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Chapitre 20

J'ouvris doucement les yeux, en sentant un poids sur mon ventre. Mon regard se dirigea vers celle-ci et vit le bras de Jason. J'ignorais comment nous avions fait, mais nous étions collé-serrés, en mode cuillère. Puis, je regardai l'heure et vis qu' il était vingt-deux heures. Nous avions dormi toute l'après-midi.

Une partie de moi voulait immédiatement me détacher, vue l'heure et trouvant notre proximité inadaptée, mais l'autre partie espérait profiter de ce contact tellement j'étais bien dans ses bras. Luttant donc contre moi-même, j'essayai de me défaire de son emprise, mais n'y parvins pas. Il me serrait très fort, comme s'il avait peur que je ne m'en aille. Alors, je chuchotai son nom jusqu'à ce qu'il se réveille.

- Jason...

- Uhm ? demanda-t-il encore endormi.

- Tu peux me relâcher s'il te plaît ?

Il ouvrit enfin les yeux et me relâchait directement gêné, en se rendant compte de ce qu'il faisait.

- Désolé, s'excusa-t-il en se levant.

- Ce n'est pas grave.

Il regarda l'heure et dit qu'il devait s'en aller. J'étais du même avis et attendis qu'il remette sa veste pour le raccompagner jusqu'à la sortie.

Nous passâmes par le salon et je me figeai en voyant Thomas, avachi sur le canapé, où trônait des bouteilles de bière vides, en regardant un dessin animé.

Gamin.

- Ah, il part enfin ! lâcha-t-il.

J'ignorai pourquoi, mais je me sentis d'un coup coupable alors que nous ne faisions rien de mal. Tout de même, je fis abstraction de son commentaire en accompagnant Jason à la porte sous ses regards assassins.

- Merci beaucoup d'être venu, le remerciai-je.

Il me répondit en souriant et me demanda si j'allais mieux.

- Oui, ça va mieux. Et puis Thomas est déjà revenu, donc ne t'inquiète pas.

Il hocha la tête en souriant et me dit au revoir. Cependant, je vis dans son regard qu'il était un peu blessé. Je fermai enfin la porte en soufflant.

Je rejoignis Thomas sur le canapé me sentant obligé de m'expliquer. Il ne m'adressait pas un seul regard.

- Écoutes Thomas, j'étais malade et tu n'étais pas donc j'ai appelé Mel et c'est Kate qui a dit à Jason de venir et..

- C'est bon, je sais, répondit-il en sortant enfin un sourire.

Je fus soulagé de je ne sais quel sentiment et il me prit enfin dans ses bras. Je posai ma tête sur ses jambes pendant qu'il jouait avec mes cheveux.

- Tu m'as trop manqué, avouai-je.

- À moi aussi, répondit-il.

Nous regardâmes la télé en silence et je remarquai après un moment qu'il y avait plus d'une dizaine de bouteilles vide éparpillés un peu partout. Je me relevai étonné.

- C'est toi qui as bu tout ça ? lui demandai-je en montrant toutes les bouteilles.

Il acquiesça avec un rire.

- Et tu n'es pas ivre ??? m'étranglai-je en le pointant du doigt.

Son rire doubla d'intensité et il répondit qu'il supportait très bien l'alcool. J'essayai de déceler des signes d'ivresse chez lui, mais ne vis rien si ce n'était que ses yeux se recouvraient d'un infime voile rouge. C'était stupéfiant.

- Arrête de me matter comme ça, tu me gênes ! blaguait-il.

J'allai répondre lorsque mon ventre grogna de faim. Nous rigolâmes.

- Je t'ai ramené de la bouffe chinoise et des chocolats, sortit-il.

Je souris jusqu'aux oreilles en le remerciant d'être le meilleur ami du monde.

                              ***

- Mademoiselle Amber !!! hurla le professeur d'histoire.

Je me reveillai en sursaut, le coeur battant, bouleversé par une telle agression envers mes tympans.

- Donc comme je le disais, vous pouvez déjà valider la matière à partir de la semaine prochaine, continua-t-il en déambulant dans la salle, ne se souciant pas de mon état encore perturbé par mon brusque réveil.

- Ça va ? me demanda Thomas à ma droite.

Je lui répondis à l'affirmatif, retrouvant ma respiration normale et commençai à écouter monsieur Patrick. 

- Vous avez donc intérêt à réviser au risque de devoir rattraper votre note et même de ne pas obtenir votre diplôme à la fin de l'année.

Je l'écoutai légèrement anxieuse car je n'avai pas vraiment étudié ces derniers temps, avec tout ce qui ce passait. Il fallait vraiment commencer à m'y mettre, sinon, je risquerais de ne pas avoir mon diplôme de fin d'études. Je me concentrai donc à fond sur le reste des cours.

Merde ! Merde! Merde ! me répétai-je à moi-même, en me dirigeant à la cafétéria. J'étais vraiment dans la merde.

