Hello tout le monde! Je suis extrêmement désolé du retard mais j'étais très occupée! N'oubliez pas de voter et de commenter! Bisous 

Le soleil se lève tout doucement, laissant apparaître des rayons dans ma chambre. Je me réveille tout doucement, mais j'aperçois une Lise pensive. Elle n'était pas mâtinale, mais je savais que le fait de revoir Michael rouvrait des plaies qui n'avaient malheureusement pas encore cicatrisées. 

- Bonjour ma belle! dis-je d'une voix assez endormie

- Bonjour Ava, tu te sens mieux? Elle avait l'air iquiète 

- Oui très bien et toi alors? Comment ça se fait que tu t'es levée aussi tôt? 

- Je n'ai pas vraiment dormi, je repense à Michael, au passé, je fais une rétrospection de ma vie passée, et je me demande si... 

- Et tu te demande si tu dois lui pardonner pour ce qu'il t'a fais et ce qu'il a fait à votre famille, n'est-ce-pas? 

Elle souffle mais acquiesce. 

- Je déteste ce sentiment d'impuissance! Je me sens faible face à lui

- Ce n'est pas de l'impuissance ni de la faiblesse Lise! Malgré tout Michael c'est ton frère. Adopté ou non, tu reste une partie intégrante de cette famille. Michael t'aime, même si le fait de partir a été un mauvais choix, j'ai vu à son regard qu'il s'en voulait. Il s'en veut de t'avoir abandonné, donne lui une chance ma belle... je sais que c'est difficile mais je pense que pour lui aussi ça l'a été, rester loin de sa famille n'est pas facile, je sais ce que ça fait... J'empêche une larme sortir de mes yeux... laisse lui au moins une chance de se racheter, de te prouver qu'il regrette... 

Elle se retourne et regarde au loin, et répond

- Mais même s'il regrette, maman est paralysée, elle n'a plus sa motricté! Ça fait plusieurs mois qu'il est revenu et il n'a même pas osé aller voir ses parents, ses propres parents! 

-Ne juge pas un livre d'après sa couverture! Écoute, moi je dois aller au bureau, je te laisse le numéro de Michael, parle-lui, ça vous fera du bien

- Comment ça tu vas travailler? Tu t'es évanouie deux fois hier et... 

- Et plus vite je finis ce que j'ai à faire avec ce goujât plus vite je serais à Paris et loin de cette ville. 

- Je te rappelle que ce goujât t'a porté hier et est resté avec toi! Elle prend un air assez taquin quand elle me dit qu'il m'avait porté, et je rougis un peu à l'image que j'ai en tête. 

- Peu importe... occupe toi de Michael, moi je m'occupe de l'autre. 

Je ne la laisse pas terminer que je cours dans la salle-de-bain. Mais je l'entends de l'autre côté qui me dis

- N'oublie pas le dîner de ce soir avec L'AUTRE comme tu l'appelles.

ARGHHH!!! mais je la déteste cette folle, mais bon j'ai plus d'un tour dans mon sac. Je me souris à moi-même, on sera deux à jouer à ce jeu. Je prends une douche vite fait, me brosse les dents. Je sors de la salle-de-bain en peignoire, je ne vois pas Lise, elle doit surement être dans le salon. Je mets un pantalon bleu ainsi qu'un haut en V blanc, je parfais le tout avec de jolies ballerines noires et en perfecto noir. J'attrape mon téléphone et compose un numéro. Je parle à l'interlocuteur et je raccroche quelques secondes plus tard, satisfaite de moi. Je laisse mes cheveux lâcher, et je sors de la chambre. Lise faisait couler mon thé, je m'assois, j'attrape un bout de papier et écris une suite de chiffre. 

- Tiens lui dis-je en lui tendant le bout de papier

- Une suite de chiffre? tu veux que je joue au loto? 

- Oui c'est ça! Tu joueras au loto avec ton frère, c'est son numéro pauvre nouille

- D'accord c'est son numéro mais qu'est-ce que tu veux que je fasse avec ? 

Je souffle et essaie de garder mon calme. Cette fille a le don de pouvoir m'apaiser comme m'agacer. 

- Bah je sais pas tu pourrais faire un tennis avec! Du con, tu l'appelles et tu vas le voir

- Pourquoi c'est moi qui doit aller le voir et franchement dire, je n'en ai pas vraiment envie.

- Oui justement, tu en auras jamais envie! Dis-je en fronçant les sourcils

- Écoute, bois ton thé, pars retrouver ton bel inconnu de l'ascenseur et arrête de me saoûler avec l'autre. 

- Arr... avant même que je ne termines ma phrase quelqu'un se fait entendre 

- Je dérange peut-être? 

