Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 43


* * *

            Elle m'offre un magnifique sourire et serre ma main dans la sienne.

            — C'est pareil pour moi Lyam.

            Mon cœur se met à battre plus vite. Elle partage mon amour, ce qui me rassure, mais je m'aperçois très rapidement qu'elle n'a pas vu où je voulais en venir en lui confiant mes sentiments.

            — Lina, reprenne-je. Je te parle sérieusement. J'aimerais que l'on passe à l'étape supérieure, que l'on s'engage l'un envers l'autre.

            — Lyam, je ne suis pas sûre de comprendre...

            Elle élève un sourcil et je prends une profonde inspiration pour me donner du courage.

            — Je veux que tu deviennes ma femme et que je devienne ton mari, si tu le souhaites autant que moi.

            Un éclair de lucidité passe dans ses yeux. Elle est surprise, mais je ne sais pas si c'est dans le bon sens. Je suis anxieux à un point que je n'imaginais même pas. Il me paraissait naturel d'en parler avant de lui faire ma demande officielle. Il fallait que je sache ce qu'elle désirait. Discuter de notre avenir ensemble me paraissait être la meilleure idée, mais devant son air perplexe, je me sens désemparé.

            — Lyam...

            Je sens au ton de sa voix que sa réponse n'est pas celle que j'espérais.

            — On n'est pas obligé de le faire tout de suite, tu sais...

            Ma voix se coupe, je ne sais plus quoi dire. Elle semble être sous le choc, quant à moi, je me sens de plus en plus démuni.

            — Je ne comprends pas, dit-elle. Pourquoi cette soudaine envie de se marier ?

            Sa question me surprend et malgré moi, je me mets sur la défensive. Je suis sûr de mes sentiments envers Lina et la voir douter me met face à ma plus grande peur : l'abandon.

            — Parce que je t'aime et que tu m'aimes. C'est ce que font les gens qui s'aiment.

            Elle serre doucement ma main.

            — Le mariage, ce n'est pas une décision à prendre à la légère et ce n'est pas facile au quotidien, tu sais. Combien de couples se séparent aujourd'hui parce que la personne qu'ils pensaient aimer n'est finalement pas celle qui leur correspond ?

            — Je sais tout ça Lina, je ne te dis pas que ce sera rose tous les jours et ce ne le sera sûrement pas, mais je veux partager ma vie avec toi.

            Elle hoche la tête, mais ne semble toujours pas convaincue et je vois bien qu'elle tente d'exprimer son point de vue sans me vexer.

            — Comprends-moi Lyam, tu n'as jamais été du genre à t'engager et aujourd'hui tu veux te marier au bout de si peu de temps de relation ?

            Ma mâchoire se crispe ainsi que ma main dans la sienne. Je lui en veux de me faire ces reproches, mais en même temps, elle a toutes les raisons de douter. Toute personne censée le ferait, surtout pour un évènement aussi important que le mariage.

            — Ne fais pas ça Lina. Ne me reproche pas mon passé. Tu connais très bien les raisons qui m'ont poussé à ne pas m'engager auparavant.

            Je vois bien que je l'ai blessée, mais c'est plus fort que moi.

            — Ce n'est pas ce que je suis en train de faire, mais Lyam, cela fait partie de ta vie que tu le veuilles ou non. Mets-toi à ma place, c'est normal que je me pose des questions après le nombre de filles qui ont partagé ton lit.

            Mon sang quitte mon visage. Je ne supporte pas d'être dans cet état, surtout face à Lina. Je sais que je vais regretter les mots que je vais prononcer, mais sur le moment, ma rage l'emporte.

            — Parce que c'est vrai que toi, tu n'as jamais voulu le partager.

            Elle retire sa main de la mienne comme si je l'avais giflée.

            — Quoi ? dit-elle difficilement.

            — Parce que c'est faux peut-être ?

            — Tu me dégoûtes franchement.

            Sa phrase me touche en plein cœur, mais qui lui en voudrait ? Je me dégoûte moi-même de lui avoir parlé comme ça.

