Chapitre 4
Hello mes chères lecteurs, merci de lire mon histoire! N'oubliez de commenter et de voter ;) Kisses et Joyeux Noël en retard
Je sors de l'aéroport et ce que je vois me stop immédiatement. Mr Goujat serre la main d'un homme brun, à la carrure d'un athlète, qui m'est familière. Je soupire et ferme les yeux, vraiment il n'y a qu'à moi que ça arrive. L'homme brun s'arrête de parler et me regarde, il hésite à venir me parler, mais je me suis préparé, il y a très longtemps à cette rencontre. J'ouvre les yeux et d'un pas ferme je les rejoins. Mr Goujat se retourne et me vois venir vers eux, je le vois lui dire quelque chose à l'oreille, mais l'homme brun reste statique, comme s'il n'avait pas entendu ce qu'il lui avait dit. J'arrive vers eux, l'homme me regarde et se force à me sourire.
- Bonjour Ava... Je l'arrête et je le regarde férocement.
- Ava n'est que pour les amis, cela fait longtemps que je ne vous compte plus parmi mes amis Mr... Avant même que je puisse terminer ma phrase, Mr Goujat s'interpose, et d'une voix furieuse me dit.
- Comment osez-vous mal parler à mon meilleur ami mademoiselle Roy? Comment ça meilleur ami ? J'avais déjà du mal à m'en remettre de sa présence et là il ne me sort qu'ils sont meilleurs amis, mais d'où ? Et puis de quoi je me mêles?
- Je ne vous ai pas parlé monsieur Renan, cela ne concerne que votre meilleur ami et moi !
- Ava s'il te plaît ? Laisse...
Je reprends mon sang-froid et prends sur moi, mais je ne réussis pas à canaliser la colère que je gardais au fond de moi depuis tant d'années.
- S'il te plaît, quoi ? Tu as abandonné Lise BON SANG, elle avait besoin de son grand frère Michael, elle avait besoin de son pilier !
- Elle avait nos parents me dit-il avec une voix triste.
- Va te faire foutre Michael ! Tu sais combien elle a pleuré de ton départ ? Tu as disparu du jour au lendemain sans rien dire, sans un mot, tu l'as abandonné parce que ton père ne t'a pas cru ! Écoute, je ne veux pas faire de scandale ici, tu as fait ta route maintenant, laisse-moi faire la mienne. Au revoir Michael.
- Ava attend... Il essaie de m'arrêter, il réussit, mais je l'arrête avant qu'il ne prenne la parole.
- Il y avait une époque où Lise et moi nous t'attendions, mais plus maintenant ! Tu as séparé les trois mousquetaires, tu as brisé une amitié en béton ! On était que des gosses, tu étais notre modèle, mais tu es partie comme un lâche lui dis-je avec une larme dans les yeux.
Mr Goujat ne comprenait pas ce qui se passait, il était spectateur de notre discussion, puis il finit par prendre la parole. Évidemment il peut pas fermer sa bouche lui, on lui a pas sonné à ce que je sache!
- Michael, tu la connais ?
- Oui, ma soeur et elle sont meilleures amies depuis l'enfance. Elle a pratiquement grandi avec nous, mais...
- Mais comme un lâche, il a fui ses responsabilités ! Que disais-tu ? On est si fort ensemble, rien ne pourra nous séparer, c'est un lien incassable qui nous unissait ? Où étais-tu quand ton père se faisait insulter ? Où étais-tu quand on malmené ta soeur et ton petit frère ?
- Ava pardon, j'ai essayé de joindre Lise, mais vous étiez déjà partie.
- Pardon ? Je ris sarcastiquement dis moi avec ton pardon, tu peux réparer les blessures de Lise ? Peux-tu nous faire oublier ces horribles images ? Non, tu ne peux pas alors ton pardon, tu peux te le mettre où je pense ! Je me tourne vers Mr Goujat qui est surpris de voir la scène devant lui, et je lui demande je vais séjourner où ?
Il prit du temps pour me répondre et me dit on vous a attribué un appartement à Manhattan, les coordonnées et l'adresse ont été envoyées sur votre téléphone.
