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chapitre 17

PDV JASON

Un mois, un mois s'était écoulé après ma séparation avec Amber. Un mois que je regrettais mes actes au point d'en faire des cauchemars tout les soirs. Un mois que j'essayais de m'expliquer et de me faire pardonner, en vain.

Je croyais faire le bon choix, mais je n'aurais pas dû. Je n'aurais pas dû lui cacher. Je n'aurais pas dû lui mentir. Parce que maintenant je l'ai perdu et je m'en veut tellement.

Et vous savez le plus dur ? C'était de la voir m'ignorer, mais surtout de les voir : rire ensemble, se tenir la main, se câliner. Tout simplement de voir leur complicité. Et ça me mettait hors de moi, mais je ne pouvais rien y faire, il était son meilleur ami et elle l'adorait. Tout ce que je pouvais faire était d'encaisser et d'essayer de me faire pardonner combien même elle refusait, combien même elle m'ignorait, combien même ça me faisait mal, j'essaierai toujours parce que je l'aimais.

Kaleb me lâchait la fumée de sa cigarette en pleine gueule pour me ramener à la réalité, mais je n'arrivais pas à arrêter de les fixer. Ils étaient pliés de rire, dans la cour. Encore une fois je prenais sur moi pour ne pas les interrompre et lui flanquer une belle droite, encore.

- Calme toi mec, ça ne sert à rien de t'énerver, tu vas encore plus aggraver ton cas.

- Ils se connaissent depuis un mois et regarde déjà leur complicités, m'énervais-je.

- Tu ne peux rien y faire. En même temps t'as merdé, deux fois. Et je te l'avais dit, ce baiser était une mauvaise idée.

- N'en rajoute pas toi, ça me fou déjà les boules de les voir ensemble. En plus, je ne le sens pas du tout ce gars. Qu'est-ce qu'il a de si important sérieusement ?

- Bah déjà il est pas mal, puis son côté français attire beaucoup, mais surtout il est très drôle, répond-il comme ci c'était normal.

Je lui jetais un regard noir, mais il rigola.

- Arrête, on dirait carrément une meuf ! Au lieu de faire une crise de jalousie tu devrais plutôt te concentrer pour la récupérer et te faire pardonner de ta bourde.

Il parlait de la fois où j'ai pété un câble la première fois où je l'ai vu dans ses bras chez Dante. Non seulement il l'avait emmener sécher les cours, mais ils étaient déjà tactiles. Mon sang n'avait fait qu'un tour et je l'avais donné un coup dans sa gueule, devant elle. Elle était très surprise et je me suprenais moi même puisque je savais toujours bien gérer mes émotions, mais la voir dans ses bras m'insuportais. Et devinez quoi ? Il s'était relevé et m'avait répondu tout sourire qu'il n'allait pas entrer dans mon jeu et que ce n'était pas comme ça que j'allais la récupérer.

- C'est ce que je fais ! J'ai tout essayé, mais elle ne veut rien entendre.

- Il y a peut-être une dernière chose que tu peux faire, disait-il en voyant Mélissa et Brandon s'approcher avec les autres mecs.

- Parler à Mélissa ? Ce n'est même pas la peine, elle soutient trop ma chérie.

- Et c'est que Brandon intervient, on lui demande de te laisser une chance de tout lui expliquer. Et si Mel est convaincue, tu pourras enfin avoir une conversation avec Amber.

Je pris un instant pour réfléchir à sa proposition qui n'était pas une si mauvaise idée.

- Ouais, ce n'est pas bête. De toute façon je n'ai rien à perdre.

Ils arrivaient à notre hauteur et on prenait Brandon à part.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- J'ai une faveur à te demander, commençais-je. C'est à propos d'Amber.

- Non, non. Je n'entre pas dans vos histoires.

- Mais tu ne sais même pas ce qu'on va te demander, intervient Kaleb.

- Je m'en fous, c'est non.

- Écoutes au moins ce qu'on a à te dire.

Il se tu et écoute.

- Je voulais juste que tu convaincs Mel de discuter avec moi, elle...

- Non, c'est mort, disait-il en levant les bras, je ne vais pas m'y risquer.

- Brandon.

- Elle te déteste mec ! Limite encore plus qu'Amber ! Surtout après ce que tu as fait chez Danté.

- Je sais et c'est pour ça que tu vas lui parler.

- Allez putain, pour tout ce qu'il a fait pour toi, argumenta Kaleb.

Il soupirait un instant avant de céder.

- C'est bon, je vais lui parler, mais je ne te promets rien.

- Tu es un vrai pote mec, disais-je en lui faisant une accolade.

***

- Alors, elle a accepté ?

- Au début, elle ne voulait pas m'écouter, mais je pense qu'elle me croit maintenant.

- Ça veut dire que tu as peut-être encore une chance mec, s'excita-t-il en me sautant dessus.

Je rigolai. J'avais peut-être encore une chance. Puis mon portable sonna et je reconnus tout de suite le numéro. Mon stress monta d'un coup. J'attendais cet appel avec impatience. Cet appel allait tout arranger.