            Elle se lève d'un bond et se dirige vers le comptoir du restaurant.

            — Lina ! l'interpellé-je en la suivant.

            Elle ne m'attend pas et quand j'arrive à son niveau, je vois de la peine mélangée à de la colère luire dans ses yeux.

            — Je t'en prie Lyam, si tu me respectes un tant soit peu, ne fais pas de scène ici, chuchote-t-elle.

            Je ne réponds pas, parce qu'honnêtement, je n'en ai pas le courage. Tout ce que j'ai gagné, c'est de la blesser et la faire encore plus douter de moi. Ce n'était pas comme ça que cela devait se passer.

            Lina refuse que je règle l'addition en me disant qu'elle avait prévu de m'inviter ce soir puis nous rejoignons la voiture pour rentrer à la villa. Le trajet se fait en silence, je fais semblant d'être absorbé par la route et Lina par le paysage. Quand nous arrivons, je pose les clés sur le comptoir et me dirige vers les escaliers.

            — Alors c'est tout, on ne va pas en discuter plus que ça ? me lance-t-elle.

            Je m'arrête et croise son regard. Comment en sommes-nous arrivés là ? Elle au bord des larmes, moi en colère, et je dois l'avouer, surtout contre moi.

            — J'ai compris le message. Tu ne veux pas m'épouser.

            — Ce n'est pas ce que j'ai dit, répond-elle.

            Ses yeux me désarment. Je ne peux pas être aussi véhément quand elle me regarde de cette manière.

            — Est-ce que tu veux rompre ? Comme ça, tu pourras revoir ces femmes, elles qui se dénudent d'un claquement de doigts devant toi.

            — Non, bien sûr que non, dis-je, étonné qu'elle puisse penser ça. Pour l'amour de Dieu, Lina, je viens de te demander en mariage ! Quel genre d'homme serais-je si je voulais voir d'autres femmes ?

            Elle lève la tête au ciel en la secouant puis repose les yeux sur moi.

            — Je ne sais plus quoi croire, dit-elle, au bord des larmes. Tu dois sûrement penser que je ne suis qu'une pauvre fille qui vit de baisers passionnés n'est-ce pas ?

            J'ouvre la bouche pour la contredire, mais elle ne m'en laisse pas l'occasion.

            — Je t'accorde que c'est un sujet important pour un couple et que nous n'en avons pas parlé. Mais tu n'avais pas le droit de me jeter ça à la figure comme ça.

            Je fais quelques pas en sa direction tandis qu'elle reste immobile.

            — Tu parles de sexualité ?

            Elle rougit, mais ses yeux ne cèdent pas.

            — Oui.

            Je soupire et passe une main autour de mon cou.

            — Je ne le pensais pas. J'étais sur les nerfs.

            Son regard s'adoucit, mais je vois bien qu'elle est toujours peinée.

            — Mais si tu l'as dit, c'est qu'il y avait une part de vérité. Ça te manque, n'est-ce pas ?

            Tout ça à cause d'une stupide phrase que je ne pensais même pas. Elle est tout pour moi et je croyais qu'elle l'avait compris après ce que nous avons traversé. J'oublie parfois à quel point Lina peut manquer de confiance en elle. C'est une faiblesse qu'elle laisse peu transparaître, mais ce soir, elle me paraît évidente. Et moi, je n'ai fait que renforcer son sentiment d'insécurité.

            — Lina, je ne suis pas un obsédé du sexe. Je ne veux pas que tu le penses. Oui, j'ai connu des femmes, mais pas autant que tu le crois. Vraiment, elles se comptent sur les doigts d'une main.

            Je m'approche plus près d'elle et efface une larme qui roule sur sa joue.

            — J'aimerais être intime avec toi pour une tout autre raison, simplement parce que je t'aime et que je te désire...

            De ma main, je caresse son visage et mon pouce effleure ses lèvres. Mes mots la troublent, je le ressens sous mes doigts, mais je ne veux pas la pousser à faire des choses qu'elle ne désire pas. Reprenant mes esprits, je secoue la tête et retire ma main.

