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Chapitre 33

[Un long chapitre pour rattraper le temps perdu !
Enjoy ;) !]


— Comment as-tu pu lui envoyer un truc pareil ? Je croyais que tu l'aimais bien !

Bien évidemment, Josh est mort de rire.

— Oh arrête Lina ! Je n'ai rien dit de spécial !

Je me jette sur lui en lui faisant des chatouilles comme il m'a torturée tout à l'heure.

— Parce que pour toi : « Va dormir ou je vais te faire perdre l'envie de voir ma sœur. », ce n'est rien de spécial ?

— Josh ! Tu n'as pas osé ? demande Ana.

— Oh que si, il a osé ! Et maintenant, il va l'appeler et s'excuser.

Je risque de perdre mon air sérieux et d'éclater de rire dans les secondes qui suivent. J'adore faire croire à mon frère que je suis furieuse et Ana l'a très bien compris.

— Lina, je blaguais ! Ce n'est pas la peine de t'énerver.

— Fais-le, dit Ana.

Josh nous regarde à tour de rôle pour voir si l'on se moque de lui, mais nous ne flanchons pas. Il m'arrache alors le téléphone des mains avec un air renfrogné et compose le numéro de Lyam. J'affiche un sourire satisfait et me mords la lèvre inférieure pour réprimer mon rire. Mon frère semble soupçonneux, mais n'a pas l'air d'avoir saisi que je ne suis pas du tout énervée. Néanmoins, je pense que Lyam n'a pas dû apprécier sa petite attention et j'ai hâte d'entendre la conversation qui va suivre.

* * *

Je cligne des yeux plusieurs fois en relisant le message qui s'affiche sur l'écran de mon téléphone, puis un rire s'échappe de mes lèvres. Josh. Décidément, il joue à merveille son rôle de frère protecteur. Je m'apprête à lui répondre quand l'appareil se met à sonner.

— Allô ?

— Lyam ? C'est Josh.

Je souris, me demandant si je vais me faire passer un savon ou de la crème. J'opte plutôt pour le savon.

— Écoute... Lina veut que je m'excuse, mais je suis vraiment sérieux. Je ne suis pas contre le fait que tu sois avec ma sœur, mais si tu fais un pas de travers, je ne te louperai pas. Qu'on soit amis ou non.

Je sais que je devrais paniquer, me dire comment faire pour le pari, mais j'ai l'impression que Josh aime énormément sa sœur et qu'il m'apprécie aussi. Je prends alors conscience que je lui dois la vérité, tout autant qu'à Lina. Avec le temps, j'ai pu établir une véritable amitié avec lui et je sais qu'il dit vrai quand il affirme qu'il ne me loupera pas. Je suis tout aussi sincère quand je lui réponds.

— Je ne te laisserai pas me louper.

J'imagine son air satisfait de l'autre côté du fil. Quelque part, je sais que ce moment va arriver, que je vais décevoir et faire du mal à Lina. Ce serait nier l'évidence de croire le contraire, mais même si Josh l'ignore encore, j'en assumerai toutes les conséquences. J'ai toujours été responsable, si je faute, il est normal que je reçoive le retour du bâton.

— Bien, je te passe Lina... Et Lyam, j'aimerais vraiment qu'on se voie seul à seul, tu sais, pour te donner les excuses que je te dois.

Au ton qu'il emploie, je sais pertinemment que ce n'est pas d'excuses qu'il veut me parler, mais bien évidemment de ma relation avec sa sœur.

— Avec plaisir. On organise ça la prochaine fois qu'on se verra.

Ce sera pour moi l'occasion de tout lui avouer, le pari, mais pas seulement...

* * *

Je n'entends pas ce que lui répond Lyam, mais j'ai l'impression que ses mots ont fait mouche, car mon frère arbore un grand sourire. Josh me fait alors signe d'avancer en cachant le combiné du téléphone.

— On t'attend à la voiture. Ne tarde pas.

Il me tend l'appareil avant de me décoiffer et de me chuchoter à l'oreille : « Je savais que tu blaguais sœurette. ». Mon sourire s'agrandit, mon frère, je ne sais pas pourquoi j'espère encore lui cacher mes émotions, il me connait par cœur.

