chapitre 19
Je me réveillais à cause de la vibration de mon portable et lâchai un grognement. J'avais reçu un message de Thomas.
- De superman ❤ : Bonjour la moche ! Je voulais m'excuser pour hier, je n'aurais pas dû te crier dessus 💖.
Un sourire se dessinait sur mon visage.
- De moi : Oui, tu n'aurais pas dû, mais c'est oublié 😝 par contre tu m'as réveillé 😏.
Je descendis du lit et allai ouvrir les rideaux puis avançai sur le balcon. La vue était magnifique. Cet hôtel était manifestement l'un des meilleurs hôtels de mon père car nous avions une vue splendide sur tout L.A. Je remarquai que l'air était humide, sûrement à cause de la pluie de la veille.
Je manquais de m'étouffer en voyant la réponse de Thomas.
- De superman ❤ : C'est fait exprès 😌 Il faut que tu arrêtes de dormir parce que tu deviens grosse 😂😂😂.
- De moi : Quoi ??? Je ne suis pas grosse !!!
- De superman ❤ : Mouais, si tu le dis 😂😂😂😂.
- De moi : Putain, tu fais chier.
- De superman ❤ : Mais tu aimes ça 😉 En plus j'en profite un max puisque je ne pourrais pas te faire chier après.
- De moi : Pourquoi ?
- De superman ❤ : Je ne viens pas en cours.
- De moi : Tu es malade ? 😟
- De superman ❤ : Tu t'inquiètes ?😏
- De moi : Non 😂.
- De superman ❤ : Avoue que tu t'inquiètes 😏 En tout cas ce n'est rien, je dois juste aider mon père à faire des trucs.
- De moi : Non, je ne m'inquiète pas. Je suis même soulager de ne pas voir ta tête de fragile 😹.
- De superman ❤ : Oh my good !! Je suis choqué 😱😱😱.
Je rigolai face à son habitude exagération et allai me préparer lorsque je sentis un liquide couler le long de ma cuisse. Je soufflais en envoulant à la nature de ne pas être encore régulière dans mes périodes du haut de mes 17ans.
Une fois préparé, je sortis de ma chambre et saluais les quelques femmes de ménages et employés de l'hôtel déjà réveillés.
Pour une fois, je n'étais pas en retard. Halleluia !!
Je vis le groupe et me dirigeai vers eux. Ils arborèrent une mine choquée en me voyant m'approcher. Je les saluai pendant qu'ils clignaient tous des yeux comme si ce n'était pas réel.
- Wow, est-ce que ça va Amber ? Parce que tu n'es pas en retard aujourd'hui, sort finalement Kaleb.
- C'est si étonnant que ça ? Je ne peux pas être à l'heure sans que ça ne choque personne ?
Ils hochaient tous la tête pendant que Jason esquissait un doux sourire. Je ne pus retenir le mien.
Nous papotons encore avant de commencer les cours. J'envoyai un message à Thomas pour l'annoncer que je n'étais pas en retard pour une fois. Sa réponse ne m'étonna pas.
- De superman ❤ : Nonnnn 😱😱😱 miracle !!!!!!😂😂😂😂😂
Je ne répondis pas, vexé, et allai à l'un de mes cours préférés : l'allemand. Pour certains, cette langue pouvait s'avérer très difficile, mais pour ma part, c'était la meilleure langue qui soit, après la mienne bien entendu. De plus que j'ai baigné dans cette langue depuis petite vu que ma mère la parlait couramment. Donc, elle m'enseignait quelques phrases depuis mon enfance. Et c'etait malheureusement, les seules fois où elle m'accordait du temps.
Sur ces pensés mélancoliques, j'entrai dans la salle et me concentrais sur le cours.
La récréation arriva et comme toujours, je rejoignais la bande. On parlait de tout et de rien et planifiait une sortie à la plage, en vue du beau temps, cette après-midi puisque nous n'avions pas cours.
Nous étions déjà en saisons hivernale, mais à cause du réchauffement climatique, la pluie se faisait encore rare. En tout cas, nous allions en profiter.