Je me retourne, je savais qui c'était. Lise reste stoïque et moi je parraissais normale. 

- Non pas du tout! Tu arrives à point J'arbore mon plus beau sourrire en voyant la tête agacée de Lise. 

- Ava qu'est-ce qu'il fou là? 

- Et bien vu que tu t'obstine à ne pas vouloir lui parler, je l'ai appelé car certes il a fait une erreur et qu'il vous a tous blesser mais vous devez discuter. Je vous laisse, je reviens ce soir, et d'ici là ne cassez rien. Et puis on va dire que c'est ma vengeance pour le dînner de ce soir

Lise me foudroyé du regard, mais je lui lance mon plus beau sourire. Je lui fais une bise et je tape l'épaule de Michael, en signe de compassion. Il lui faudra du courage pour essayer de se faire pardonner par Lise, mais tel que je l'a connais, elle va lui pardonner. 

Je prends l'ascenseur et je descends au rez-de-chaussé. Je passe devant le gardien en lui disant bonjour. Je pars quand la voiture de Mr Kenan sort du parking aussi. Je m'arrête et je vois que la voiture aussi, la fenêtre se baisse laissant appraître un visage qui affiche un visage rigide, mais sexy. J'ai beau le nier autant que je veux, il peut être incensible, inflexible, mal-poli mais cet homme c'est un sex-appeal sur patte. Il me regarde et descend de la voiture. Évidemment, mon coeur se met à battre comme un boxer tapant sur un punching ball. Il arrive à ma hauteur et me tends sa main. 

- Bonjour mademoiselle Roy, je vous dépose? 

Je lui tends ma main pour ne pas être mal polie, mais à son contact je frissonne. C'est peut-être enfantin de dire cela comme ça, je n'y peut rien juste a son contact je fonds. 

- Bonjour, Mr Kenan, non il me reste du temps, je préfère marcher

J'ai vu à son regard qu'il n'a pas aimé ma réponse et une partie de moi voulais lui répondre le contraire. Mais avant qu'il se retourne je fis quelque chose que je n'aurais jamais penser faire, je le retenu. 

- Mais si vous insistez, je veux bien 

Il change son expression en sourire et ce sourire me fis sourire. Pourquoi? Je ne sais pas... Il ouvre la portière du côté passager et se dégage pour me laisser m'assoir. Il la referme tel un gentleman. Son attitude me surprends, car d'habitude il n'est pas comme ça. Il se rassoie côté conducteur et démarre la voiture. Il commence à conduire et moi j'écoute la radio. Je le vois qu'il me regarde du coin de l'oeil mais je ne fis pas très attention. 

- Comment vous sentez vous mademoiselle Roy? 

Encore une fois j'étais surprise qu'il me demande de mes nouvelles. Cette fois çi mon visage affichait vraiment ma surprise, et il eu un petit rictus. 

- Je vais bien merci

- Votre amie m'a parler de vous hier enfin le strict minimum... J'ai cru comprendre que vous avez peur du noir et des hauteurs ? 

LISE!!!! Je vais te tuer, non te pendre, te badigonner de miel et laisser les fourmies te tuer. 

- Oui et bien tout le monde à des peurs, je ne fais pas exception à la règle! Tout le monde à moins une peur! 

- Pas moi

- Ça ne m'étonne pas venant de vous! Toutefois, je doute car tout le monde à peur de quelque chose, même vous mr Kenan. 

- Non car pour moi la peur se traduit par une faiblesse et avoir une faiblesse dans ce monde peut-être pire que la mort. Si on veut rester au sommet il faut ne avoir peur de rien...

 - Vous avez peur de perdre tout ce que vous avez entreprit Mr Kenan. Donc je le redis vous avez peur de quelque chose! Mais bon votre égo de mal dominant ne voudra jamais l'accepter. 

- Pardon? égo de mal dominant? 

- En effet! Vous accumulez les conquêtes, les belles choses, vous avez un immeuble avec juste deux appartements, dont l'un qui vous appartient. Une voiture et pas des moindres, des voitures de luxes, une pour chaque jour, chaque mois. Si un jour vous veniez à perdre tout ça, vous n'aurez aucune légitimité dans ce monde. C'est eux qui vous donne le pouvoir, votre charisme et même si cela me coûte de le dire, votre intelligence, ne sont qu'accessoires ici. Vous usez de votre charme pour avoir ce que vous voulez. 

Il reste silencieux et après une minute de silence, il me réponds

- Ne pensez pas que l'argent fait tout dans ce monde. Mon charisme et mon intelligence m'ont amener ici, je ne viens pas d'une famille riche où l'argent affuse! En disant que mon charisme, mon charme et mon intelligence ne sont qu'accesoire, vous m'insultez, vous insultez le travail que j'ai fournis jusqu'à aujourd'hui! Maintenant si vous voulez bien sortir de ma voiture, je n'aimerais pas que vous pensiez que j'utilise mon charme sur vous. 

