Chapitre 30 : Dixon

Nous marchons depuis une vingtaine de minutes et Ambre suit le pas. Malgré ma vitesse un peu rapide, elle ne se plaint pas et enchaîne les pas. Cette balade sportive n'est pas seulement pour le plaisir de faire du sport, mais plutôt pour lui montrer un coin paradisiaque. Mes parents avaient l'habitude de m'emmener ici lorsque j'étais enfant. Et je m'étais promis de montrer cet endroit uniquement à une femme que j'allais aimer.

Alors même si notre rencontre est récente, depuis notre toute première discussion, c'est une sensation d'apaisement qui m'envahit dès que je suis près d'elle. Voyant que nous entamons une montée certes peu forte, je décide tout de même de ralentir le rythme. Même si je sais qu'elle n'aime pas montrer que l'effort est difficile pour elle, il m'est impossible de la voir souffrir inutilement.

– On est bientôt arrivé Dix, parce que je n'avais pas prévu de me lancer dans un trek durant mon week-end, râle-t-elle tout en expirant fortement.

Sa petite remarque me tire un sourire. Même si depuis notre rencontre, le sport fait partie de sa vie. Cependant, elle n'en est toujours pas une grande adepte.

Sa respiration est un peu plus hachurée qu'à l'ordinaire, alors, je décide de faire une pause bien méritée. Ambre ne se fait pas prier, et s'assoit par terre. Son comportement me fait rire, comme si j'étais en train de lui demande de gravir l'Everest. Sa petite bouille râleuse me donne encore plus envie de l'embrasser.

– On y est presque ma belle, tu verras cette marche en vaut le détour.

Je lui tends la main pour que l'on se remette en route et elle s'en saisit. Sentir sa peau contre la mienne me provoque des picotements si agréables que l'idée de me séparer d'elle est inenvisageable. Je ne la lâche pas pendant les dix minutes qui suivent jusqu'à ce que nous atteignions notre destination. Son corps ralentit en se rapprochant du bord.

Le sentier que nous avons emprunté nous a conduits en bordure de l'eau. Ce petit coin est époustouflant, je ferme les yeux pour inspirer une bouffée d'air frais et profite de ce moment de silence. Lorsque je me tourne vers elle, son regard est ébahi face à ce paysage. Je pourrais passer des heures à observer ce coin, mais plus encore à l'admirer elle.

– Comment as-tu découvert cet endroit Dix ? me demande-t-elle

– Mes parents avaient l'habitude de m'emmener chaque année, c'était un peu notre voyage rituel. Personne d'autre qu'eux ne le connaissait.

– Pas même Max ?

– Pas même lui, il le sait de nom bien sûr, mais depuis que mes parents ne sont plus là, je n'ai jamais eu goût à revenir.

– Alors qu'est-ce qui a changé ?

– Toi ! J'avais toujours espéré pouvoir amener la femme qui me rendait heureux ici et depuis le moment où je t'ai rencontré, je n'ai attendu que ça.

Son visage montre à quel point mes paroles l'ont touchée. La surprise laisse place à l'émotion. Des larmes perlent au coin de ses yeux. Celles-ci ne reflètent pas la tristesse, mais bien le bonheur. Elle s'empare de ma main et noue nos doigts. Avec mon pouce, je lui caresse le dos de la main. Nous restons à observer la vue, sans nous dire un mot. Ce silence n'est pas pesant, au contraire, il est ressourçant. Son corps se rapproche du mien et je la fais passer devant moi en l'entourant de mes bras. Mon menton se pose sur le haut de son crâne. Je n'aurais jamais pensé amener une femme ici, qui plus est la personne dont je suis amoureux.

Mon ventre se serre face à ce que je m'apprête à lui dire. Des mots qui ne sont jamais sortis de ma bouche pour une autre femme que ma mère.

– Ambre, depuis que tu es entrée dans ma vie, c'est comme si je parvenais enfin à respirer pleinement. Je ne me suis jamais senti aussi heureux. Je t'aime, d'un amour si fort Ambre, que je pourrais mourir pour toi ! lui chuchoté-je dans le creux de son oreille.

Mes mots sont sortis de ma bouche avant même que je réfléchisse. Peut-être que ma confidence est trop rapide, notre relation n'est pas si vieille que ça, pourtant, je devais lui dire.

Son corps se fige après ma révélation. Je n'entends pas le son de sa respiration. Une tension apparaît dans mon ventre à l'idée que ma déclaration ne lui ait pas plu ou qu'elle ne soit pas réciproque.

Elle se retourne et plonge son regard dans le mien, ses joues sont rosies et elle se mord la lèvre. L'envie de l'embrasser est bien trop forte, Ambre ne se rend pas compte de sa beauté, elle est si attirante. Mon corps réagit un peu trop vite à cette constatation et je dois prendre sur moi pour me contenir.