Pendant toute notre discussion, Jason n'avait pas cessé de me jeter des regards furtifs ou des petits sourires auxquels je répondais. Nous n'avions pas vraiment eu de réelle discussion après notre " règlement de compte " mais il n'y avait plus cette tension. Il respectait le fait que j'avais besoin de temps pour renouer n'importe quelle sorte de relation avec lui et j'appréciais beaucoup.
La fin des cours arriva et on se donna rendez-vous directement sur la plage. Je pris la voiture pour rentrer, mais avais l'impression d'être suivie. Je regardais quelque fois dans le rétroviseur, mais rien. Toutefois, je faisais abstraction de cette paranoïa et arrivai jusqu'à chez moi.
Je déposais mes affaires et me dirigeais vers le frigo pour chercher de la nourriture. J'avais une faim de loup. Je pris le reste de mon poulet de la veille et m'assis sur le canapé. Mon portable vibra, encore Thomas.
- De superman ❤ : Tu me manques 😟
Mon coeur se réchauffa et je lui répondis que moi aussi. Une trentaine de minutes après, j'allai sous la douche. L'eau tiède parcourait le long de mon corps tandis que je me savonais. Soudain, une douleur atroce s'empara de mon ventre. Je me figeai tellement la douleur était intense. Puis, plus rien.
Mais qu'est-ce que c'était ?
Je sortis rapidement de la salle de bains, enroulant une serviette autour de moi et cherchais mon portable dans mon sac pour appeler Mel. Elle décrocha après une sonnerie.
- Amber ? Je suis avec...
- Il s'est passé un truc bizarre tout à l'heure, la coupais-je.
Je ne lui laissais pas le temps de répondre et continuais.
- J'étais sous la douche et j'ai eu une très grande douleur au ventre et ça a cessé quelques minutes après.
- Mais pourquoi ?
- Je ne sais pas, ça ne m'est jamais arrivé, je....
Je n'eus pas le temps de continuer que la douleur refaisait surface, encore plus intense.
- Ahhhh putain, ça revient, gémissais-je, viens ici tout de suite !
Je m'ecroulait complètement par terre en me recroquevillant sur moi-même. La douleur était indescriptible. J'avais l'impression que l'on me broyait de l'intérieur ou que des milliers de lames me transpercaient le ventre. Je commençais à trembler et des sueurs froides perlaient le long de mon corps. Je ne sus combien de temps je restais dans cette position jusqu'à l'arrivée de Kate et Mel. Je me remerciais mentalement d'avoir donné l'instruction aux membres de l'hôtel de leur donner libre accès à ma chambre quand elles le voulaient.
Mel se jetta sur moi dès qu'elle m'aperçut et me mettait sur le lit.
- Amber, mais qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Je n'eus pas la force de lui répondre mais la suppliait du regards de m'aider. Puis vint le tour de Kate de s'approcher et de me scruter de la tête aux pieds, elle aussi inquiète.
- Fièvre, tremblement, douleur au ventre, je le savais ! C'est tes règles !
Je la regardais avec de gros yeux en même temps que Mel ne comprenant pas sa conclusion. Je n'avais jamais eu de règle douloureuse contrairement à elle, pourquoi en aurais-je maintenant ?
- Tu es sûre que c'est ça ? la demande Mel.
- À cent pour cent, répond elle.
- D'accord, donc on fait quoi ? lui demande encore Mel.
- D'abord, il faut l'habiller, lui donner des médocs et attendre que ça passe.
- C'est tout ?
- Oui, grimaçait-elle.
Comment ça attendre ? J'allais mourir et il faut que j'attende que ça passe ???
- On peux appeler un médecin, mais il te dira la même chose, répondit-elle sachant ce que j'avais en tête.
Je soufflais et enroulais encore plus mes bras sur mon ventre à cause de la douleur. Quelqu'un toqua à la porte et Kate alla ouvrir. Mel s'excusa, non sans un sourire, disant que c'était une idée de Kate. Je compris tout de suite ce qu'elle voulait dire en voyant la tignasse brune de Jason apparaître.