Je ne regarde pas Michael qui avait envie de me parler, je remercie Mr Renan et prit le premier taxi que je trouvais. Je ne voulais pas que Mr Renan me voie comme cela, désemparé, mais Michael est mon passé, une personne à qui j'ai accordé beaucoup d'importance. J'étais amoureuse de lui, un amour de gamine évidemment. Nous avions 15 ans Lise et moi, et Michael étaient en Terminale alors que nous on venait d'arriver au lycée. Michael était capitaine de football américain, Lise, cheerleaders et moi j'étais, j'étais rien ! Je n'aimais pas m'afficher au lycée, je ne faisais partie d'aucun club. Du coup, j'avais beaucoup de temps libre, je venais assister aux répétitions de Lise, et en même temps je regardais Michael jouer. Je savais que je ne lui étais pas insensible, à la fin du premier trimestre, on sortait ensemble. Il était mon premier amour, le premier garçon à qui j'ai offert mon premier baiser, mais tout à changer du jour au lendemain. Il est parti sans prendre bagage, sans un mot, rien. Un mois plus tard on a apprit qu'il a eu une amourette avec une fille du lycée et sois disant, il l'aurait violé. Je savais que c'était faux, mais qui allait croire un homme. Lise se faisait malmener au lycée, tellement qu'elle a dû changer de lycée. Son père qui clamait l'innocence de son fils se faisait insulter, leur maison taguée, leur voiture saccagée, c'était un véritable enfer. Arriver en terminale, j'ai intégré l'équipe de cheerleader, ce qui m'a permis de me rapprocher de la garce qui a accusé à tort Michael. Après des périples, on a pu prouver l'innocence de Michael, mais toujours aucune nouvelle de lui, jusqu'à ce que son père apprenne qu'il s'était engagé dans l'armée. À mon avis, il a été lâche, il ne nous a rien dit, on aurait pu l'aider, mais à croire qu'on ne comptait pas pour lui. Des larmes coulaient sur mes joues involontairement, je ne sais même pas pourquoi d'ailleurs. Tout cela faisait partie de mon passé, d'un passé que je me suis promis d'oublier, mais à croire que c'est impossible d'oublier son passé, on peut faire juste faire semblant. Le taxi me dépose devant un immense building, et je le paye, il sort ma valise et je me dirige vers la loge du gardien.
- Bonjour monsieur, je suis Avalon Roy...
- Oui oui Miss Roy, Mr Renan, m'a fait part de votre venue, vous avez le duplex au dernier étage, suivez-moi.
Je le suis et il m'emmène jusqu'à l'ascenseur. Il appuie sur le 8 et une musique se fait entendre dans l'ascenseur. À la première écoute, j'ai reconnu que c'était du Mozart, Symphonie n°40 molto Allegro.
- C'est du Mozart n'est-ce pas ?Le gardien me regarde et sourit.
- Oui, en effet, comment vous l'avez su?
- C'est l'une des symphonies les plus jouait et elle est très reconnue, et aussi parce que j'ai fait plus de dix ans de piano, c'est l'un de mes morceaux préférés.
Il acquiesce et je profite de ce petit moment de détente dans l'ascenseur, moment qui ne dure pas puisque les portes de l'ascenseur s'ouvrent directement sur un appartement. J'étais surprise, je n'avais jamais vu ce genre d'appartement, la vue était magnifique, une baie vitrée longée le mur me donnant accès sur la ville de Manhattan. Le gardien me montre la cuisine tout équipée, c'est la cuisine de mes rêves, j'ai toujours rêvé avoir une cuisine comme celle-ci, mais avec Lise, on ne s'est dit que pour notre appartement, il faudrait quelque chose de plus soft, alors que là tout y est, lave-vaisselle, réfrigérateur, machine à café interactive. Ensuite, il me montre la chambre, où se trouve au milieu un lit kingsize, et devant le lit, une vue imprenable sur la mer, un dressing room, une salle de bains avec baignoire et douche à l'italienne. La baignoire se trouvait au milieu de la pièce, elle était blanche et les accessoires étaient d'une couleur or magnifique. Le carreau d'un blanc étincelant, je croyais rêvé. Tout était si parfait, si beau, si bien organisé, je ne sais pas si c'était voulu, mais c'est l'appartement de mes rêves. Mais je redescends sur terre, cet appartement sera mien que pour quelque temps, plus vite je finis avec Mr Renan et plus vite je retourne en France, et continuer de vivre ma vie. La visite est terminée, le gardien me tend les clés et me prévient
- Je vais vous noter le code de l'ascenseur, chaques résidents en a un, cela permet de sécuriser l'appartement, et de veiller qui entre et sort. Sans ce code personne ne peut entrer. J'acquiesce et il s'en va avec un sourire.
