrête ! D'après la carte, on est bientôt sur les terres de Crapo, le maître de Vil-aghe. On a prévu de s'y arrêter cette nuit. On y sera dans quelques heures maximum.

Il secouait la tête pour répondre à sa question, et, détourna les yeux. Néanmoins, il sentit son regard flamboyant sur sa nuque. L'adulte s'imagina poisseux avec la transpiration mêlée à la poussière collant dans ses cheveux et sur son visage. De plus, il parierait qu'ils prirent des couleurs semblables lui conférant, de ce fait, une allure de cendrillon, un conte provenant d'Irondella - son royaume natal. Cependant, il s'en fichait, pour l'instant, le galop fût sa seule priorité.

Quelque heures ce n'était pas beaucoup, n'est ce pas ?

Graben, quant à lui, donnait l'impression de sortir d'un salon de beauté ou d'une magazine, - au choix - le cavalier incarnait l'élégance même, aussi à l'aise sur son cheval que lui avait du mal. De plus, se trouvait en l'homme une impeccabilité insoupçonnée avec ses cheveux couleur charbon parfaitement ordonnés, sans substance indésirable comme la sueur, et une apparence soignée.

- C'est à cause d'eux ? Demanda-t-il sérieux.

Ses longs cheveux remuèrent légèrement lorsqu'il désigna du menton la princesse, rejointe par son prince sur son destrier à la robe ébène. Le baraqué secouait de nouveau la tête, lors, son vis-à-vis retrouva son mutisme. Étant de nature taciturne et radin de parole, le soudain silence de Graben ne devait en aucun cas l'inquiéter, néanmoins, le roux ne pût s'empêcher de ressentir un pincement au cœur.

Je n'ai fait aucune gourde, et, je n'ai rien dit d'inapproprié ! j'ai même arrêter les blagues douteuses !

Il se maudit de sa bêtise tandis qu'il comprenait peu à peu son erreur !

Il doit croire que je ne veux pas lui parler. J'avoue que d'habitude je suis un moulin à parole et le fait que je réponde seulement par des gestes ont dû le porter à confusion ! Idiot !

Les deux hommes s'étaient, beaucoup, rapprochés dernièrement - la révélation de l'autre jour y jouait un rôle - et Ihyes ne souhaitait pas gâcher leurs efforts ; il était généralement très dur de faire sortir un mot de sa bouche, néanmoins, le fait que celui-ci parlait - de lui-même - en premier démontrait un certain progrès. Il ne voulait pas qu'il redevienne le bloc de glace comme avant.

Le rapprochement en question se rapportait à une série de moment passé ensemble, en silence pour la plupart. Ils avaient pris pour habitude de manger en association lors des petites pause. Cependant le ténébreux ne fuyait plus sa présence et ce fut une victoire en soi alors certes, ce n'était pas grand-chose, mais le roux y accordait une certaine fierté. Chaque chose débutait par pas grand-choses après tout.

- Attends ! Dit tout à coup Ihyes.

Il arrêta son étalon blanc, et, Graben l'imita, puis le fixait de ses yeux scrutateurs avec un air interrogateur à la face.

- Je pense que tu as raison : je mérite une pause. J'ai le dos en compote, terminait-il avec faible sourire.

- Princesse ! Je n'en peux plus ! Une pause s'il vous plaît ! les coupa une voix, alors que son interlocuteur s'apprêtait à ouvrir la bouche.

Ils se tournaient tous les deux vers l'origine des cris, et, découvrirent Rose couchée sur son destrier. Ilyana et Oshida se tournèrent également vers la jeune blonde, l'interpellée hocha la tête et brida sa monture.

Cependant, quelques heures plus tard, la torture reprit de plus belle, au grand désarroi du plus jeune homme du groupe. Celui-ci sentit quelque chose d'inhabituel au bout d'un certain temps de course, chose qu'il tenta de sa tête comme un insecte indésirable en été mais l'odeur persistait, devenant de plus en plus proche. Infirme d'abord, il finit par être envahissant. Ihyes s'étonna d'ailleurs que personne, à part lui, n'y faisait attention.

