Je vis une déesse
Vous vous direz qu'il divague un peu,
Voire même complètement, que c'est l'effet de l'ennui
Mais soyez-en sûr je vis une déesse tard dans la nuit,
Qui raviva mon âme comme un feu!
Le jour cesse, une sombre nuit règne
Pour berner sa proie l'araignée feigne.
En ce soir d'été, j'étais tourmenté par l'insomnie,
Et la fatigue aussi même si ma mémoire le nie.
Je fît donc route en direction des bois
Et plus loin une découverte de poids!
Une rivière, à son centre une silhouette,
Feminine d'allure séduisante et coquette!
Je m'avance, l'air d'un voyeur face à son destin,
M'écriant:«Miribilia!» face à son corps dévoilé par le bain,
Beauté scintillant dans un amas de nymphes luisantes.
Je me mis à parler latin tandis qu'elle resta béante.
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GUEDE - 14 Avril 2020
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