– Je t'aime Dixon, d'un amour qui me semble irréel, tellement j'ai l'impression de vivre une histoire unique, celle qu'on ne vit qu'une fois dans une vie, m'avoue-t-elle avec émotion.

Cette fois-ci ma patience est arrivée à sa fin, je plonge sur ses lèvres et l'embrasse passionnément. Ma langue caresse la sienne, je pose mes mains sur ses joues et approfondit davantage notre baiser. Nous ne nous freinons que pour reprendre notre souffle, mais quand les doigts d'Ambre passent sous mon sweat, je recule nous laissant tous les deux haletants.

– On doit arrêter ma belle sinon j'aurais du mal à me contenir et il n'est pas question que notre première fois se fasse au milieu d'un sentier.

Elle s'esclaffe face à mes paroles. Ses joues sont désormais rouges à cause de la prise de mes mains et de l'excitation. Le plus attirant reste sans nul doute ces lèvres gonflées par notre échange sensuel et passionnel.

Nous finissions par repartir en direction de l'hôtel, et mon imagination tourne à plein régime. J'observe son corps se tortiller sous le mien, ses halètements rempliraient la chambre. Voir son corps s'arquer de plaisir ou céder à l'orgasme. Je secoue la tête pour m'enlever ses images qui, je l'espère, seront l'ébauche d'une passion future.

Et effectivement, lorsque nous franchissons le pas de la porte, son corps pousse le mien contre celle-ci. Surpris par son audace, je lui donne les rênes. Elle attrape les pans de mon sweat et pose sa bouche sur la mienne. Une sensation de bien-être et d'excitation s'empare de moi. Mon haut ne fait pas long feu et le sien non plus. Je ris face à nos vêtements qui volent à travers la pièce. Je finis par reprendre le contrôle ne parvenant plus à laisser faire. Nos corps basculent sur le lit fait à la perfection et qui ne va pas le rester.

Les gémissements font échos dans la pièce, l'entendre éprouver du plaisir m'excite d'autant plus. Mes mains parcourent sa peau nue, seuls ses sous-vêtements tiennent encore le coup.

Plus pour longtemps...

Ma main se glisse sous sa culotte pour venir caresser son clitoris. Ambre se tortille, signe qu'elle prend du plaisir. Je continue de le titiller, en faisant des cercles plus ou moins rapides. Tout en plongeant mon regard dans le sien, je plonge un doigt dans sa moiteur. Très vite sa respiration s'accentue et son corps s'arque boute. Je tente d'en rentrer un deuxième pour augmenter son plaisir. Elle ne tarde pas à se tendre et à pousser un gémissement plus fort.

– Si tu savais à quel point tu es belle quand tu jouis.

– Fais-moi l'amour Dix, s'il te plait, je ne tiens plus, m'avoue-t-elle haletante après son orgasme.

Je l'embrasse et me positionne au-dessus d'elle. Je descends le long de son corps, cajole sa poitrine, l'étreins. Elle pousse des petits cris de plaisir. Je dépose des baisers sur son ventre et me glisse entre ses jambes. Ma langue lape son intimité et je la sens se tortiller. Ses jambes se resserrent contre ma tête et m'incitent à replonger ma langue dans son intimité. Après quelques minutes de torture délicieuse, je me redresse et cherche dans mon pantalon de quoi nous protéger.

Une fois le butin trouvé, je le déroule sur ma verge brûlante de désir. Mon corps recouvre à nouveau le sien, nos peaux se frottent faisant monter un peu plus la tension.

– Est-ce que tu es prête mon amour ? lui demandé-je pour m'assurer de son accord.

Elle hoche la tête en signe d'entente. Je la pénètre doucement que ça ne lui fasse pas mal. Ambre réagit aussitôt et se cambre pour me recevoir plus profondément. Je fais quelques vas et viens tendre pour commencer, mais cela ne semble pas lui suffire.

– Je t'en supplie vas-y plus fort, je ne veux pas que tu te retiennes.

Ces mots déclenchent en moi un raz de marée, je suis toujours doux, mais en même temps plus brutal. Son plaisir se fait entendre dans la chambre et je pense que les voisins aussi sont au courant de notre activité. J'accélère à nouveau le rythme et cause votre chute à tous les deux. Nos peaux sont recouvertes d'une fine pellicule de sueur. Je crois que je viens définitivement de trouver mon sport favori.

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Hey, 

J'espère que ce chapitre comblera l'attente, un autre arrive en fin de semaine. Il ne me reste que 4 chapitres à écrire avant la fin de cette histoire, je suis déjà nostalgique. 

Dites-moi ce que vous en avez pensé de ce chapitre.

Bye bye.