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Chapitre 9 :Dixon


Plus que quelques heures avant la fin de cette énième journée de boulot. Une fois de plus, je suis extrêmement fatigué. La seule pensée d'une bonne douche chaude, et de mon lit moelleux, suffit à me booster pour le reste de l'après-midi. Je range les équipements de boxe qui traînent par terre lorsque j'entends la voix de Max m'appeler.

Déposant les dernières affaires, je me dirige vers l'accueil sûrement pour apporter des conseils. La silhouette d'une femme s'impose à moi. Elle est de dos, je ne peux apercevoir que ses formes. Si nous avons été créés avec des yeux, c'est pour admirer. Et je peux vous dire que les miens apprécient ce qui se présente devant moi.

Elle finit par se retourner vers moi, me permettant de distinguer enfin son visage. Lorsque ses yeux se posent sur moi, mon corps se stoppe. Je pourrais reconnaître son regard bleu-gris n'importe où. Comment est-ce possible ? Quelle était la probabilité de la recroiser ? Sûrement très faible. Mais alors qu'elle vienne à la salle, c'était pratiquement irréaliste. Elle semble aussi surprise que moi, ce qui me rassure. Ce n'est pas une groupie ou quelque chose du même genre quand même ?!

— Qu'est-ce que tu fais ici ? demandais-je avec véhémence.

— Vous vous connaissez ?

Max s'immisce dans notre conversation, mais je ne l'écoute pas davantage. Mon intérêt se tourne vers cette jeune femme qui peine à trouver ses mots.

— Et bien... je.. Enfin, bégaie cette demoiselle.

— Tu te souviens de la fille que j'ai failli renverser ? La voilà, expliqué-je simplement à mon meilleur ami.

— Pour une surprise, c'en est une, répond Max un brin choqué par cette révélation.

Il n'est pas le seul, je me questionne sur sa venue. Était-elle planifiée ? Je m'interroge, la revoir me fait plaisir, oui je sais, c'est étrange pour une personne que je ne connais pas, mais est-elle là par hasard ? Il m'est impossible de ne pas le sonder, ma curiosité prend le pas.

— Pourquoi es-tu ici ? Tu me suis ? Je lui demande sur un ton dur.

— Non, je.... je suis étudiante et en cherchant une salle à mi-chemin entre mon appartement et ma faculté, celle-ci semblait parfaitement convenir. Je ne savais pas que tu travaillais là, et en plus quand je suis venue la première fois tu n'étais pas présent. Je ne pensais pas à mal en revenant.

Une coïncidence ? Pour en être une, c'en est une ! Ma mauvaise humeur est partie à la fin de sa tirade. Je la vois se dandiner de gauche à droite, elle semble en proie au doute et à la peur, ce qui m'étonne. Nous n'allons pas la manger. Elle est en sécurité ici.

— Vous allez me virer ?

C'est donc pour cela qu'elle est mal à l'aise, elle pense que nous allons le renvoyer pour ce malentendu.

— Bien sûr que non..., affirme Max

— Ambre, je m'appelle Ambre.

Ambre, je souffle son prénom sans le contrôler, j'aime la façon dont il roule sous ma langue. Secouant la tête, je cesse de divaguer et me concentre.

— Tu es la bienvenue dans notre salle, n'est-ce pas Dix ?

Je reçois un coup de coude dans les côtes de la part de mon ami, un grognement s'échappe de mes lèvres, signe que je n'affectionne pas spécialement son geste. Je finis par acquiescer ses dires. Mes yeux se posent sur son corps que j'apprécie, ses formes lui donnent un charme indéniable. Je la fixe sans réellement m'en rendre compte, sans lui répondre.

— Oui, tout le monde peut venir dans la salle, sans problème.

Une fois encore, Max me sauve la mise. Je ne sais pas pourquoi je ne parviens pas à reprendre totalement mes esprits depuis que j'ai croisé son regard.

— Je vais t'accompagner vers les vestiaires pour que tu puisses te changer, propose Max.

— Tu m'as déjà fait visiter la dernière fois, je pense pouvoir me débrouiller seule, affirme-t-elle avec conviction détonnant avec sa peur au début de notre conversation.

— D'accord, n'hésite pas si tu as besoin.