Je ne répondis pas, il avait arrêter la voiture et je n'avais même pas remarqué. Je vois dans ses yeux que je l'ai bléssée, mais pourquoi le prend il comme ça? tout le monde le dis. Je regarde autour de moi, nous étions déjà dans le parking souterrain. Je suis sortie et il en a fait de même. Sans un mot, on s'est dirigé vers l'ascenseur. Arrivée à l'étage, il sort en premier et va en direction de son bureau. J'efface toutes mes pensée pour lui et me concentre sur ce que je dois faire. J'entre dans mon bureau et m'assoie, je commence à travailler sur les dossiers restants. 

Depuis 45 minutes j'essaie de me concentrer, mais rien y fait. Je n'arrête pas de penser à cette lueur dans les yeux de Mr Kenan. Je ne pourrais pas décrire cette expression qu'il a eu, et même ma réticence en pensant que je lui ai bléssé. Pourtant ça ne devrait pas m'affecter autant. 

Je recommence à me plonger dans mes dossiers plus sérieusement. Je commence à préparer des contrats qui pourrait être utiliser pour les achats avec des entreprises internationaux. J'essaie tant bien que mal de rendre les contrats compatibles avec les exigences des entreprises. C'est bien là que je me rends comptes que j'aurais pu faire tout ça depuis Paris et non venir dans une ville où j'ai beaucoup de bons mais aussi de mauvais souvenirs. Je passe mes mains sur le visage pour signifier mon exaspération. Je regarde l'heure il était pile midi, je décide d'abandonner mes dossier et d'aller acheter quelque chose à la cafétériat. Je passe devant le bureau de Mr Kenan quand la porte s'ouvre sur une personne dont je n'avais aucune envie de voir. Mais le fait de voir cette personne debout devant moi avec un air aussi surpris que moi, mes yeux se mirent à pleurer. 

- Ava?? 

Je vois Mr Kenan derrière avec un visage neutre, voire même relaxe. Je regarde de nouveau l'homme se tenant devant moi qui s'avance comme s'il voulais me prendre dans ses bras. Je recule et l'homme eu un regard triste

- Je ne voudrais pas être impolie mais est-ce que je vous connais? 

Cette fois-ci Mr Kenan eu une once de surprise qui a traversé ses yeux. 

- Ma chérie, ma fille c'est moi ton père? 

- Vous devriez faire erreur Mr, mon père est mort il y a des année de cela... Avant même que quelqu'un puisse me répondre, je me retourne et me dirige vers mon bureau, le fermant à clé pour que personne ne me dérange. 

Les larmes que j'ai gardé depuis mon enfance sortent. Je m'assoie sur ma chaise, la tête enfouie dans mes deux mains. Je repense à tout ce que cet homme a fait mais aussi à tout ce qu'il n'a pas fait. Je ne peux pas le détester mais je ne peux pas le pardonner non plus. Je n'y arrive pas et je n'en ai pas la force. Je veux rentrer et fuir mon passé, tout se passer extrêmement bien avant que je ne décide de revenir ici. Je bois un peu d'eau et reprends mes esprits, je décide d'aller voir Mr Kenan, quand mon second vient pour me prévenir que j'avais une réunion avec le service légal de l'entreprise dans cinq minutes. Je me prépare pour cette réunion et m'en vais avec l'idée d'informer mon départ à Mr Kenan. 

La réunion se passe bien, après deux heures de papotage sur les nouvelles règles entrer en vigueurs, les nouvelles taxes ont fini par conclure sur un modèle que j'ai ramené. 

Il est 4h et je n'ai toujours pas mangé, je décide de descendre et de prendre quelque chose à la cafétéria. Après avoir pris un sandwich et une bouteille d'eau, je remonte dans mon bureau, le fermant à clé encore une fois. Je me retourne et vois ce même homme sur la chaise en face de mon bureau. Mon père, juste à ce titre, j'eue un rire. Je me dirige vers mon bureau et tente de ravaler les larmes qui me montent aux yeux. Il avait changé physiquement, il avait maigrie, ses cheveux étaient devenues d'un gris plus prononcé, les yeux dont j'en ai hérité n'avait plus cette lueur de combativité. Il n'était pas le père que j'ai connu il y a des années. Il avait cependant garder son charme. Le charme des Roy comme disait ma mère. À la pensée de ma mère, une soudaine colère me monte dans les veines. 

- Puis-je savoir ce que vous faite dans mon bureau? 

- Ava, écoute je sais que tu ne veux pas me voir mais... 