Je dépose ma valise et je me poste devant la baie vitrée, je regarde au loin pensive, quand mon téléphone sonne. Le nom de Lise s'affichait ainsi que sa photo, où elle posait avec un regard de sphinx. Je décroche, mais avant même que je dise allo, elle parle.
- Merci pour ton mot, très charmant, me dit elle cyniquement.
Je lui avais laissé un mot avant de partir, lui disant :
Nuit torride avec Apollon = MST assurée si pas protégée.
Ps : Ramasse ton string qui te sert de culotte et ton soutif !
Bisou, tu vas me manquer !
Xxx.
- Alors, tu t'es amusé ?
- Tu n'imagines pas comment, je crois que c'est la première fois qu'un mec me fait autant planer, mais le mec, il a assuré hier soir.
- Mdr ça va redescend sur terre !
- Rabat joie.
- Je sais, c'est mon deuxième prénom.
- Bref, ça va, tu es installé ? Comment s'est passé le vol ?
- Oui, je suis installé, le gardien vient juste de me donner les clés, l'appart est magnifique, la personne qui a fait le design connaît son métier, c'est l'appart de mes rêves, tu le crois sa Lise ?
Je lui explique la maison et lui promet de lui envoyer des photos, elle sent mon excitation quand je lui parle de l'appart, mais ma meilleure amie me connaît bien mieux que je ne me connais moi-même.
- Ava, ça va ? Je sens que tu es contente de l'appart, mais tu ne me parles que de cela, tu me cacherais quelque chose ?
- Non, voyons, qu'est-ce que j'ai à cacher ? Dis-je d'une voix rassurante, ce qui est bien quand on est Avocate, c'est que l'on apprend à cacher ses sentiments, mais parfois cela ne fonctionne pas.
- Avalon qu'est-ce qu'il y a ? me demande t-elle inquiète
J'allais lui répondre quand l'interphone sonne.
- Lise, je te rappelle
- Mais.... Sans même lui laissé le temps de me répondre, je me dirige vers l'interphone, et je réponds.
- Miss Roy, je vous informe que quelqu'un monte pour vous voir.
- D'accord, merci.
Je dépose mon téléphone sur la table basse à côté du canapé, j'entends le bruit de la porte de l'ascenseur, et c'était Michaël. Un sentiment de colère monte rapidement en moi, mais comment il ose se pointer devant moi.
- Qu'est-ce que tu fous là Michaël ?
- Ava, j'aimerais que l'on s'explique ? dit il calmement
- Tu veux m'expliquer quoi ? Que je ne n'étais pas assez importante pour toi ? Que tu ne m'as pas fait confiance ?J'ai menti à ta soeur, à ma meilleure amie pour notre relation et elle ne le sait toujours pas, et toi ce que tu fais ? tu me laisses dans l'ombre, tu pars ?
- Ava, je ne pouvais rien te dire, je savais que tu avais des problèmes dans ta famille, je ne voulais pas t'ennuyer avec ces histoires. Par la même occasion, j'aimerais te remercier, c'est grâce à toi que mon nom a été lavé de toute accusation. Je le regarde furieusement.
- Je ne l'ai pas fait pour toi ! Je l'ai fait pour Lise, pour ta famille. Même si tu n'as rien fait, tu es partie comme si tu t'auto-accusais.
- C'est vrai, je me suis comporté comme un con. Je l'avoue et je l'assume, mais tu aurais fait quoi à ma place, je voulais éviter un scandale...
- Ah oui c'est que s'enfuir, c'est mieux dis-je ironiquement ce que j'aurais fait ? Je parlerais à mon père, je sais qu'il ne t'a pas cru aux premiers abord, mais il était le premier à te défendre devant tout le monde, ou je parlerais à Lise. Elle t'aurait sortie de ce pétrin, mais toi tu l'as abandonnée.
