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Il était une fois... un autoproclamé Parrain Fé

Le lendemain matin, mon dos était débloqué mais il me faisait encore beaucoup souffrir, donc mes enfants m'ordonnèrent de me mettre en maladie une journée. Ils m'avaient même enfermée dans ma chambre jusqu'à ce que j'appelle mon boulot pour dire que je ne serais pas là. Après cela, ils s'étaient mis en route pour l'école tandis que moi, j'appelai le médecin pour avoir un rendez-vous et qu'au moins, il me signe un arrêt pour aujourd'hui.

Je passai la majeur partie de ma journée à lire et à faire de la paperasserie. En début d'après-midi, on sonna soudain à ma porte. J'allai ouvrir et je fus surprise de voir Martin devant ma porte. Il me salua et je le fis entrer. Une fois que nous fûmes assis avec une tasse de café chacun, je demandai :

« Alors, qu'est-ce qui vous amène ?

- Je venais juste voir comment vous alliez depuis hier.

- C'est adorable, merci ! Comme vous pouvez le voir, je vais plutôt bien. Mon dos s'est décoincé, mais il me fait toujours souffrir donc j'ai appelé le boulot ce matin et j'ai rendez-vous chez le médecin à 15h.

- D'accord, c'était une bonne idée de rester encore une journée à la maison, ça n'aurait pas été raisonnable de reprendre tout de suite.

- À vrai dire, ce sont mes enfants qui m'ont enfermée dans ma chambre ce matin... » expliquai-je, un peu bougonne.

Il rit à gorge déployée. Puis je lui demandai comment lui allait depuis la veille. Il me répondit :

« Ça va, j'étais en cours ce matin, puis j'ai mangé et je suis passé ici. Dans une demi-heure, je prends mon service au magasin de chaussures. Bref, la routine, quoi...

- C'est peut-être la routine pour vous, mais je trouve que vous êtes un jeune homme bien occupé ! Pensez aussi à prendre du bon temps de temps à autre, c'est un conseil de femme fatiguée, car a l'impression qu'elle n'a fait que travailler de toute sa vie, donc vous pouvez me croire !

- Oh, ne vous inquiétez pas, je m'amuse aussi ! Par exemple, avec mes potes de la fac, on a notre traditionnel « samedi soir jeux vidéo », ou alors j'aime bien jouer de la guitare à la maison, de temps en temps, ou encore, je regarde une série tous les mardis soirs. Pendant l'été, j'aime bien aussi faire un peu de tennis.

- Et les amours ? Vous êtes jeune, vous devriez en profiter !

- Arrêtez, on dirait ma mère !

- Hahaha ! Qu'est-ce que vous voulez, toutes les mères suivent la même formation, même que ça s'appelle la vie !

- Si vous le dites... »

Nous rigolâmes. C'est un peu vrai que j'agissais avec lui comme s'il était mon fils, mais en même temps, il pourrait quasiment l'être ! Il regarda l'horloge et se leva soudainement.

« Excusez-moi, il va falloir que j'y aille, ou bien je serai en retard au travail. Mais en fait, je n'étais pas simplement venu là pour voir comment vous alliez, j'étais aussi venu vous apporter ça. »

Il me tendit une boîte... une boîte à chaussures. Je l'ouvris et vis la paire de chaussures couleur crème qu'il m'avait conseillée. J'en restai bouche-bée pendant quelques instants puis je le remerciai avec effusion.

« Oh, merci beaucoup, c'est trop gentil !

- Je vous en prie.

- Dites-moi combien je vous dois !

- Rien, c'est cadeau ! En plus, comme je travaille à la boutique, je les ai eues à un prix préférentiel, donc ça serait ridicule de vous les faire payer.

- Vraiment ? Mais... non, je ne peux pas, j'insiste !

- Non, vraiment, c'est bon !

- Bon, alors laissez-moi au moins vous inviter à déjeuner un de ces jours, au lieu du simple café que je vous avais promis hier !

- Si vous voulez, ça sera avec plaisir.

- Bon, maintenant, filez, oust ! »

Il rigola et on se fit la bise avant qu'il ne sorte. C'était vraiment un gentil garçon, j'étais sûre que c'était un bon fiston. Je retournai à mes occupations pour encore quelques minutes puis me préparai à aller chez le médecin. Celui-ci me prescrivit une radio du dos, des antidouleurs plus forts et il me signa un arrêt maladie pour le jour présent.

J'étais de retour à la maison depuis à peine une quinzaine de minutes lorsque l'on sonna de nouveau à la porte. Ça faisait plaisir de se sentir aimée, mais j'aurais bien voulu me reposer un peu aussi ! J'allai ouvrir la porte et me retrouvai face à Maxime. J'étais surprise que mon collègue soit venu me voir. Je lui fis la bise et le laissai entrer. J'avais hâte d'écouter ce qu'il avait d'assez important à me raconter pour venir me voir pendant mon congé maladie. En plus, il était souriant, ce qui n'était pas habituel ces derniers mois.

Je nous servis un thé parce que Maxime était le seul adulte à ma connaissance à ne pas aimer le café. C'était un peu étrange, mais c'était comme ça et on s'y faisait. En faisant nager son sachet de thé dans l'eau bouillante, Maxime commença à parler :

« Dis-moi, qu'est-ce qu'il t'est arrivé comme catastrophe pour que tu ne sois pas venue travailler ? C'est rare pour toi !