            — Mais j'ai cru comprendre que ce n'était pas ce que tu souhaitais et je suis désolé de t'en avoir fait reproche, reprenne-je.

            Elle soupire, me regardant de ses yeux brillants.

            — Ce n'est pas parce que je me contrôle que je ne te désire pas Lyam. Je ne veux pas avoir cinq mille partenaires dans ma vie et c'est pour ça qu'étant plus jeune, j'ai décidé d'attendre... Nous avons fait des choix différents, et je ne dis pas que l'un est meilleur que l'autre. Je t'accepte comme tu es, avec les choix que tu as mené et je ne t'imposerai jamais ma vision des choses, alors s'il te plaît Lyam, ne cherche pas à m'imposer la tienne.

            Comment ai-je pu lui parler aussi mal plus tôt, jusqu'à la faire douter d'elle et surtout de nous ? Je l'aime et j'aimerais vieillir à ses côtés, pourtant, je sais que cela ne sera sûrement pas possible. Le temps joue contre nous. Aujourd'hui, son état de santé est stable, mais qui sait si ça ne se dégradera pas demain ou dans quelques mois ? Tout ce que je voulais, c'était profiter de nos derniers instants ensemble le plus possible, et tout ce que j'ai réussi à faire, c'est gâcher cette soirée qui devait être magnifique. Peut-être que Lina a raison, peut-être que nous ne sommes pas prêts pour un tel engagement.

            — Je comprends ton choix et le respecte. Je suis désolé Lina. Tu as raison, je n'aurais pas dû précipiter les choses.

            Et avec cette dernière phrase, je me retourne pour aller dans ma chambre. Je n'ai pas la force de la regarder, pas le courage de me dire que je lui ai fait vraiment mal. J'ai blessé la femme que j'aime et je ne sais pas si un jour j'aurais la chance qu'elle veuille devenir mienne.

* * *

            Je me retrouve seule dans le salon et laisse libre cours aux larmes que je m'efforçais de contenir depuis tout à l'heure. Ce que j'ai pu être sotte ! Je ne comprends pas encore ma réaction. Au lieu d'en discuter calmement, j'ai laissé la surprise parler pour moi. Mes pieds me portent jusqu'au canapé sur lequel je m'effondre. Je suis encore sous le choc, je ne m'attendais pas à cette demande. Lyam veut m'épouser, moi, la fille avec ses kilos en trop et qui ne sait pas tenir sa bouche. Ah oui, j'oubliais, et qui a un cancer. Parfois, j'ai vraiment l'impression d'avoir gagné le gros lot à la roue de la malfortune.

            En m'allongeant, je tire sur moi le plaid du canapé et pose ma tête sur un coussin. Maintenant, il croit que j'ai refusé sa demande... En même temps, qui penserait que je veuille l'accepter dans cette situation ? Je dois bien être la seule. Malgré les mots blessants qu'il m'a dits, je ne lui en veux pas. Je n'ai pas été tendre avec lui non plus et Lyam s'est défendu de la seule manière qu'il connait : l'attaque. Pourquoi est-ce si compliqué ? J'aurais dû dire oui et nous serions sûrement ensemble sur ce canapé au lieu que je sois seule à ruminer dans mon coin. Mais j'avais besoin de savoir. Pourquoi Lyam veut-il s'engager aussi vite ? Je pense l'avoir compris : il a peur de me perdre, et moi j'ai peur de le perdre en le faisant prisonnier d'une situation qu'il ne désire pas vraiment. Un vrai dialogue de sourds. C'est étrange, mais j'ai déjà l'impression que nous sommes mariés. Je souris tristement et finis par m'endormir sans véritablement m'en rendre compte.

