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Chapitre 11

Ilyana s'arrêta devant la vaste salle avec un grand plafond surélevé sur lequel était accrochés des lanternes. Des vitraux disposés un peu partout laissaient passer la lumière qui prenait une teinte inhabituelle. Une grande table remplie de victuailles sans nom était dressée fièrement au milieu de la pièce, attendant sûrement son arrivée.

La jeune fille était stupéfaite. Elle s'attendait à une rencontre en bonne et due forme avec les membres de la Cour, or, c'en était tout autre.

– Ma sœur ! Je vous attendais ! Si vous saviez comme vous m'avez manqué !

Vraiment ? Alors il n'en est pas de même pour moi !

Auriana comme toujours était vêtue d'une robe somptueuse enrichie par les décorations et les couleurs. Elle s'avança vers Ilyana et la prit dans ses bras, ce qui la déstabilisait encore plus.

Qu'est-ce qui se passe ? Oh une comédie bien entendue !

Pourtant, il lui semblait que sa sœur était sincère. Ne voulant plus y réfléchir encore plus, elle se tourna vers les autres. Ihyes, Osh, Stelia et un garçon qu'elle devina être son fils Pan s'étaient levés à son arrivée pour la saluer. Elle hocha la tête et s'assit à côté du siège qu'Auriana avait vraisemblablement réservé pour elle, c'est-à-dire, à ses côtés.

– Je pensais que vous désiriez déjeuner en petit comité, expliqua Auriana en prenant place.

– C'est une délicate attention dont vous me faites, chère sœur, répondit-elle, comme envoyer votre servante m'espionner !

– Que... quoi ? Je ne voulais pas vous espionner, pour qui me prenez-vous ? Je voulais juste vous aider à vous habituer : visiblement j'aurais dû m'abstenir.

– Exactement ! Je ne veux rien avoir affaire avec vous !

La porte s'ouvrit avec fracas pour laisser entrer la reine Atashya suivit de ses dames de compagnies. Les invités présents dans la salle se levèrent tous pour lui témoigner de leurs respects.

Celle-ci vint s'asseoir à cote de ses deux filles.

– Oh Elvyr !

– Ilyana, votre majesté, veuillez m'appelez Ilyana je vous en prie !

– Si vous insistez !

Oui j'insiste.

Son nom avait été choisi par le défunt roi et sa mère se bornait à la nommer par son deuxième nom depuis la mort de celui-ci.

– Vous viendrez au festival d'automne ? questionna Auriana à la table.

Un silence s'abattit.

– Vous êtes invités évidemment, enrichit la reine. Je vous enverrais des tailleurs dans la journée pour prendre vos mesures.

– Je croyais que la prophétie était urgente ? demanda Ilyana.

– Elle l'est mais on ne peut pas annuler cet événement ! Tout le peuple de Tesiri l'attends avec impatiences, il fait partit de notre patrimoine religieux et culturel.

– Le festival a lieu dans une semaine et elle dure cinq jours... vous ne pensez pas qu'on devrait plus se consacrer sur la quête ?

– Dans quelque jours a lieu une réunion avec le Conseil où on essayerait de déchiffrer la prédiction, mais comme je l'ai dit Ilyana, la préparation du festival est prioritaire. Vous, ainsi que votre sœur êtes conviés à vous occuper du bal d'ouverture !

Dépitée, la jeune fille mangea en silence. Travailler avec sa jumelle sitôt de retour ?

– Friycaï fait partit de la fête ? s'enqit Osh, j'ai entendu dire que Friycaï et Tesiri s'était liés depuis la fondation du royaume.

– En effet, il y a de cela moins de cinq mille ans, cet empire nous a aidé alors qu'on sortait d'une révolution !

– Une extermination, d'après les dires, le peuple de Sorcerie serait complètement anéantis lors de votre révolution et il n'y aurait qu'une survivante ; la reine des ombres. Est-ce exact ?

– Tout cela s'est déroulé il y a longtemps. De plus, notre peuple a été assujetti durant des millénaires par ces barbares !