- Oh, rien de bien héroïque ! Je me suis juste bloqué le dos au magasin de chaussures, hier. On m'a ramenée à la maison, je me suis reposée, et ce matin, mon dos était débloqué. Mais comme je marchais encore comme un canard à trois pattes, mes enfants m'ont littéralement enfermée dans ma chambre jusqu'à ce que j'appelle Mme Longevoix pour dire que je ne pourrais pas venir. Puis là, je rentre de chez le médecin...

- Ah là là, ma pauvre ! C'est pas cool de vieillir ! »

Je lançai un regard noir à mon collègue qui rigola, moqueur. J'avais l'impression de retrouver l'ancien Maxime et ça faisait plaisir. Mais ce changement d'attitude soudain me laissait tout de même perplexe... Je décidai donc de mettre intentionnellement les pieds dans le plat :

« Maxime... tu sais que tu as la tête d'un gamin aux alentours de Noël ? Qu'est-ce qui te rend donc si joyeux ?

- Ah, je ne peux rien te cacher ! En fait, je me demandais si tu avais déjà pensé à te remettre en couple... »

Attends, quoi ? J'avais bien entendu ? Je ne voulais pas sauter aux conclusions, mais je crois que je prévoyais déjà la suite... Maxime et moi... en couple ? Non, non, non, ça n'était pas du tout dans mes plans ! Je répondis, hésitante :

« Maxime, je... je crois que je sais où tu veux en venir, mais, je suis désolée, ça ne m'intéresse pas.

- Oh, allez ! Ça fait 14 ans que David t'as abandonnée, tu as eu le temps de t'en remettre, non ?

- Oui... mais... et toi ? Ça ne fait que quelques mois !

- Bah, tu sais, la voir enceinte et heureuse, ça m'a fait un choc, et je crois que je suis prêt à tourner la page. Tu es sûr que tu ne veux pas ? Regarde, tu es tout le temps fatiguée, ça te ferait du bien d'avoir un homme sur qui compter de temps en temps, non ?

- Merci, mais je gère bien ma vie toute seule !

- Mais je suis sûr que je peux t'aider...

- ...Maxime, je suis désolée mais je t'ai dit non.

- Je suis sûr qu'on peut encore trouver un homme qui te plaira ! »

Trouver un homme qui me plaira ?!
Quelque chose cloche, il doit y avoir un malentendu...

« Attends Maxime, qu'est-ce que tu veux, en fait ?

- Bah t'aider à retrouver l'amour, je croyais que tu avais compris !

- Tu ne voulais pas me demander de sortir avec toi ?

- Quoi ?! Ah non, je suis prêt à reparler d'amour sans vomir, mais de là à me remettre en couple... je crois que c'est encore au dessus de mes forces de faire à nouveau confiance.

- Ah, je suis rassurée !

- Bon, du coup reprenons depuis le début ! Tu es une femme si gentille, je me sens redevable envers toi. Et je me suis dit que si moi, j'avais perdu l'amour, ce n'était pas le cas de tout le monde et que toi plus que quiconque, tu méritais de regoûter à ce nectar divin. C'est ainsi que j'ai décidé que j'allais me transformer en Parrain Fé et trouver chaussure à ton pied ! »

Je restais bouche bée pour la deuxième fois de la journée. Mais d'où lui était donc venue cette idée saugrenue ?! Ça devait être un rêve ! Ou un cauchemar, selon comment on le voyait ! Mais d'un autre côté... c'est vrai que je vieillissais et que si je voulais me remettre en couple, il ne fallait plus attendre encore dix ans. Mais est-ce que j'en avais envie ? Depuis une quinzaine d'années, je ne vivais plus que pour mes enfants, tout mon univers était cerné autour du boulot et d'eux. Je n'avais plus beaucoup d'amis en dehors des collègues, et je n'avais jamais pensé à me remettre en couple. Je m'imaginais à nouveau dans les bras d'un homme, vivre un peu pour moi, pour une fois, et j'avouais que la vision était tentante. Mes enfants grandissaient, ils devenaient de plus en plus autonomes, ce qui voulait dire que j'avais aussi plus de liberté. Après tout, ça ne m'engageait à rien d'écouter le plan de Maxime...

« Comment comptes-tu t'y prendre ? »

Il fit un geste de victoire et m'expliqua :

« Je comptais t'inscrire sur un site de rencontres. »

Un site de rencontres ? Je ne pus m'empêcher de rire. Je n'avais jamais cru en ces trucs-là, ce n'était pour moi qu'une immense arnaque. Maxime se leva et commença à gesticuler en essayant de me vendre son produit, jusqu'à ce qu'il fasse accidentellement tomber la boîte à chaussures que j'avais laissée sur la table. La boîte tomba par terre et s'ouvrit. Maxime se baissa et ramassa les chaussures en me demandant :

« Tu as quand-même réussi à acheter des chaussures hier ?

- Non, c'est Martin, le vendeur qui s'est occupé de moi hier. Il est repassé aujourd'hui pour voir comment j'allais et m'a offert la paire de chaussures que j'avais choisie avant de me bloquer le dos. »

Soudain, mon collègue me regarda avec un sourire en coin et s'exclama :

« Finalement, je vois pas pourquoi je suis allé chercher tellement loin ! Quoi de mieux qu'un magasin de chaussures pour trouver les souliers parfaits ? »

Son sourire était plein de sous-entendus et mes yeux s'écarquillèrent après que j'ai compris où il voulait en venir.

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