- Je suis désolé. Il baissa les yeux, je voyais qu'il s'en voulait, mais que pouvais-je faire d'autre.
- Mais ce n'est pas à moi que tu dois demander pardon, c'est à Lise, à tes parents, à tes frères et sœurs. Surtout à Lise, car quand tu es parti, elle n'avait plus de repère, elle n'avait plus son grand frère, avec qui elle s'amusait, avec qui elle aller en cachette au square, qui lui a appris à conduire, qui l'emmenait où elle voulait, qui la remettait à sa place quand elle allait de travers. Après ton départ, je l'ai soutenue, j'ai fait de mon mieux pour qu'elle ne ressente plus ta présence, elle allait mieux même si au fond, je voyais que tu lui manquais.
Michaël avait les larmes aux yeux, ces beaux yeux bleus qui me faisaient tant rêvé autrefois. Même si j'étais en colère contre lui, il reste quand même une des personnes que j'ai aimées sincèrement. Je m'approche de lui et le serre dans mes bras. Après quelques instants, je me détache de lui, il me sourit.
- Tu as beaucoup changé, j'aime bien cette nouvelle Avalon, franche, autoritaire. Ray m'a dit, comment tu lui répondais, et crois-moi, t'a de la chance qu'il ne t'ait pas encore viré me dit il, en rigolant.
- Oui, les circonstances ont fait que j'ai dû me durcir pour ne plus souffrir. Ray ? Je lui demande surprise.
- Oui, Rayan mon meilleur ami.
- Ne me parle pas de lui, c'est un goujat non, mais attends, il se prend pour qui lui.
- Tu sais, il est assez lunatique, et à une forte personnalité, c'est un dur à cuire, mais tu sais, il n'a pas toujours été comme cela. Avant c'était un garçon charmant, et même si maintenant il est froid et paraît inexpressif, il a de nombreuses qualités et de nombreux atouts sous sa manche.
- Ça va, ça va... Tu vas me dire aussi que c'est un homme influent, il a bâti un empire à un jeune âge, etc... la confiture sur la tartine, arrête de faire son éloge, surtout pas en ma présence, c'est bon...
- La confiture sur la tartine ? Il me demande en souriant.
- Oui, bah tu ne vas pas passer du beurre sur son dos non plus ! J'en ai eu assez à mon cabinet, ce n'est pas non plus une icône !
- Mais... justement si c'est une icône, c'est, l'homme élut le plus sexy de l'année deux fois consécutives, il a le goût de la mode...
- Ok stop ! Tu arrêtes, je ne le supporte pas, ce n'est pas la peine que tu viennes me dire qu'il est parfait. Ça m'énerve pourquoi tout le monde le vénère à ce point, c'est un homme sans aucuns savoir-vivre. Regarde ce que ton vénéré ami a fait, il m'a marqué le bras. Je lui montre ce qu'il m'a fait, et tout d'un coup il arrête de sourire, il me regarde et puis reprend un visage souriant.
- Je ne le vénère pas ok ! J'ai, moi aussi, fait mon parcours et j'en suis fière. Il faut que j'y aille, donne-moi ton numéro, j'aimerais bien te revoir.
- Je... bon ok, mais à une condition, si ton « ami » te demande des choses sur moi, c'est motus et bouche cousu. J'hésitais à donner mon numéro vis-à-vis de Lise, je ne sais pas comment elle allait réagir, quand elle va apprendre que son "grand-frère" est revenu. Elle a mis du temps à se reprendre et a essayer d'oublier l'abandon de son frère.
Il acquiesce et je lui donne mon numéro, ensuite l'accompagne à la porte, pardon non à l'ascenseur. Il me sourit une dernière fois avant de repartir. J'avais faim, et évidemment il n'y avait rien dans les placards, je me change, et je prends mon manteau, car il fait un peu froid le soir dans les rues de New York. Je demande au gardien d'appeler un taxi pour moi, dix minutes après, le taxi était là. Je décide de partir aux 21 clubs, ce restaurant est un 4 étoiles, j'y venais souvent avec ma mère. Normalement, il faut réserver un mois à l'avance, car c'est hyper huppé comme endroit, mais je connaissais le gérant du restaurant. J'arrivais enfin à destination, je rentre et je demande à parler chez le gérant. Un homme dans la cinquantaine vient et dès qu'il m'aperçoit, il me sourit.