Monsieur Backer, notre prof de math nous avait annoncés que nous avions une évaluation dans deux semaines, aussi pour valider la matière. Mais comme vous l'aviez certainement remarqué, j'étais complètement à côté de la plaque en mathématiques. Je m'étais encore arrêté au programme de la première année, et avais toujours fait en sorte de rattraper ma note avec les autres matières où j'étais doué. Mais là, c'était impossible. Il fallait avoir plus de 50 points sur 100 si je voulais la valider. J'étais foutue !

Nous prîmes place et j'étais encore en train de songer à comment j'allais procéder pour pouvoir valider les maths. Thomas claqua des doigts pour me sortir de mes pensés en demandant ce qui me tracassait.

- Je suis foutue Thomas ! Je ne connais rien en math alors que nous avons une évaluation dans deux semaines ! Comment je vais faire ? paniquai-je en faisant de grands gestes ce qui le fit rire ainsi que le groupe.

- Calme toi on va reviser ensemble et je vais t'aider, m'assura-t-il.

- Mais tu ne comprends pas Thomas ! Je suis terriblement nulle, je n'ai jamais eu plus de 10 points en trois ans ! Et même si nous révisons tous les jours, je n'arriverai jamais à rattraper mes lacunes ! dis-je au bord des larmes.

Je venais de réaliser que je n'aurais jamais dû autant négliger cette matière, car je commençais à récolter toutes mes heures perdues en dormant dans le cours.

Il parut déstabiliser par mon changement d'humeur, sûrement dû au fait que j'étais dans ma période -je remerciais Dieu car je n'avais plus mal- mais se resaisit et me prit dans ses bras en me bercant.

- Ne t'inquiète pas, nous avons encore le temps et je t'expliquerai tout ce qu'il y a à savoir pour cette évaluation. D'accord ?

J'acquiesçai tout en lui donnant un gros bisous baveux sur la joue, sous le couinement habituel de Kate disant que nous étions mignon. Jason n'était certainement pas du même avis et le manifestait en foudroyant Thomas du regard. Ces deux-là ne pouvaient-ils jamais cesser leur gaminerie ?

- Sinon, on pourrait filer 500 balles à monsieur Baker discretos non ? sortis-je pour détendre un peu l'atmosphère. Ça avait eu son petit effet puisque Thomas pouffa de rire en secouant la tête et Jason sortit un sourire.

Nous continuâmes alors de discuter de tout et de rien. Ils nous racontèrent, à Jason et à moi, leur après-midi à la plage qui était selon eux, très mouvementé. D'après eux, Kaleb avait été piqué par une petite brune qu'il avait repéré dans un bar et l'avait couru après toute l'après-midi. Bien sûr, celui-ci nia complètement le fait qu'il soit tombé sous son charme et affirma qu'elle l'intéressait juste un peu. Personne n'était dupe.

Quant à Mel et Brandon, ils s'étaient violemment disputés, ce qui expliquait l'absence des deux aujourd'hui. Je comptais l'appeler plus tard, pour lui demander ce qu'il s'était passé.

La fin des cours arriva et je me dirigeai vers la sortie, aux bras de Thomas, tentant de l'impressionner avec mes nouvelles blagues.

- C'est tout ce que tu as trouvé ? demanda-t-il en s'arrêtant, choqué.

- Quoi ? Mais c'est une bonne blague !

Il nia en secouant la tête et en ricanant. Je pris une mine faussement boudeuse en croisant les bras.

- Ohhh la moche est en train de bouder, me parla-t-il comme à un enfant.

Je me vexai à son surnom et pressai le pas. Il me suivit en ricanant et j'essayai de le fuir. La situation commençait à m'amuser et je courus à fond en slalomant entre les élèves du couloir, lui derrière moi. Bien sûr, il ne fallait pas longtemps pour qu'il me rattrape. Il enroula ses bras sur mes hanches tandis que j'essayai de me débattre. Après plusieurs minutes d'effort inutiles, j'abandonnai, mais il ne me relâcha pas. Il me rapprocha encore plus en me serrant et nicha sa tête dans mon coup.

Nous restâmes dans cette position, profitant l'un de l'autre. Son parfum titilla mes narines et je resentis son coeur marteler rapidement contre mon dos -sûrement à cause de notre course-poursuite- ce qui fit légèrement réchauffer le mien. J'adorais ses câlins. Quelques élèves nous lancèrent des regards, mais situation ne me gênait pas.

Bien que je fusse une personne extravertie et qui se foutait des regards des autres, j'avais toujours eu une certaine réticence pour les marques d'affection en public. Pendant que j'étais avec Jason par exemple, je n'étais jamais à l'aise lorsqu'il me tenait la main ou m'embrassait même si j'en avais envie. Mais je faisais l'effort pour lui. Par contre, avec Thomas c'était différent. Même si nous étions justes amis, les regards des autres ne me faisaient rien. Je profitais juste du moment. Je n'avais jamais ressentis ça.

- Alors, tu me pardonnes ?

Je lâchai un rire en guise de réponse et nous nous allâmes vers la sortie. Mais sans que je ne m'y attende, un troupeaux de journaliste nous entourèrent avec leur questions et leur flashs aveuglant qui me donnèrent immédiatement le vertige.

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Voici la suite !  Bonne année a tous !!

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