* * *

            Je me réveille en sursaut, trempé de sueur. Mes mains parcourent à tâtons les draps à la recherche de Lina, en vain. Lina. En évoquant son prénom, notre dispute de la veille me revient en tête. Elle n'est donc pas venue me rejoindre pour dormir. Je suis déçu, mais je ne lui en veux pas. Hier n'était pas la meilleure soirée pour notre couple. Je prends ma tête entre mes mains et tente de reprendre une respiration normale. Cela faisait un moment que je n'avais pas fait de cauchemars, mais quand je suis en proie au stress, je n'y échappe pas.

            Petit à petit, je reprends le contrôle de mes émotions et décide d'aller boire un verre d'eau à la cuisine. À moitié éveillé, je cherche un verre dans les placards à la seule lumière de la lune qui filtre au travers des baies vitrées, me souciant peu du bruit.

            — Lyam ?

            Surpris, je me retourne pour découvrir une Lina ensommeillée, la tête dépassant du dossier du canapé. Une boule d'affection se forme dans mon cœur. J'adore la regarder quand elle dort, elle a toujours ce petit air de je ne sais trop quoi qui me rend fou d'elle.

            — Tout va bien ? reprend-elle quand elle voit que je ne réponds pas.

            Je pose mon verre sur l'îlot, complètement réveillé.

            — Oui, merci, j'avais soif. Pourquoi est-ce que tu dors sur le canapé ?

            Elle regarde autour d'elle, comme si elle venait de réaliser où elle était.

            — J'ai dû m'endormir ici hier soir, baille-t-elle.

            Puis elle se retourne et disparait derrière le dossier. Je regarde mon verre comme un idiot et me décide à agir. Je déteste être brouillé avec Lina et ne pas dormir dans ses bras m'a laissé un grand vide. Décidé, j'avance vers le canapé. Arrivé devant elle, je m'agenouille et passe doucement ma main dans ses cheveux.

            — Viens dormir là-haut, tu seras plus à l'aise.

            Les yeux toujours fermés, elle sourit.

            — Je serai plus à l'aise ou tu le seras ?

            Encore une fois, elle m'a eu. Je ne réponds pas, pris par cette fierté stupide qui me tuera un jour. Devant mon silence, elle ouvre les yeux et m'observe attentivement.

            — Tu as fait un cauchemar, affirme-t-elle.

            Étonné, ma main reste inerte dans sa chevelure.

            — Comment l'as-tu deviné ?

            Elle se relève et saisit ma main pour la garder dans la sienne.

            — Tes yeux prennent toujours cet air de tempête quand tu en fais, dit-elle, préoccupée.

            Je souris, parce qu'elle me connait si bien.

            — Viens, allons dormir.

            Elle ne bouge pas, ses yeux soudainement embués de larmes.

            — Lyam...

            Je la tire et la serre contre moi puis embrasse tendrement son front. Comme je me sens coupable et lâche en cet instant ! Indigne de qui je suis réellement.

            — On en parlera demain. Viens, il faut te reposer.

            Elle hoche la tête puis je passe mon bras autour de ses épaules et la guide jusqu'à notre chambre. Nous nous allongeons sur notre lit, dans les bras l'un de l'autre et c'est ainsi que tous deux, nous parvenons à trouver le sommeil.

* * *

            Le lendemain, nous sommes rentrés dans la matinée pour honorer nos cours de l'après-midi. Pendant le trajet, je n'ai pas eu le courage d'aborder le sujet de notre dispute et Lyam non plus. L'atmosphère était pesante dans la voiture. Il y a bien des moments où nous avons parlé, mais nous étions tous les deux mal à l'aise. Nous allons bien devoir crever l'abcès à un moment ou un autre, mais pas maintenant.

            Nous nous disons au revoir devant ma porte sans nous attarder. Nous nous en voulons mutuellement et même si cette nuit nous avons dormi dans les bras l'un de l'autre, à la lumière du jour, tout change.

            Je retrouve ma famille et surtout ma sœur et son fils qui restent pour la semaine chez mes parents. Cette petite pause me fait du bien avant de replonger dans les cours cet après-midi. Ethan est toujours aussi mignon et j'en profite pour parler avec ma sœur des évènements de ce week-end.