- Mais rien... sortez de mon bureau avant que je n'appelle les gardes. 

- Avalon Roy, je suis ton père et tu me dois le respect dit il avec une voix autoritaire comme devrait faire un bon père de famille quand il gronde son enfant. Sauf qu'ici c'est ironique, voire même du foutage de gueule

- Respect? Regardez qui me parle de respect? Est-ce ce père qui n'a pas soutenu sa fille, son sang, sa chaire ou est ce ce père qui a foutu sa propre fille dehors sans même lui demander sa version de l'histoire? De quel père parlez-vous? Le respect ne se demande pas, mais se gagne. Vous avez perdu mon respect il y a des années de cela. Le pire n'est même pas que vous n'avez pas fait confiance à votre propre fille, mais ce sont les paroles, les insultes dont vous avez eu égard envers elle. Mais je vous remercie car grâce à votre mépris à mon égard, j'ai pu être ce que je suis aujourd'hui. Je n'oublierais jamais ce jour où j'ai tout perdu; le jour où vous m'avez bien fait comprendre que m'avoir comme fille était une honte, que vous étiez mort pour moi. Je vous ai pris au mot, depuis ce jour je suis orpheline. Vous avez votre famille, votre vie, et j'ai ma vie, mon travail. Maintenant, si vous voulez bien sortir de mon bureau, je vous en serais très gré. 

- Ava, je suis vraiment désolé, mais... 

- Monsieur Roy, rien de ce que vous pourrez dire ne me fera changer d'avis. Restons professionnels si vous le voulez bien. Il fut un temps où j'attendais avec impatience que mon père me prenne dans ses bras, mais l'adolescente fragile et manque d'amour est morte il y a très longtemps. Elle est morte en attendant que son père réagisse mais il ne s'est jamais soucié d'elle. Le jour où maman est morte, j'ai perdu non seulement ma mère mais aussi mon père. Le jour où il s'est remarié, il m'a brisé, le jour où il m'a accusé, et bien ce jour là, il m'a tué. Une seule chose nous relie, cette chose c'est notre nom de famille. 

- Avalon s'il te plaît 

- Juste une question, est-ce que vous venez me voir parce que vous êtes sincèrement désolé ou bien parce que me voir souffrir vous fait plaisir? En faite non ne me répondez pas, juste sortez

- Avalon je suis ton père, j'ai quand même le droit de te parler

- Oui mais j'ai le choix de ne pas vous écoutez

Je me lève et m'en vais prenant toutes mes affaires et ouvre la porte que j'avais fermé à clé. Je commençais à avoir la tête qui tourne encore une fois. Je prends l'ascenseur et décide de prendre le bus. Mais une voiture s'arrête devant moi, je ne prends pas longtemps pour comprendre à qui appartient cette voiture. Mr Kenan sort de la voiture et ouvre la portière, j'entre sans parler. Il reprend sa place et commence à conduire. 

- Si je comprends bien Richard Roy est votre père? 

- Vous comprenez mal dis-je d'un ton sec 

- J'ai pas eu cette impression tout à l'heure et j'ai entendu votre conversation quand il était dans votre bureau

- Et bien si vous avez entendu pourquoi me demander confirmation?

Il souffle et se cripse. Je le sens mais je vois aussi qu'il essaie d'être calme. 

- Vous voulez en parler? 

- Si je voulez en parler je serais aller voir un psy ou quelqu'un d'autre mais pas vous. 

- Pourquoi donc? 

- Parce que je ne vous connaît pas et que je n'en ai pas envie, maintenant roulez! 

- Et si je ne veux pas? 

Je soupire à mon tour et serre mon sac. 

- STOPEZ la voiture maintenant! 

- Quoi pourquoi? 

- STOPEZ là immédiatement où je saute de la voiture! 

Il arrête la voiture et me regarde. Je le regarde aussi d'un regard noir

- Qu'est-ce qui se passe Avalon? 

- D'abord vous! vous êtes mon problème depuis ce matin vous avez une attitude étange envers moi! Vous me déposez, vous me parlez bien tel un bon gentleman alors qu'il y a 3 jours de cela, vous vous comportiez comme un parfait goujât. Ensuite il y a cet homme que je revois après 5 ans, à qui je ne voulais pas parler, et dont la vue me fait revenir à mon passé! Je le déteste! Je n'aurais jamais dûe revenir, j'étais bien en France loin de tout ça! Et puis encore vous, vous vous souciez de moi comme si j'avais de l'importance à vos yeux alors que .... 

Je n'eue même pas le temps de terminer ma phrase quand mes lèvres touchèrent des lèvres brut. 

Encore désolé du retard, mais j'était vraiment prise par mes études... N'oubliez pas de commenter et de voter! Merci mes loulous

Avec amour Salima