Elle hoche la tête et prend la direction des vestiaires, la tension qui régnait dans mes épaules se dissipe d'un seul trait. Je lâche une grosse expiration, complètement perturbé par ces précédents évènements.

— Il va falloir que tu m'expliques ce qui vient de se passer, intervient Max sur un ton sans appel.

— Sincèrement, je ne sais pas par où commencer.

L'œillade de mon ami ne semble pas me laisser la possibilité de m'échapper. Il me connaît trop et cela joue en ma défaveur aujourd'hui.

— Tu devrais commencer par les regards insistants que tu n'as cessé de lui lancer durant toute la conversation.

Merde, je me suis grillé comme un débutant. Moi qui pensais être discret, je me suis bien fait avoir. Il va falloir que je trouve une diversion pour essayer de passer à autre chose et espérer qu'il oublie ses interrogations.

— N'importe quoi, tu délires. Je regardais le potentiel d'évolution qu'elle avait. Sinon, tu as eu des échos concernant les nouvelles machines, les clients les apprécient ? le questionné-je.

— Dix, dis-moi depuis combien de temps on se connaît ?

Ça commence mal, je me doute que je vais me faire remonter les bretelles pour avoir tenté d'esquiver sa vraie question.

-22 ans, grognais-je tel un enfant pris sur le fait.

Je connais pertinemment où il veut en venir et je sais déjà que je vais le détester.

— Ouais 22 ans, et tu penses encore pouvoir me berner aussi facilement ? Qu'est-ce qui s'est passé avec cette fille au juste ? insiste-t-il

— Rien, j'ai failli la renversé il y a quelques jours. Lorsque je suis sortie pour aller voir si elle allait bien, son regard s'est posé dans le mien. Ses yeux bleu-gris m'ont hypnotisé pendant plusieurs minutes. Et depuis ce jour, ils me hantent, je pense, à elle le soir alors que je ne devrais pas. Il faut avouer que la probabilité pour la revoir un jour était mince, pourtant elle est là devant moi et je n'arrive pas à parler.

Max hoche la tête durant ma tirade, comprenant mieux mes réactions. Heureusement que cet homme est dans ma vie, il m'aide à voir plus clair lorsque je m'enfonce dans l'obscurité.

— Ce n'est pas une mauvaise chose. Tu pourrais l'inviter à prendre un café, ou bien lui donner quelques cours un brin plus privés.

Mon meilleur pote a toujours le don pour trouver des idées saugrenues. Il est hors de question que je fasse cela, cette fille va penser que je suis dingue si je lui suggère quelque chose.

— Tu deviens maso Max, je ne la connais pas, lui proposer un rendez-vous ou quoi que ce soit d'autre, c'est un peu trop tôt. Elle va sûrement me prendre pour un fou ou un pervers, affirmé-je.

— Alors, rapproche-toi d'elle ici, en utilisant ton rôle de coach. Histoire, de voir si vous vous entendez bien ou plus, si affinités, m'énonce-t-il en me faisant un clin d'œil.

Je me marre, il parvient à détendre une situation si facilement. Son idée n'est pas si bête et mérite d'exister, mais je vais plutôt le destin faire et les choses arriveront toutes seules. Si le destin l'a remise sur ma route alors je lui fais confiance pour que cela se reproduise souvent.

— On verra, je laisse le temps faire son œuvre.

— Elle vient juste de sortir, tu devrais lui prodiguer des conseils. Profites-en !

Je la vois traverser la salle mal à l'aise par cet environnement sûrement méconnu. Son legging de sport moule parfaitement ses hanches, ne m'en voulait pas, je suis un homme faible. Elle paraît perdue et ne sait pas trop par quoi commencer. Ma déformation professionnelle ou bien l'envie me pousse vers elle. Le peu de clients présents ne semble pas nécessité mon aide.

— Tu as besoin d'aide ?

Elle sursaute, mince ! je ne voulais pas l'effrayer. Dos à moi, je vois ses épaules tressauter de peur, de méfiance, je ne saurais pas le définir. Elle finit par se retourner vers moi, ses yeux balaient mon visage, une fois de plus, je tombe à nouveau sous le charme de ce sublime regard.

— Je... je ne sais pas par quoi commencer, admet-elle gênée.