- Monsieur Crawford ?

- Oui, dîtes-moi que vous les avez trouvés.

- Effectivement monsieur, nous les avons enfin trouvés.

- J'arrive tout de suite.

Je passai ma main sur mon visage pour vérifier que c'était bien réel.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- C'était la police, ils les ont retrouvés.

- Wooww, c'est cool mec ! s'extasia-t-il, tu vas pouvoir la récupérer !!

Il avait raison, mes sacrifices avaient enfin payé, j'allais enfin la récupérer. Mes lèvres s'étiraient rien qu'à cette idée. Je laissai mon meilleur ami et accourus vers ma voiture direction le poste de police.

J'arrivai après un quart d'heure et demandai l'inspecteur Watson.

- Monsieur Crawford, vous avez fait vite, dit-il en me rejoignant.

Nous nous fîmes une poignée de main.

- Venez, nous attendrons mademoiselle Amber dans mon bureau.

Je le suivis et saluai les deux autres policiers puis m'assis sur une chaise au fond de la pièce. J'avais hâte qu'elle arrive, elle voulait tellement les retrouver.

Mon sourire s'effaça aussitôt qu'elle pénétrait la salle. Pourquoi selon vous ? Car il était là. Elle l'avait emmené. Je bouillonai en les voyant main dans la main. Je serrai les poings pour contenir ma colère. Il ne fallait pas que je cède, pas maintenant.

Elle avait dû sentir mon regard car elle se tourna enfin vers moi. Nous nous fixâmes et en l'espace de quelques secondes, j'avais cru apercevoir une once de tristesse dans son regard. Mais elle se ressaisit et me parlait froidement.

- Ah tu es .

Mon cœur se serrait, mais j'en faisais abstraction.

- Bon, passons aux choses sérieuses, commença l'inspecteur, voyant la tension entre nous. Depuis le début, nous n'avons eu aucune piste. Vos parents se sont complètement volatilisés, aucune trace, rien, nada ! On ne savait même pas s'ils ont quitté le pays.

- Mais heureusement, grâce aux informations de monsieur Crawford, nous les avons retrouvés, continua l'autre policier.

Elle se tourna vers moi. Elle était dans l'incompréhension totale. Je lui répondis du regard qu'il fallait qu'elle continue d'écouter.

- En effet, après qu'il nous eut informés qu'ils étaient en Chine, à Hong Kong plus précisément, nous avons pu demander à nos confrères sur les lieux de nous passer leur caméra de surveillance pour les rechercher et on les a trouvés. Je vous laisse voir par vous-même.

Ils mettaient une vidéo sur laquelle je vis mes parents et celle d'Amber, dans une ruelle, en train de parler avec deux hommes baraqués et tatoués.

- Ces hommes qui discutent avec vos parents sont des hommes de la triade ou "clan" Sun Yee On, soupçonnés d'être à la tête d'un grand empire de trafic de drogue, d'organes, d'armes en tout genres et beaucoup d'autres choses. Ils sont basés à Hong Kong, mais sont répartis dans le monde entier comme en Europe, en Russie, au Canada et même ici, aux État-Unis. Mais pour l'instant personne n'a encore rien pour les incriminer. Alors la question est : qu'est-ce que vos parents font avec ce genre de type ?

Je savais que mon père n'était pas très net dans ses affaires, mais pas au point de fréquenter des trafiquants internationaux, qui plus est, avec les parents d'Amber. Elle n'allait pas le supporter. Mes yeux se dirigeaient aussitôt vers elle et elle tremblait. Je me levai tout de suite.

- Il faut qu'elle s'asseoie, dis-je en même temps que l'autre.

J'ignorai ce qui venait de se passer et l'attrapai pour l'asseoir sur ma chaise.

- Tu veux de l'eau ?

Elle fit oui de la tête, mais je n'eus pas le temps de répondre que l'autre était déjà parti.

Calme-toi Jason.

- Citroné comme tu les aimes ! dit-il en revenant quelques minutes après avec un regard provocateur qui dit " je connais aussi tout ce qu'elle aime "

Qu'est-ce qui me retint de le tuer déjà ?

- Il vaut mieux qu'on rentre, ajouta-t-il en appuyant bien sur le mot "on" car il allait sûrement dormir chez elle pour s'occuper d'elle après cette nouvelle découverte.

Je lui j'étais le plus noir des regards tandis qu'Amber levait les yeux. Il savait que je ne pouvais rien dire et ça l'amusait. Je fis preuve de tout le self-control qui me restait avant de commettre un meurtre.

Avant de partir, je lui retins le bras.

- Nous devons avoir une discussion.

Elle se contentait de se défaire de mon emprise puis s'en alla.

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Heloooo !

Un chapitre avec le point de vue de Jason, qu'en pensez-vous ?

Vous pensez qu'il est toujours aussi coupable ?

Comment a-t-il pu savoir que leur parent étaient en Chine ?

La suite prochainement ^ ^

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