Elles n'ont pas osé !!!
Comment avaient-elles pu lui dire de venir alors que j'étais dans cet état. Je ne ressemblais à rien ! J'étais en sueur, tremblante, les cheveux en bataille, et vêtue du strict minimum -Kate disait qu'il ne fallait pas m'encombrer de vêtements. Je vais les tuer...
- Jason est venu parce qu'il était là quand tu nous as appelé et qu'il s'est beaucoup inquiété, expliquait- elle, tout sourire. Tu as les médicaments ? l'interrogea-t-elle.
Il répondit à l'affirmatif et me fit un petit sourire.
- Bon, on y va ! dit Kate.
Quoi ?
- Ne fais pas cette tête Amber, tu as Jason pour s'occuper de toi. Nous on va à la plage !
Elle n'était pas sérieuse.
- Prends soin d'elle Jay, à plus, nous disait-elle avec un sourire psychopathe.
- Je vais vous tuer, sortis-je en gémissant tandis qu'elles quittaient la pièce avec un clin d'oeil.
Le silence régna dès leur départ. Nous nous fixames quelque temps et je relevais les draps vers mon corps sous son rire. Ce que je fis ne servait à rien puisqu'il connaissait tout de mon corps, mais je ne pus m'en empêcher.
Notre échange s'interompa par le retour de la douleur. Je lis de la panique dans ses yeux et il accourait à la cuisine pour me rapporter un verre d'eau. Il me passa des comprimés que j'avalais en me redressant.
- Ça va ? me demande-il en relevant la masse de cheveux qui cachait mon visage.
Je fis oui de la tête même si ce n'était pas le cas et me permettais de m'allonger sur ses jambes. La douleur était atroce. Maintenant, je comprenais ce qu'endurent certaines filles.
Puis soudain, j'eus un haut-le-coeur et me pressais d'aller à la salle de bains. Tout mon repas du midi resortait -c'est-à-dire le poulet- et des larmes menaçaient de couler. J'en avais assez, j'étais épuisé.
Je finis par craquer en deversant mes larmes en même temps que mes flux acides. Je sentis qu'on me relevait les cheveux et qu'on me caressait le dos. Évidemment c'était Jason.
Une fois calmé, je pris le temps de m'asseoir sur le carreau qui contrastait avec ma chaleur ce qui me fit du bien. Jason m'imita et s'assit en face de moi. Nous étions dans un calme apaisant où chacun était dans ses pensées. Je finis par briser le silence en le remerciant d'être venu.
- Je n'allais pas m'amuser sachant que tu étais malade. J'en mourrais d'inquiétude, avoua-t-il.
Je souris en coin et lui aussi.
Je me levais en constatant que j'avais moins mal et me dirigeai vers le lavabo sous ses regards. Je me rinçai la bouche et hydratai mon visage tandis qu'il se déplaçait dans ma chambre. Lorsque je fini, je le vis assis sur mon lit, un pyjama à la main.
- Même si Kate a dit non, je pense que tu devrais enfiler ça sinon tu vas vraiment tomber malade, disait-il en me passant le pyjama.
J'enfilais les vêtements, du même avis que lui.
- Ça va mieux ? me demanda-t-il, encore inquiet.
- Oui, mais je pense que je vais dormir un peu. Je suis épuisée, dis-je en prenant place sur le lit.
- Oui, c'est mieux. Je serai au salon si tu as besoin de moi, m'avertit-il en se levant.
- Non ! le hélais-je. Tu peux.. rester.. si tu veux.
Je regrettais aussitôt ma proposition en vue de la gênance dans l'air. Cependant, il me fit un doux sourire en me rejoignant.
Il prit place à une distance raisonnable derrière moi, mais je pus encore sentir son odeur. Je me perdis donc dans les bras de Morphée en me disant qu'il m'avait manqué.
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Me revoilà !! Je sais, ça fait un bon bout de temps que je n'ai temps posté. Donc, j'ai essayé de faire un chapitre plus long pour me faire pardonner.
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