            — Il t'a demandé en mariage ? crie Ana.

            — Ana, tais-toi ! Les parents vont t'entendre, lui intimé-je.

            Elle me regarde d'un air médusé, puis éclate de rire.

            — Mon Dieu, tu auras fait plus fort que moi !

            Je soupire, ma sœur, fidèle à elle-même.

            — Je te signale qu'il croit que j'ai refusé.

            Elle lève les yeux au ciel.

            — Il t'aime, il ne va pas abandonner si vite. Mais toi, qu'est-ce que tu veux ?

            — Qu'est-ce que je veux ? C'est simple, être avec lui, répliqué-je.

            Cette fois-ci, Ana lève carrément les bras au ciel.

            — Alors quel est le problème ?

            Je soupire. En général, ma sœur me cerne plutôt bien, mais cette fois-ci, j'ai l'impression d'être une idiote qu'elle a envie de sonner.

            — Je ne m'y attendais pas. Je ne sais pas, déjà tomber amoureuse, c'était quelque chose, alors me marier...

            — Tu as peur de t'engager ?

            — Si encore c'était le problème, cela faciliterait les choses. Non, c'est juste que ça a tout chamboulé dans mon petit monde. Je ne sais plus où j'en suis. Bien sûr que je l'aime et que j'aurais tant aimé pouvoir vieillir à ses côtés, mais je sais que ce ne sera pas possible.

            Ma sœur me prend les mains et me regarde droit dans les yeux. Je sens que son sixième sens me concernant refait surface et j'en souris.

            — Lina, tu as le droit de vivre et d'être heureuse. Oui vous êtes jeunes et vous vous connaissez depuis peu de temps sur l'échelle d'une vie, et alors ? Qui peut affirmer que votre couple durera ou non ? Personne. Je trouve qu'il a agi de manière très réfléchie. Il t'en a parlé avant de faire quoi que ce soit. Il ne t'a pas mis d'ultimatum et ça, c'est très mature de sa part. Vous vous aimez, vous avez de quoi vous assumer financièrement, je crois, et je trouve que malgré votre âge, avec ce que vous avez vécu, vous avez pour moi la maturité nécessaire pour surmonter les aléas de la vie à deux. Alors, dis-moi pourquoi attendre ?

            La question résonne en boucle dans ma tête et je ne trouve aucune réponse. Sauf peut-être la peur, celle de plonger dans l'inconnu, quitter ma route rectiligne et essayer enfin de vivre ma vie.

* * *

            — Elle a dit non.

            — Elle n'a pas dit non, me contredit Jason.

            Je soupire et accélère la cadence.

            — Cela en avait tout l'air pour moi.

            Jason me suit au pas de course. Il me fallait ce footing pour évacuer mon stress et qui mieux que mon meilleur ami pour me conseiller.

            — Lyam, laisse-lui le temps. Le mariage, c'est le choix de toute une vie et peut-être qu'avec sa maladie, elle n'y avait jamais songé.

            — Je sais tout ça, mais ses reproches m'ont piqué à vif et je n'ai pas su me contrôler.

            Mon meilleur ami rit et me tape sur l'épaule pour me dire de ralentir.

            — C'est tout toi. Tu es pire qu'un lion, toujours prêt à partir au quart de tour. Tout ça, ce n'est qu'une question de dialogue. Vous n'en avez jamais parlé Lyam et mine de rien, elle doit penser qu'elle ne te suffit pas. Si je devais résumer votre dispute, elle t'a simplement demandé : montre-moi que je peux avoir confiance.

            Je ralentis pour me mettre à son rythme et mon cœur s'apaise quelque peu.

            — Tu m'énerves à avoir toujours raison.

            Il rit de nouveau et cette fois-ci accélère en me dépassant.

            — Appelle-moi docteur love !

            J'éclate de rire et sprint à mon tour. Le dialogue, pas vraiment mon fort, mais pour Lina et notre vie à deux, je ferai tout.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro