Hey hey hey ! Alors voilà. Miaouss32 a posé une petite question à ses lecteurs sur son Rantbook que j'ai trouvé très intéressante, car on a beau la poser souvent, en trouver une réponse satisfaisante est d'une difficulté surprenante. C'est pourquoi je me suis dit, après réflexion, qu'elle mériterait sûrement une petite partie dans mon RB.

     ✒️ Cette question, qui paraît très simple de prime abord, est : « Quel mot vous définit ? »

     📌 Quel mot. Ça pourrait donc être un adjectif, un nom commun, un verbe, un pronom, un adverbe, ou même une conjonction de coordination (oui, oui !).

🎨 Alors... Un mot qui me définit... Eh bien je dirais « Ailleurs ». Je suis ailleurs. Sans cesse. Lorsque je lis (très (trop d'après mon entourage) souvent), lorsque j'écris (il ne se passe pas un jour sans que je ne laisse glisser ma plume sur le papier) et SURTOUT lorsque je rêvasse (encore une fois, beaucoup trop régulièrement d'après ceux qui
m'entourent ! 😅).

     🌚 « Ailleurs », ou « indécise ». Parce que je ne cesse de me poser des questions pour leur donner moi-même plusieurs réponses, parce que je suis incapable de faire un choix, parce que ma vie se résume à un milliard de paradoxes. Et parce que je suis incapable de trouver un mot qui me définit. En fait, personne n'en est réellement capable, mais le véritable sens de la question qu'il est inutile de préciser est « quel est le mot qui vous définit le plus ? ». Mon existence, notre existence, se résume à une suite indéfinie de non-sens. De contraires. De synonymes. D'amis. D'ennemis. D'amour. De haine. De joie. De tristesse. De pluie. De soleil. De lumière. D'obscurité. De vous. De nous. De lui. De elle. De je. De tu. De vie de mort de blanc de noir de fraternité de solitude de paix de guerre d'hiver d'été d'automne de printemps d'enfance d'âge adulte de disputes de réconciliations de pertes de retrouvailles d'inondations de sécheresses. De nuit. De jour.

     Autrement dit, un mélange coloré qui tourne, qui bouge, qui s'emmêle, se démêle, s'entremêle. Tout est flou. On répond à une question pour s'en poser une nouvelle. On n'en comprend de moins en moins sur ce qui nous entoure.

     Et c'est ça qui est beau.