Je me retourne et porte le téléphone à mon oreille avec une certaine appréhension, comme si j'étais encore au secondaire.

— Hey, articulé-je.

— Salut toi.

Sa voix est toujours aussi envoutante et réconfortante et je me rends compte que plus le temps passe, plus je remarque des détails chez Lyam qui me font fondre plus encore.

— Comment tu vas ? enchaîné-je.

— Bien... J'avais juste envie de t'entendre un peu.

Nous rions à l'unisson, prenant conscience tous deux que ce n'était pas vraiment notre style jusqu'alors de jouer à Roméo et Juliette.

— Ne me dis pas que Jason t'a converti ?

— Aie... Ça fait mal ! Il faut croire que si ! rit-il.

— On se voit toujours demain ?

— Toujours. À part si tu veux déjà me remplacer ?

Je me rends compte que je fais les cent-pas sur la pelouse avec cet air stupide collé sur le visage.

— On verra ça demain ! Bonne nuit mon Roméo.

— Dormez bien ma chère Linette, susurre-t-il avec malice avant de raccrocher ce qui a pour effet de me faire exploser de rire.

Leçon une : romance et Lyam ne font pas bon ménage. Il faut toujours qu'il réussisse à tourner cela à l'ironie. Il va vraiment falloir que je lui apprenne à régler ce complexe, mais en même temps c'est ce qui fait que je l'aime autant.

Je jette un dernier coup d'œil au magnifique paysage qui m'entoure en me demandant si j'amènerai bientôt Lyam ici et ce sentiment me rend soudainement anxieuse, mais aussi pleine d'espoir.

De retour à la maison, nous nous étreignons tous avant de monter dans nos chambres. Après s'être préparée pour la nuit, ma sœur, Ana, me rejoint dans ma chambre.

— Alors ? Qu'est-ce qu'il voulait ?

Je finis de faire mon lit en souriant avant de lui répondre.

— Entendre ma voix, dis-je, l'air rêveur.

Ma sœur s'empare d'un coussin et me fixe comme si j'étais dans un téléfilm à l'eau de rose.

— Comme c'est mignon ! se moque-t-elle gentiment.

— Ana ! ris-je en lui lançant mon oreiller qu'elle attrape au vol. Au moins, toutes ces années de volleyball ne lui auront pas servi à rien, pensé-je !

— Tu penses l'amener à la tanière ?

Ce parc représente tant de choses à nos yeux, que quand nous étions arrivés à un certain âge, nous nous étions juré de n'y faire pénétrer que la bonne personne. Pour nous trois, Anton est le seul à y avoir mis les pieds de notre initiative.

— Oui, confessé-je, j'y réfléchis beaucoup depuis tout à l'heure. Je... je ne sais pas. Je doute encore. J'attends seulement qu'il me prouve que je suis plus qu'un pari.

Je souffle en ajustant machinalement ma couverture sur mon lit.

— Est-ce que c'est... bizarre de ressentir que ce soit la bonne personne après si peu de temps ? J'ai peur de m'emballer trop vite Ana.

Je m'assois auprès de ma sœur avant de poser ma tête sur ses genoux.

— Tu sais... dit-elle en me caressant les cheveux. Je ne suis pas le meilleur exemple. Je me suis mariée trois mois après ma rencontre avec Anton. L'important ce n'est pas le temps prndant lequel vous êtes restés ensemble, mais ce que vous avez fait de ce temps Lina. Je veux dire, si vous vous faites confiance, savez les défauts et qualités de l'autre. Il faut apprendre à vous connaître, même s'il y a des choses que tu ne découvres qu'à la nuit de noces, ironise-t-elle.

— C'était très philosophique ce que tu disais jusqu'à ce que ton côté pervers ressorte Ana ! blagué-je à mon tour.

— Non, mais...

— Je ne veux pas savoir ! crié-je en me bouchant les oreilles, ce qui nous fait éclater de rire.

Josh ayant sa chambre accolée à la mienne assène des coups dans le mur pour nous obliger à nous taire ce qui nous fait rire plus encore.

— Allez, bonne nuit ma petite frite, régime oblige. À demain. Je t'aime.

