nos nuits s'effeuillent doucement
irrémédiablement
avalées par le jour et sa
glaciale clarté

luminescents rayons de froide chaleur
pour consumer mon cœur
cette bougie fragile
faite pour ne subsister que sous
la fontaine éthérée
de lumière obscure et tendre
de notre lune
de ma de ta
lune

car lorsque tu le contemples
cet orbe adamantin
de ton regard incandescent
il me semble presque que les flammes de ton
regard
reflétées par ce miroir craquelé
splendide
réchauffent mon âme glacée par
ces journées vides
abyssales
âme dont la seule délivrance
repose dans l'écho de ta voix apporté
par mes nuits

non

par les
nuits
car les étoiles sont libres

★☆★

No judgement, il est 04 : 06 (du moins au moment où j'écris ça, qui sait quand je vais le publier !)

Quand tu écris un poème au milieu de la nuit complètement rongée par la fatigue et que tu le postes sans réfléchir