— Tu apprécies quoi comme exercice ?

À défaut d'en apprendre plus sur elle, je peux au moins faire mon travail en le guidant.

— Je n'en ai jamais fait alors...

Mince, ma tâche va être plus complexe que je ne le pensais.

— D'accord, tu as choisi une formule avec Max lors de ta première venue ? l'interrogé-je pour définir davantage les enchainements que je peux lui faire faire.

— Oui, je veux faire de la self-défense, et il m'a conseillé la boxe.

— Bien, alors on va commencer doucement, tu vas faire une dizaine de minutes de footing sur le tapis à allure moyenne. Puis tu feras quelques étirements. Ensuite, je t'apprendrais quelques mouvements de base. On ne va pas pousser trop loin pour cette fois, car tu n'es pas habitué. Pendant les premières séances, tu auras des courbatures importantes, mais il ne faut pas abandonner.

Je reprends mon rôle avec plaisir, parler sport est une de mes grandes passions à en juger mon travail. Alors l'informer me plaît, cela créera du contact entre le coach et le client. Et aujourd'hui, ce n'est pas n'importe quelle abonnée qui est face à moi. Je repense aux dires de Max, peut-être, que je pourrais me rapprocher d'elle en l'aidant.

— On dirait que le supplice m'attend, rigole-t-elle.

Un sourire en coin prend place sur mon visage, j'aime bien ce type d'humour. Je vois qu'elle commence à se détendre avec moi, un premier pas vers sa confiance. Ses épaules ne tressautent plus comme au début de notre discussion. Sa poitrine, s'abaisse plus lentement, signe que la peur est moins présente.

— La meilleure des tortures, on y devient accro tu peux me croire.

— Ça, je ne te le promets pas.

Cette fois-ci, c'est à mon tour de rire. Elle me plaît encore un peu plus comme si chaque nouvelle chose que je découvrais sur elle me donnait envie de lui parler davantage.

— Viens, on va aller voir ce tapis de course, je vais t'expliquer son fonctionnement.

— Je te suis. Dis-moi, quels jours les cours de défense se font-ils ?

Quand ce n'est pas Max qui remet ça sur le tapis, c'est une cliente. Moi qui pensais qu'elle oublierait, et bien je me suis lourdement trompé. À vrai dire, depuis notre dernière discussion avec mon acolyte, je me suis décidé à accepter de redémarrer les cours. Si cela peut contribuer à aider des personnes en détresse alors je dois le faire.

— Si tu veux toute la vérité, nous les avions arrêtés, et grâce à de nombreuses demandes dont la tienne, nous allons reprendre ce cours. Pour le moment, tu seras toute seule, mais je doute que cela dure longtemps.

— D'accord, tu pourras me dire les jours où je devrais venir.

— Tant que tu seras seule à ce cours on fera en fonction de tes arrivées. Une fois que d'autres personnes se seront greffées, ce sera sûrement deux fois par semaine les mardis et jeudis à partir de 18 h.

— C'est très gentil de ta part.

Son sourire me transperce, j'essaie de rester un maximum professionnel malgré cette présence féminine. Pourtant, je suis habitué à en côtoyer tout au long de la journée, mais elle bouleverse le cours de mes pensées. Je parviens tout de même à me concentrer et à lui expliquer le fonctionnement de sa future arme de torture.

— J'ai compris, je pense pouvoir me débrouiller seule.

— Si tu as le moindre souci, appelle-moi.

— Bien chef ! prononce-t-elle un peu trop rapidement si j'en crois la main qui vient se poser devant sa bouche, me tirant un rictus amusé.

Je finis par m'éloigner d'elle non sans jeter un coup d'œil de temps en temps. Elle est parfois en difficulté. Sa respiration est erratique, mais elle n'abandonne pas, chose que j'apprécie réellement. Elle veut aller jusqu'au bout, je ne sais pas ce qui la motive, mais en tout cas cela marche. Le client que je suis en train d'aider me rappelle à l'ordre, il faut que je me concentre sur mon travail et non sur cette fille. Au bout de cinq minutes, j'en ai fini avec lui, et me retourne vers elle. Et quand je vois son état, je me précipite vers elle. Lorsqu'elle descend du tapis, ses membres chancellent et en à peine deux secondes, je la rattrape.

