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chapitre 15

Mais ça n'arrivait pas, il freina à la dernière minute. Je relevai la tête et vis qu'on était à quelques centimètres du mur. Je soufflai de soulagement et fermai les yeux pour reprendre mes esprits. Il allait me tuer !!

- Tu as eu la peur de ta vie hein ?! Je suis trop fort putain !!! pouffa-t-il.

Que dieu me vienne en aide. C'était quoi ce genre de personne ?

- Relèves-moi, ordonnai-je.

Il exécuta tout en gloussant.

- Mais c'est quoi ton problème ?? Tu allais me tuer espèce de salle psychopathe !!! criai-je.

- Du calme, dit-il en levant les bras. C'était juste une blague. Je savais ce que je faisais.

- Une blague de mauvais goût ouais !

- Oui, mais une blague quand même.

- Mais.. Tu.., bafouillai-je complètement perdue face à une telle stupidité.

Il pouffa. Je me tapai le front. Je n'en revenais pas. Il était prêt à mettre ma vie en danger juste pour une blague ? Qui fasait ça sérieusement ? Même moi qui était une très grande farceuse ne prendrais jamais le risque. Mais je devais avouer qu'il était fort, très fort. À cette idée, ma frustration fut apaisée et je me surpris à rire avec lui.

- Tu es complètement malade.

Il se contenta d'hausser les épaules puis sortit:

- Écoutes, c'était peut-être une blague, mais j'y suis allé un peut fort, alors je m'excuse.

- Étant une personne normale, je devrais te fuir le plus loin possible car je n'ai jamais connu quelqu'un d'aussi instable mentalement, capable de mettre en danger ma vie pour une blague, de plus que je viens de te connaître. Mais, puisque je suis aussi une personne assez instable, je te dirais : chapeau, tu m'as bluffé, finis-je en lui tendant la main.

J'étais effectivement bluffé, mais je n'allais pas en rester là. Il m'avait foutu la peur de ma vie et allait le payer. Certes, pas aussi dangereusement qu'il l'ait fait, mais tout aussi bien .

Méfiant, il examina ma main en plissant les yeux.

- Tu es sûre ? Sans rancune ? demanda-t-il tout en me fixant pour y déceler le moindre signe de mensonge.

- Sans rancune, affirmai-je en soutenant son regard.

Il prit ma main pour sceller la réconciliation. Tu ne paie rien pour attendre Thomas...

***

Je fourrai les frites dans ma bouche. Après notre séance de patinage où je m'étais quand même bien débrouillé, il m'avait proposé de déjeuner ici, un resto assez familial. Pas mal de clients étaient présents et c'était assez bruyant, mais ça ne me gênait pas. Au contraire, je me sentais bien.

J'observai la décoration du lieu lorsque mes yeux se posèrent sur une petite famille qui avait l'air de bien s'amuser. Une petite rousse turbulente venait tout juste de lâcher le portable de son père dans sa soupe. Celui-ci ne sût quoi faire. Elle rigola, ignorant la gravité de son acte. Je ne pus retenir mon rire. Thomas le remarqua et suivit mon regard. Il rit aussitôt.

- Ahhh les enfants, soupira-t-il. Toujours à faire des bêtises.

Je lui lançai un regard qui signifiait : non sérieusement ? puis il pouffa de rire.

- Quoi ?

- Et c'est toi qui dit ça ?

- Bah oui, j'étais un enfant modèle moi.

Je haussai les sourcils.

- Bon ok, je faisais quelques bêtises.

- Comme ?

Il se redressait et se penchait vers moi comme s'il voulait me raconter un secret.

- Un moment, j'avais mis un caca de chien dans la chaussure de ma mère parce que je n'avais pas eu de flan, dit-il à voix basse.

- Tu as fait quoi ? m'étonnai-je.

- J'ai mis le ca....

- Pour un flan ? le coupai-je.

- J'adore les flans ! se défendit-il.

- Tu avais quel âge, huit ans ?

- Non, douze.

Je ricanai.
- Mais quel gamin de douze ans ferait ça ?

- Celui qui n'a pas eu de flan au dîné.

- Et la réaction de ta mère ?

- Elle était chiée, comme le chien.

Il avait réussi, j'étais finie. Il compara la réaction de sa mère au chien qui avait fait caca. Ça blague était tellement nul que c'en était hilarant. On était plié de rire. Je n'arrivai même plus à mâcher le hamburger dans ma bouche et je devai rigoler les deux mains sur ma bouche pour empêcher la nourriture de sortir. Oui, pas très glamour.

- Et toi, c'est quoi ta blague préféré ?

- J'ai mis un piège sur la porte de notre maison lorsque les associés de mon père étaient passés. Ils étaient aspergés de peinture en entrant.

Cette fois-là, c'était lui qui fut mort de rire. Il faillit s'étouffer et j'avais dû me précipitee pour lui tapoter le dos. Une fois calme, il but de l'eau.

- Et c'était quoi la raison ?

- Pour qu'ils ne travaillent pas trop, confessai-je.

Il se tut un moment.

- Ils n'étaient pas très présents ?

- Oui.

- Pourtant, ils devraient. Ils ne savent pas leur chance énorme d'avoir les personnes qu'ils aiment et leur enfant encore en vie, sa voix s'écorcha lors de son monologue car ses paroles venaient du coeur.

La conversation devenait tout à coup sérieuse.

- Tu parles par rapport à tes parents ?

- Tu sais, à la mort de mon frère et de ma mère, je ne pouvais pas m'empêcher de m'en vouloir de ne pas avoir passé plus de temps avec eux, alors qu'on était très uni. Mais je ne pouvais rien y faire, la vie est faite ainsi et il faut profiter de chaque instant.

- La patinoire, c'était en souvenir de ta mère ?

- Oui. Ma mère avait tout donné pour cette patinoire, c'était son rêve d'en ouvrir une et d'enseigner aux autres sa passion. Et mon père et moi ne nous voyions pas la détruire. Je veux la rénover et la rouvrir plus tard.

Il disait cela avec les yeux pétillants. J'étais ravie qu'il se confiait autant à moi alors que rien ne l'obligeait. Je sentais que je pouvais lui faire confiance alors je voulais aussi lui faire part de la disparition de mes parents.

- Mes parents m'ont fuis.

Il fronça les sourcils un instant puis demanda.

- Fuis, comment ?

- Fuis du genre : ils sont partis un matin sans rien dire puis sont réapparus et m'ont encore fuis.

- Wow, c'est tout ce qu'il parvint à dire. Et tu te sens comment ?

- Confuse et un peu triste.

Je vis dans son regard un degré de malice. Il se leva, prit ses affaires et me fit signe de l'attendre. Puis se dirigea vers la sortie et disparu.

Où était-il passé ? Ne me dîtes pas qu'il me faisait un coup pour ne pas payer le déjeuner !

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Heloooo ! Voici un nouveau chapitre ! Je tenais aussi à m'excuser pour mon très grand retard parce que comme nous le savons tous, nous avons repris les cours ! Eh ouais ! Donc, je n'avais vraiment pas le temps, mais.............je me suis ratrapé ! Oupiiiii ! Alors, je posterai une à deux chapitres par semaine selon mon temps libre. Et je vous invite à relire l'histoire pour vous remettre dans le bain.
Voilà ^ ^.

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