Ilyana écoutait d'une oreille distraite le débat entre Osh et la reine. A vrai dire, la princesse ne s'était pas spécialisé en histoire, mais il connaissait cette partie du livre pour y être étroitement mêlée. La légende disait que les sorciers avaient des cheveux de couleurs neige comme elle et doté d'une puissance magique inégalée, c'était une partie pour cette raison que la jeune fille était rejeté par son propre peuple. On racontait également que seuls les sorciers pouvait combiner plusieurs pouvoirs ou dons, or, Ilyana possédait cette capacité, alors que ses congénères ne pouvait avoir qu'un seul don liés à un élément.

Sorcières.

Un nom devenu une insulte au fil du temps.

Ils sont vraiment tous morts ?

Une fois que le déjeuner se termina, Ilyana suivit la reine dans un petit salon constitué de fauteuil, d'un canapé et d'une petite table sur laquelle était entreposés une théière ainsi que des tasses.

– Je vois que vous avez libéré l'enfant !

– Le petit neveu de Nemosyne ?

– La fille de baronne des rumeurs ?

– Elle-même !

Il lui semblait que sa voix se faisait plus lointaine.

– Laissons tomber cette histoire et parlons d'un sujet plus important, c'est-à-dire la prophétie.

– Comment est-elle apparue ?

– Dans des vielles archives ; elle date d'une vingtaine d'années pas plus d'après les chroniqueurs, répondit-elle en se versant une tasse. Vous voulez du thé ? Je ne vais pas t'empoisonner ; n'ayez aucune crainte. D'ailleurs j'ai ouï-dire que vous ingurgitez une petite portion de poison pour éviter que celle-ci ait un effet lors d'une tentative de meurtre, est-ce vrai ?

– Mère, nous digressons !

– Si une fille et sa mère ne peut pas discuter tranquillement sans que des devoirs royales viennent s'en mêler !

– Alors parlons, que voulez vous savoir ?

– Pourquoi cette fuite ?

– Il me semble que je vous ai laissé une lettre dans laquelle je vous expliquais tout à Auriana et vous ; ne l'avez-vous pas trouvez ?

– J'ai pris connaissances du contenu du missile, mais je veux l'entendre de votre bouche.

– Sommes-nous vraiment obligés d'avoir cette discussion ici et maintenant ?

– Sinon quand ? s'il vous plaît, je le demande en tant que votre mère !

– Ma mère ? Vous ne manquez pas de culot ! Après des années où vous n'agissez pas comme tel, vous songez sérieusement que je vais vous accordez des faveurs ? Pourquoi ne pas me questionnez également sur mes émois amoureux ?

– Vous me répondriez si je le faisais ?

– Non.

– Alors vous avez votre réponse !

– Vous n'êtes pas possible !

– Pourquoi me haïssez-vous ainsi ? Vous ai-je maltraitée ? Ai-je fait quelque chose de mal ?

– Parfois, l'ignorance est une sorte de maltraitance en soi.

– J'ai conscience de ne pas avoir fait des choses qu'il ne fallait, mais une chose est sûre ; je vous aime ! Vous faites partie de moi, vous êtes ma chair et mon sang !

– Vous mentez ! Vous avez honte de moi, si je meurs, vous en serez soulagée !

– Qui vous a mis cette idée dans la tête ?

– Vous ! De par votre comportement et de vos paroles ! Vous pensez que j'hérite des gênes des sorcières ; un peuple qui nous a depuis longtemps opprimée.

– C'est vrai ! Au début, depuis votre enfance, vous voir semblable à ces créatures avec des yeux tel que les vôtres et des cheveux aussi blanches que les siennes, j'ignorais la marche à suivre ! Mais j'ai changé je le jure !

– Vous pensez que j'ai tué père, que je suis un monstre !

Elle se tut.

– Le silence est une réponse en soi !

Ilyana sortit.

– Ilyana, laissez-moi me racheter. Je ne veux pas refaire les mêmes erreurs du passé.

Il lui semblait qu'elle ne parlait pas seulement de leur relation conflictuelle. Néanmoins, elle ne put en savoir plus car elle ferma la porte, emprisonnant de ce fait, la voix suppliante de sa génitrice.

Méritait-elle son pardon ?

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