- Mais voyons regarder qui est là ?
Il m'embrasse et me demande comment j'allais, on a parlé pendant au moins quinze bonnes minutes, puis il m'emmène à la place habituelle où ma mère et moi on s'asseyait toujours.
- Je m'en souviens comme si c'était hier Ava, je sais que cette place est symbolique pour toi. Après le drame...
- Richard s'il vous plaît, c'est une phase de ma vie que j'aimerais oublier. Le fait d'évoquer mon passé ne me plait guère, pendant toutes ces années passés en France j'ai essayé de me construire une nouvelle identité, mais je sais qu'au fond de moi je ne pourrais jamais oublié ce qui s'est passé cinq auparavant! Je les pardonnerais jamais, c'est une promesse que je me suis faite, et je m'y tiendrais advienne que pourra. Dans la vie, il y a deux choses que je déteste: les menteurs et les hypocrites. Et ces personnes entrent dans les deux catégories.
- Je comprends, il me fait un sourire et puis s'en va, avant de me dire si tu as besoin de quoi que soit, tu m'appelles, et comme toujours, le restaurant reste ouvert pour toi, tu y viens quand tu veux.
Je le souris à mon tour et il s'en va, un serveur vient et me montre le menu.
- Mademoiselle aimerait, un vin pour accompagner son repas ?
- Oui, est-ce que vous avez le grand cru du Domaine Leroy Musigny ?
- Bien sûr, je vous l'amène tout de suite.
Il part et je regarde le menu et je choisis, le serveur revient avec une bouteille de vin, il en verse un petit peu dans mon verre pour que je puisse goûter. Je hoche la tête pour lui confirmer et je lui dis que je prendrais des côtes de boeuf avec une cuisson à point dans sa piscine flambée, accompagné de riz. Le repas se passe divinement bien, le bœuf accompagné d'un bon vin rouge, c'est juste divin. Je prends une bouchée quand je sens que quelqu'un me regarde, vous savez ce frisson que vous ressentez quand quelqu'un vous observe. Je lève la tête et vois en face de moi Mr Renan et une de ses conquêtes, je suppose. Elle était belle, brune, assez grande, mais elle était de dos, je n'ai pas pu voir son visage. J'arrête d'observer la fille qui accompagnait Mr Renan, quand nos regards se sont croisés. J'étais comme envoûté, je ne pouvais pas me détacher de ses beaux yeux miel. Il me regardait, maiscontinuait de parler avec la demoiselle qui était avec lui. Nos regards se sont séparés quand le serveur est venu me voir, pour me demander si je voulais un autre verre de vin. Je refuse, un verre s'est suffisant, je finis de manger, et j'appelle à l'addition. Deux minutes après un serveur vient et me tend la note. Je sors mon chéquier, ainsi que ma carte d'identité, je signe et le lui tends. Il me fait un sourire que je rends avec plaisir. Je sentais toujours son regard sur moi, j'essayais de le comprendre ce bougre, tantôt il me parle mal et me malmène, tantôt il me regarde comme s'il allait me dévorer, il est vraiment bipolaire. Le serveur revient et me tend un paquet en me disant que le gérant m'en fait cadeau, je l'ouvre et voit la bouteille de vin et l'année exacte de ma naissance. Ma mère adorait ce vin, car il a été vieilli de seize ans, mon âge avant qu'elle ne parte et me laisse seule. Je remets la bouteille dans le sac et je pars sans prendre garde aux regards curieux de Mr Renan. Je décide de me balader dans les rues de Manhattan et puis je rentre chez moi à pied, un peu de marche me ferait du bien. Je rentre, je prends une douche et je vais me coucher, ne sachant pas qu'elle tempête arrivait aller tomber sur moi demain.
Mon réveil sonne, je me prépare, je mets un débardeur taupe de chez Dior, une veste noire de chez H&M's et un pantalon droit noir de chez Channel et des talons aiguilles noirs. Je ne voulais pas mettre de tailleurs, une première pour moi, mais je repense à ce que Lise m'a dite. J'allais partir quand la porte de l'ascenseur s'ouvre, j'étais choquée, plutôt étonnée de voir qui se tenait devant moi...
À SUIVRE ...
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