— Tu tiens sur tes jambes ? la questionné-je avec inquiétude.

— Je crois oui.

Une fois que je suis sûr qu'elle demeure sur ses jambes, je la relâche. Je peux à nouveau percevoir de légers tremblements, signe que ses muscles n'acceptent pas encore l'effort. Petit à petit, elle ne ressentira plus cette douleur, j'espère que cet échauffement ne va pas la décourager.

— J'aurais dû te prévenir qu'après une telle course, il faut mettre le mode marche rapide puis lente pour que ton corps ne soit pas choqué par un arrêt brutal, m'exprimé-je gêné de ne pas avoir fait correctement mon job.

— Pour la prochaine fois, je le saurais ne t'inquiète pas.

Je vois bien qu'elle essaie de me rassurer, ce qui n'est pas gagné. Je vais m'en vouloir pendant un petit moment.

— Tu dois t'étirer sinon demain tu ne pourras plus te déplacer.

Dans ma tête, cette phrase paraissait normale, mais quand j'aperçois ses joues rosirent. Est-ce correct d'apprécier les réactions corporelles d'une personne que l'on connaît à peine ?

— D'accord et comment je dois procéder ? me questionne-t-elle.

— Tu étires ta jambe gauche en levant ton pied, talon sur le sol, et tu descends ta main droite pour le toucher. Toujours en la gardant tendue. Puis tu fais la même chose avec l'autre pied.

— Combien de fois dois-je le faire ?

— A deux ou trois reprises, à toi de choisir, essaie de faire une minute pour chaque jambe, la conseillé-je prenant mon rôle à cœur.

La voir exécuter ces gestes me perturbe un peu. Je détourne le regard pour ne pas apercevoir ses courbes généreuses. Heureusement, elle ne semble pas se rendre compte des réactions qu'elle provoque. Inconsciemment, je laisse un grognement s'échapper de mes lèvres, elle se redresse brutalement m'ayant sans doute entendu.

— Il y a un problème, je le fais mal ?

— Non c'est parfait, parfait. Soufflais-je. Il faut que je retourner aider un client, on se voit dans quelques minutes pour la suite de l'entrainement.

Je la laisse là sans même attendre une réponse, je dois faire autre chose pour m'enlever cette image de la tête. Je commence à partir dépanner le fameux abonné, lorsque Max m'interrompt dans ma lancée.

— Tu as mis mon idée en œuvre plus vite que prévu à ce que je vois.

— Je ne sais pas ce qui m'a pris, je ne peux pas décrocher mon regard de cette fille.

Elle a des yeux qui seraient capables d'hypnotiser tous les hommes, je n'ai pas pu m'empêcher de l'inviter. Pour garder ce regard rien qu'à moi.

— Tu sais qu'elle a un prénom quand même, ajoute mon meilleur ami.

— Ambre, murmurais-je

La manière dont son nom roule sous ma langue me plaît, je crois bien qu'elle m'intéresse un peu trop.

— T'es mordu mon pote !

Entre trouver une femme jolie et être attiré par elle, il y a un grand écart. Je la rencontre pour la deuxième fois à peine, est-ce envisageable de tomber sous le charme aussi rapidement ?

— Tu penses que c'est possible ?

Bien évidemment, je ne suis pas amoureux, mais je dois avouer qu'elle me plaît beaucoup. J'aime son sourire, ses magnifiques yeux, et ses belles courbes. Mais je sens que cette fille a besoin d'aide. Ses tremblements, dès que l'on s'approche, sa manière d'éviter de maintenir le regard trop longtemps lorsque l'on parle me montre qu'elle craint quelque chose ou quelqu'un.

— Il n'y a pas de durée pour qu'une relation se forme, que ce soit amicalement ou amoureusement. Mais conseil de meilleur ami, tu ne devrais pas la laisser filer. 

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Hey, 

Me voici de retour avec ce chapitre du point de vue de Dixon, quels sont vos points de vue préférés ? 

La semaine de travail a été assez intense, c'est pour cette raison que je n'ai pas pu publier, et j'ai remis en forme les idées de mes chapitres 9 à 13 pour que l'histoire ressemble à quelque chose. J'espère que vous allez apprécier. 

Bye Bye. 

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