Je ris et enlace ma sœur en lui disant que je l'aime aussi avant de m'emmitoufler dans mes draps. Bed, sweet bed ! Que c'est bon de pouvoir dormir ! Et peu à peu, les paroles d'Ana flottant dans mon esprit, je sombre dans un profond sommeil.

* * *

Ce matin, j'étais si pressé de voir Lina que les cours sont passés à une vitesse folle. Je crois que je n'ai surtout rien écouté. Heureusement que Jason était là, sinon mon cours aurait aussi bien pu être une page blanche.

On doit se retrouver devant la fac pour aller manger dans un petit café-restaurant au coin de la rue. Je trépigne comme un gosse qui attend de déballer ses cadeaux la veille de Noël. Et le pire, c'est que je n'arrive même pas à rire de moi-même alors que je me foutais très bien de Jason quand il était impatient de revoir Jess. Je n'ai jamais cru au Karma, mais on peut dire que c'est un bon retour de règle que je me prends ces derniers jours. Sans parler de cette règle de trois rendez-vous pour le prochain baiser. Je sens que l'attente va être longue ! Et selon « l'étude des comportements de Jason », ça risque d'empirer avec le temps.

Je. Suis. Dans. La. Merde. Totale.

Jason ne va pas me louper et je dois dire que je le mérite amèrem... amplement.

Je la vois enfin. Elle prend Mila dans ses bras qui me fait un geste de main de loin que je lui rends avant de laisser Lina seule, qui me rejoint alors le sourire aux lèvres.

Je me redresse et nous avançons l'un vers l'autre avant de nous prendre dans les bras. Son parfum sucré vient aussitôt ravir mon odorat et elle passe ses mains dans mes cheveux avant de déposer un baiser à la commissure de mes lèvres.

Je. Suis. Doublement. Dans. La. Merde.

— Mais c'est que le manque te ferait devenir entreprenante ? la taquiné-je.

Elle sourit en descendant ses mains sur ma nuque.

— Je suis juste contente de te voir.

— Ok. Alors il va falloir être contente plus souvent maintenant que j'y ai goûté.

Nous rions avant de nous mettre en marche vers le café. Je cale mon bras autour de ses épaules avant de murmurer à son oreille.

— En réalité, tu voulais marquer ton territoire ?

Son sourire s'agrandit et elle resserre sa main agrippée à ma côte.

— Je ne dévoilerai pas mes cartes si c'est ce que tu veux savoir.

J'éclate de rire, car elle sait que mon bras placé autour de ses épaules est autant un gage de possessivité que sa précédente étreinte.

— Bon, si on mangeait ? demandé-je dans un sourire.

— Je croyais que tu n'allais jamais le dire ! s'exclame-t-elle.

Chaque jour, je redécouvre les traits de personnalité de Lina avec autant, voire plus d'enthousiasme et je sais que mon cœur ne s'est pas trompé en lui donnant la clé. Seulement, je ne suis pas encore prêt à le lui dévoiler, mais cela viendra, j'en suis persuadé.

Nous nous installons dans un petit coin cosy et prenons commande. Notre conversation s'ouvre tout d'abord sur son frère et la surprise qu'il m'a faite hier soir. Elle me parle alors de la tanière, cet endroit qu'elle dit chérir plus que nulle part ailleurs au monde. J'adore l'écouter parler de ses bêtises d'enfance, d'entrevoir plus de choses sur elle, de la découvrir tout simplement. Puis je lui raconte mon après-midi d'hier, comment cela s'est déroulé avec mes parents : leurs excuses, mon pardon, mais aussi les photos prises par mon père, la promesse qu'on s'est faite, celle de se revoir. Je vois dans ses yeux que cela l'affecte, qu'elle est sincère quand sa main resserre la mienne et tremble légèrement quand je lui dis combien ç'a été difficile, mais que cela m'a aussi soulagé d'un lourd poids.

Après avoir rasé nos assiettes, nous reprenons le chemin de la fac, nous assénant tour à tour de coups d'épaules avant que je passe finalement mon bras autour de son cou et elle de ma taille. Ses yeux pétillent et nous continuons de parler de tout et de rien.