- Quelque chose ne va pas, annonça-t-il, ne pouvant plus garder ça pour lui.

Il cria assez fort pour être entendu de tous, ainsi, Ilyana et Oshida enrayèrent leurs allures pour savoir ce qui tracassait leurs amis.

- Explique-nous, demanda alors la jeune fille, intriguée une fois qu'une Rose essoufflée les ait rejointe, avec paradoxalement une meilleure mine.

Elle doit s'habituer maintenant à la chevauchée car après tout les nobles, du moins les femmes, ne pratiquaient pas souvent ce genre d'activité, pensa Ilyana songeuse.

Curieuse, la princesse se questionnait sur la justesse de la décision du conseil, car après tout, Rose était plus un fardeau qu'un atout et ne faisait que leur ralentir ! Elle s'en voulut de penser du mal de quelqu'un, mais ce n'était que la vérité stricte et pur aussi méchante soit elle.

- L'air est étrange... une sorte d'odeur fumée, répondit Ihyes après avoir humer celui-ci. Et ce n'est pas normal puisqu'on est sur les terres de Crapo, n'est-ce pas ? L'odeur est omniprésente et je n'arrive pas à croire que vous n'ayez pas réagit !

- Une fumée, dis-tu ? Peut être un incendie ? Mais la ville est assez éloignée pour porter l'effluve jusqu'à nous...

- Fais moi confiance sur ce coup là, princesse ! Je sens un très gros feu, cela risque d'exploser, s'exclama le roux avec un sourire.

Il lui faisait penser à Light à toujours rire dans les pires situations, comme la fois où ils faillirent mourir, tuer par un basilic qui fut attiré par les éclats de son ami. Après le combat, elle essaya de le bouder, car, par la Lune, c'était dangereux ce genre de chose ; à son grand désarroi et sa très grande surprise, le trentenaire s'était de nouveau esclaffé comme si elle avait narré la meilleure blague de l'histoire. Finalement elle s'habitua à sa folie, n'ayant pas d'autre choix puisqu'ils se côtoyaient depuis maintenant quatre-vingt-onze cycle lunaire, soit environ un peu plus de sept ans.

Nonobstant, malgré le ravissement de voir que son ami d'Irondella ait reprit cette bonne mine - et cette joie de vivre - qui le caractérisait si bien, la jouvencelle fût plus que sceptique de la véridicité de sa prédiction ; il restait une bonne vingtaine de minute de galop pour atteindre Vil-aghe. Elle activa ses dons néanmoins pour vérifier elle-même ses mots.

Elle fut tout de suite envahit pour les désagréments que lui portait les vents, sentant parfaitement les particules de fumée qui pénétrait ses poumons et l'étouffant dans leurs brumes obscures. Sa gorge le brûlait et ses yeux se picotèrent, elle désactivait, adonc, ses pouvoirs aussi vite que possible et aussi lentement que nécessaire, tout en toussant sans discontinu.

Persuadée qu'il avait tord - comment aurait elle pu deviner le contraire ? - elle les avait réveillé d'un coup, elle payait maintenant de son imprudence !

- Princesse Ilyana, vous allez bien ?

Elle entendait la voix de Rose qui se rapprochait de plus en plus. Elle refermait ses doigts sur l'effleurement qu'elle sentait au creux de ses doigts et découvrit une gourde rempli d'eau, supposait-elle - espérait-elle du moins. Elle but goulûment, et, les toux s'arrêtèrent aussitôt. La donatrice se leva, ne s'étant rendu compte de sa position - allongée - sur son cheval, et décela un amas de visage inquiets qui le fixèrent - même Graben qui ne montrait d'habitude aucune émotion.

- Tu avais raison ! J'ai senti cette fumée ; allons voir, dit-elle ayant repris tous ses esprits.

***

Une main lui tenait fermement la sienne, ne voulant pas la lâcher, l'emprisonnant, de cette manière, dans une douce et chaleureuse oppression qui lui fit du bien - contre son gré. La petite se cramponnait à la princesse, l'empêchant par cet acte de l'abandonner, bien que celle-ci n'y songeait nullement, mais l'enfant, du haut de ses neuf ans, ne pouvait lire dans ses pensées comme la reine - sa génitrice. Dans cette ville ravagée par la destruction et le vice, elles furent bien contentes de trouver un peu de réconfort et de chaleur dans la compagnie de l'autre pour songer au fait qu'elles furent encore inconnues il y a de cela quelques heures.

Leurs yeux balayèrent cet endroit, jadis prospère et fortuné, mais qui en cet instant dépeignait un spectacle des plus affligeants. Les maisons brûlés, saccagée par ce qui semblait à une incendie meurtrière, les rues grouillaient de citoyens en tous genres. Un événement soudain, causant la mort de nombreuses personnages, détruisant une multitude de rêves, séparant d'innombrable familles - comme cette fille qui perdit ses parents dans la foule écrasante, qui fuyait le plus loin possible de ce lieu maudit. C'était ainsi que les vil-aghais appelaient ce désastre : une malédiction, une punition divine pour les atrocités commises sur ses terres même par le maître de ces contrées.

L'existence des inégalités au sein de Tesiri n'étonna en aucun cas Ilyana, car après tout, un royaume aussi grand que celui-là sans iniquité était tout bonnement impossible. Une chose en entraînait une autre. Mais savoir que le racisme, cette pratique inhumaine, régnait en maître dans cet endroit si éloigné de la capital, fut comme un coup de massue reçue en pleine face. La princesse avait failli s'évanouir, ses jambes ne la soutenant brusquement plus.

Elle avait besoin d'air frais et non celui pollué par l'odeur âcre et pollué de la fumée, alors, la jeune fille ressortit de la ville, voulant fuir ce désastre, cette réalité comme le faisait tout ces habitants. La princesse avait fini par s'asseoir sur le sol couvert de boue et de détritus en toute sorte, fulminant intérieurement.

Pestant contre ce traite qui fut mort dans les flammes de ses appartements. Un homme que son père, l'ancien roi avait mis au pouvoir de ces lieux. Elle n'irait pas dire qu'elle lui faisait confiance, mais elle avait la sensation d'être trahie !

Pestiférant contre la reine qui n'avait su voir cette immondicité - ou du moins l'ignorait comme elle savait si bien le faire lorsqu'il s'agissait de remettre en cause son règne.

La colère qui montait un peu plus en elle chaque instant, dévorant sa cage thoracique de ses tentacules et l'étouffait encore et encore, l'emprisonnant, de ce fait, de son emprise. Elle en venait à détester son père d'être mort alors que des centaines ? Milliers ? De personnes innocentes souffraient dans son royaume qu'il disait prospère, hurlaient leurs désespoir dans le vent avec pour seul réponse le silence oppressant !

Elle se répugnait de n'avoir rien pu faire, d'être assez naïve pour croire que parce qu'elle fuguait quelque fois pour aller en ville, qu'elle voyait des visages heureux au marché, dans les rues, elle pensait, elle croyait, que tous le peuple était pareil, heureux ! De vouloir s'enfuir de cette vie, de son rôle et d'abandonner ces personnes à leurs sorts. Encore et encore.

Ses yeux se voilèrent.

Ses sens se brouillèrent.

Elle était éreintée tout en se sentant en pleine force.

Ses pensées se bousculèrent.

Elle avait peur. Peur d'elle même. Peur de sa colère. Peur de ce qu'elle pouvait faire. Peur de sa conscience. Elle essaya de se calmer. Elle fit l'exercice de respiration qu'elle avait appris après la mort de son père. Frustrée de ne pas réussir, elle ne rendit pas compte qu'elle tremblait.

Elle vomit tout à coup sur la verdure boueuse de la pluie de la journée d'hier, croisant ses mains sur ses genoux relevés.

Les yeux secs, elle essaya de se calmer. Encore.

La princesse ne pouvait certes pas changer de vie ni la fuir, mais elle pouvait l'altérer, se construire un avenir, elle ne voulait en aucun cas devenir comme sa mère ou sa sœur, profitant - s'abreuvant - des malheurs des autres pour se créer un piédestal.

Puis elle la vit, alors qu'elle se fît une promesse silencieuse, comme un mirage. Ou un signe des dieux.

Un enfant.

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