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Il était une fois... le mauvais sort

Ce soir-là, enfin sous ma couette, je faisais tranquillement défiler le fil d'actualité de mon compte Facebook. Enfin rentrée à la maison, j'avais réfléchi tout le reste de la journée à une punition pour ma fille, car son acte ne pouvait pas rester impuni. Quelque chose d'assez juste sans être laxiste. Et puis il fallait aussi que je contacte Martin... toutes ces réflexions m'avaient fatiguée et à la fois frustrée, c'est pourquoi je me détendais en faisant défiler sur mon smartphone les bêtises que les gens partageaient.

Si on m'avait dit que c'était au milieu de ces bêtises que je trouverais une idée pour le châtiment de Laurine ! J'étais tombée sur un article que partageait gentiment le beau-frère de l'amie d'une cousine, ou quelque chose comme ça. Cet article expliquait les bienfaits de la méditation sur les adolescents. Voilà ce qu'il me fallait ! J'allais envoyer ma princesse à la grenouille faire de la méditation avec sa grand-mère, cette dernière serait contente. Je pense que ce n'était pas un mauvais sort trop cruel que je lui jetais, de plus, c'était original et ça pourrait sûrement l'aider à contrôler son fort tempérament et ses tendances rebelles. Je doutais que ce soit une solution miracle, mais ça ne pouvait que lui faire du bien ! J'avais d'ailleurs hâte de voir sa tête lorsque je lui annoncerais sa punition.

Le lendemain matin, au petit déjeuner, j'annonçai la nouvelle sereinement. Laurine écarquilla les yeux en poussant une exclamation de surprise tandis que son frère faillit recracher le jus d'orange qu'il était en train de boire. Leur réaction me fit rire et Damien me rejoignit bien vite dans mon fou rire. La seule à ne pas rire était évidement la principale concernée qui ne semblait guère trouver drôle d'aller au cours de méditation de sa grand-mère chaque semaine. Elle tenta de protester, mais je lui sortis tous mes arguments et elle finit par céder lorsque je lui rappelai que c'était sa punition et qu'habituellement, on ne négociait pas sa punition. Damien quitta la table en tapotant l'épaule de sa sœur, faussement compatissant mais elle attrapa sa main et tenta de le taper. Mais il s'enfuit et s'ensuivit une course poursuite à travers la maison accompagnée de rires. Ce spectacle me fit sourire et lorsque mon fils me fit un clin d'œil avant de monter à l'étage, sa sœur à ses trousses, je compris qu'il avait fait exprès de la taquiner pour lui changer les idées. C'est dans ces moments-là que je ressentais tout l'amour de notre petite famille.

En rentrant du travail, je fis donc un détour par l'appartement de ma mère qui se trouvait dans le village d'à côté. Elle fut très heureuse d'avoir de la visite, elle qui s'ennuyait tout le temps. Depuis la mort de mon père il y avait une dizaine d'années, la pauvre retraitée s'inscrivait à toutes sortes d'activités et de voyages de groupes pour passer le temps. Cela me faisait de la peine de la laisser seule ainsi mais j'étais tellement occupée à élever mes enfants et à travailler que je n'avais que rarement le temps et la motivation de lui rendre visite.

Elle m'offrit un café et je lui demandai comment elle allait. Elle me raconta son dernier voyage en Italie avec beaucoup d'enthousiasme, puis elle m'expliqua qu'elle s'était bloquée l'épaule en nettoyant son jardin des mauvaises herbes mais que son kiné avait fait disparaître les douleurs. D'ailleurs, elle me promit que j'allais repartir avec assez de légumes pour au moins les trois prochaines semaines. C'était amusant de la voir s'agiter dans tous les sens. Ma mère avait toujours été une femme très énergique, une vraie tornade qui emportait tout et tout le monde sur son passage, et poussait au changement.

Finalement, elle demanda des nouvelles de mes enfants et moi. Je lui racontai les dernières nouvelles et lui parlai de la punition de Laurine. Elle fut très excitée à l'idée de passer du temps avec sa petite-fille et accepta tout de suite chaleureusement, m'assurant que c'était une bonne idée et que la méditation allait sûrement faire du bien à ma fille. Nous discutâmes encore pendant une bonne demi-heure et régulièrement, elle me sortait son fameux : « Mais articule, nom de Dieu ! On dirait ton grand-oncle Georges quand il buvait un cognac de trop ! »
La comparaison n'était pas vraiment flatteuse, mais je n'osais pas lui faire remarquer que c'était peut-être plus son ouïe défaillante que mon articulation qui l'empêchait de bien me comprendre...

Lorsque je rentrai à la maison, je déchargeai les trois sacs de légumes que ma mère avait fraîchement cueillis avant d'aller prendre une douche. Puis, pendant que la quiche du dîner de ce soir était au four, j'envoyai un message à Martin.

Moi : Bonjour Martin, c'est Catherine, j'espère que vous allez bien. Comme je vous avais promis un resto, je me demandais si ça vous irait de le faire vendredi. Voilà, tenez-moi au courant et si ça ne va pas pour vous, il n'y a pas de problème, on le fera une autre fois. Bonne soirée et désolée du dérangement.

J'envoyai le message. J'avais eu du mal à l'écrire, je pesais sans cesse mes mots en essayant de n'être ni trop conforme ni trop amicale, je ne savais pas vraiment comment on écrivait des messages à un jeune homme de 26 ans. Heureusement, sa réponse ne tarda pas.

Martin : Bonsoir Catherine, je vais bien et j'espère que vous aussi. J'accepte votre invitation avec plaisir mais je devrai juste aller au travail après, donc il faudra malheureusement faire assez vite... Bonne soirée à vous aussi, à bientôt ! :)

Moi : Pas de soucis, je dois aussi retourner au travail après. Alors c'est noté, à vendredi !

Martin : D'accord, à vendredi ! :)

Je reçus son dernier message alors que le four bipait, signifiant que la quiche était prête. Je souriais en inscrivant le déjeuner avec Martin à la date de vendredi. Sauf que je me rendis compte que nous n'avions même pas fixé de lieu de rendez-vous ! En me baffant intérieurement, je repris mon portable en main, mais à ce moment-là, un message de Martin arriva justement.

Martin : Désolé de vous déranger encore une fois mais je viens de me rendre compte que nous n'avons pas fixé de lieu de rendez-vous... ^^'

Je rigolai en voyant son message et lui répondis que je venais de penser à la même chose. Finalement, nous choisîmes le restaurant italien à côté du fleuriste, qui était une valeur sûre. Le problème enfin réglé, j'appelai mes enfants à table.

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Nda :

Désolée du retard, j'étais partie une semaine en vacances et je n'étais que très rarement sur mon téléphone, tellement j'étais occupée ! Mais promis, la semaine prochaine, vous aurez un chapitre sans faute !
En attendant, profitez bien de celui-ci et passez de bonnes vacances !

SpeedyChat

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