À l'ombre du baobab, le joueur de pipeau bossu

Se prépare à un périlleux voyage

Comme un oiseau libéré de sa cage.

L'heure de midi est pesante comme une massue

Et dans les villages à l'horizon on le réclame

La musique, c'est là son plus grand charme

Il joue ses notes dans la brise du printemps

Et elle les emporte au delà de tous les temps

Dans sa bosse réside son précieux trésor

Objets médicinaux ou sacrés jetteurs de sorts

Apportant aux villages le bonheur, la prospérité

Et la fertilité aux femmes accablées de stérilité.

Dans son regard le feu de camp se reflète ce soir

On l'écoute jouer et conter de belles histoires

Embrasées dans le bois ardent très vite voilé

Par l'âme dansante des ancêtres dans la nuit étoilée

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GUEDE - 13 Avril 2020