Arrivés pas loin de l'entrée de la faculté, nous nous mettons à l'abri des regards cette fois-ci pour nous prendre dans les bras.

Sur la pointe des pieds, elle niche sa tête dans mon cou en y apposant un léger baiser qui a le don de m'électriser. Je ressers mes bras autour d'elle avant de murmurer à son oreille.

— Tu es sûre qu'on ne peut pas la briser cette règle des trois rendez-vous ?

Je sens son sourire s'épanouir sur ma peau et elle remonte ses lèvres tout le long de ma mâchoire, me faisant espérer ce baiser que j'attends depuis deux jours maintenant.

— Je crois que les règles sont faites pour être brisées, souffle-t-elle.

Ma main remonte de son dos à ses cheveux que je tire tendrement en arrière et au moment où nos lèvres sont à la limite de s'effleurer, Mila apparaît de je ne sais où, arrachant littéralement Lina de mes bras. Quel Karma de merde !

— Toi en cours ! dit-elle en me pointant du doigt.

Elle pose alors son regard sur Lina et pointe son doigt par-dessus son épaule.

— Et toi aussi en cours ! Je te rappelle qu'on a prévu du shopping cet aprèm, ce n'est pas le moment de tarder !

— Mila ! Tu m'as fait une de ses peurs. On arrive, tu peux nous laisser juste deux minutes ?

Mila penche sa tête sur le côté en arborant un sourire espiègle.

— Et la règle des trois rendez-vous, hein ? Tu me crois née de la dernière pluie ? Allez, et que ça saute ! En cours les amoureux !

Lina ne peut pas s'empêcher de rire et mon regard a l'air de dire : « Tu lui as dit ? ».

— De qui pensais-tu que l'idée venait ? répond Mila à ma question muette.

Sur le coup, j'ai envie de l'étriper. J'y étais presque !

— Bye Chéri, me dit Lina en me lançant un clin d'œil et c'est là que je me demande si elles n'avaient pas en réalité tout orchestré.

Elles s'avancent vers l'entrée avant que Lina ne se retourne pour crier qui plus est.

— Ne jamais sous-estimer la revanche d'une femme frustrée !

Un rire rauque s'échappe de ma gorge. Puisque le jeu est lancé, Chérie tu vas apprendre à ne jamais sous-estimer la revanche d'un homme frustré !

* * *

— Grouille-toi Lina !

Je n'aurais jamais dû accepter que Mila vienne me chercher à la sortie de ma classe d'enseignement dirigé. Bien sûr, pour lui montrer que je l'écoute, je prends tout mon temps pour ranger mes affaires en lui envoyant le plus délicieux des sourires. Jess ne sera pas de la partie, elle était trop fatiguée pour survivre au marathon shopping Mila qui est, m'a-t-elle dit, de réputation. Je crains le pire.

Nous nous mettons alors en route pour le boulevard Haussmann et ses innombrables célébrissimes boutiques. Après une vingtaine de minutes en métro, nous arrivons finalement sur l'allée, à l'angle d'un célèbre magasin à la devanture féérique. Je suis si émerveillée par les décors mis en place que je n'entends même pas la voix de Mila qui arrive à mon oreille comme un écho lointain.

— Quelqu'un doit nous rejoindre, mais s'il te plaît...

Je m'arrête net dans la rue, ce qui me vaut de me faire hurler dessus dans une langue que je ne comprends pas par une autre passante, mais je n'y prête pas plus que cela attention, trop perturbée par la récente révélation de Mila.

— Comment ça ? Je croyais qu'on était que toutes les deux !

Ma réaction peut paraître disproportionnée, mais je connais Mila et sa tendance aux surprises foireuses. Lyam en a fait les frais il n'y a pas plus tard que quelques heures, ce qui d'ailleurs a le don de me faire sourire. Sourire, que mon amie prend pour un signe encourageant.

— Écoute... Je voulais t'en parler, mais tu ne serais jamais venue...

Elle n'a pas besoin de finir sa phrase, que je ne vois déambuler vers nous une figure que j'espérais éviter le plus possible : Kylie, rousse, mais bel et bien en chair et en os.

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