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Chapitre final

Un mois s'était écoulé depuis les nouvelles de la victoire de l'alliance face à Safala et un beau matin, alors que le soleil brillait et qu'un petit vent chaud d'ouest faisait danser les feuilles des arbres, Jeongin revint de la ville en courant.

— Ils sont rentrés ! Le prince Chan et ses soldats sont rentrés !

Le palais fut soudain sens dessus dessous, tout le monde sortait dans la cour pour accueillir les rescapés de la bataille. Sana avait fondu en larmes dans les bras de Mina qui n'avait pas tardé à faire de même tandis que Chaeyoung avait senti son cœur s'emballer. Changbin devait être là aussi, elle en était certaine, il était en vie. Les trois jeunes femmes se frayèrent un chemin parmi l'attroupement de curieux et leurs cœurs s'arrêtèrent de battre lorsque les chevaux apparurent au bout de l'allée.

Chan était en tête, souriant mais l'air exténué, Seungmin était derrière lui, une belle balafre ornait sa joue gauche, et Changbin était à ses côtés pâle et visiblement amaigri.

Le prince fut le premier à descendre de cheval, acclamé par la foule, mais il se dirigea aussitôt vers le général et, avec l'aide de Seungmin, il l'aida à mettre pied-à-terre. Changbin hissa de douleur lorsque sa jambe toucha le sol et Chan héla des valets pour qu'ils viennent l'aider à marcher jusqu'à ses quartiers. Chaeyoung se précipita à sa suite.

— Qu'est-ce qui vous est arrivé ? demanda-t-elle en essayant de trouver les réponses elle-même en le scrutant des pieds à la tête.

Le général sourit, plutôt attendri par l'intérêt qu'elle lui portait tout en ayant un air sombre.

— Alors cette petite mission que je t'avais confiée gamine ?

— Résolue !

— Oh ! J'ai hâte d'entendre tout ça alors.

Chaeyoung le suivit, elle avait hâte de pouvoir se retrouver seule avec lui.

Chan avait coupé court aux questions de la cour, il avait besoin de repos mais avant tout d'un bon bain et ça, c'était la tâche de Sana. Ils se retrouvèrent dans la chambre du prince en attendant que l'eau chauffe et la jeune femme en profita enfin pour sauter au cou de son bien aimé.

— J'ai tellement eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose, pleura-t-elle le visage enfoui dans son cou.

— Mais je vais bien, ne t'en fais pas.

Il couvrit son visage et ses cheveux de baisers tout en la serrant dans ses bras. Puis le regard de Chan croisa celui de Mina qui se tenait un peu en retrait. Il lui fit signe de s'approcher, ce qu'elle fit sans se faire prier.

Le jeune homme cala Sana sous son bras droit et invita Mina de l'autre côté. Celle-ci ne se fit pas prier et se colla au corps de son époux avant d'aller chercher ses lèvres. Elle était soulagée de le revoir et heureuse.

Chan fit relever la tête à Sana pour l'embrasser à son tour avant de proposer :

— Est-ce que ça serait malvenu de ma part de demander à Mina de se joindre à nous ?

Les deux jeunes femmes échangèrent un regard entendu.

— Pas du tout.

***

On installa Changbin dans son lit après l'avoir débarbouillé et changé. Le médecin du roi était venu jeter un oeil à sa blessure et avait concocté une mixture à appliquer sur la plaie en cataplasme. Chaeyoung s’était proposée pour s'en occuper, et ce fut ainsi qu’ils se retrouvèrent seuls à deux dans la chambre du général. Elle appliqua consciencieusement la mixture sur la jambe du blessé avant de la recouvrir de bandages.

— Comment c'est arrivé ? demanda-t-elle alors que le silence se faisait pesant.

— J'ai pris un coup de hache pendant la bataille.

— De hache !

— Oui, les Safaliens sont plutôt du genre barbare. Enfin étaient.

— Pourquoi est-ce que vous avez mis tant de temps à revenir ?

Changbin soupira en croisant les bras derrière sa tête.

— Le temps de retrouver tout le monde, de soigner les blessés, de s'assurer que d'autres ennemis n'arrivaient pas, que les blessés soient en état de voyager, beaucoup de choses.

— Qu'a dit le médecin pour votre blessure ? demanda Chaeyoung en plaçant la dernière bande.

Le visage du général s'assombrit et il se redressa pour prendre la main de la jeune femme dans la sienne.

— Parle-moi plutôt de cette enquête.

Trop fière pour réaliser qu'il cherchait à éviter le sujet, Chaeyoung entreprit de lui expliquer comment, avec l'aide de Jeongin, elle avait réussi à démasquer le coupable. Elle passa bien entendu sous silence l'incident de la cave avec le valet.

— Je crois que le conseil attendait votre retour et celui du prince pour le juger.

— Hum, il peut bien patienter encore quelques jours, ça n'est clairement pas dans mes priorités, marmonna Changbin en caressant doucement les doigts de Chaeyoung.

Alors que le silence pesait de nouveau sur la pièce, Chaeyoung prit son courage à deux mains et se pencha au-dessus de lui pour aller l'embrasser. Surpris mais pas déçu, il se laissa faire, accompagnant paresseusement les mouvements des lèvres de la jeune femme et entrouvrant ensuite la bouche pour laisser leurs langues se retrouver.

En prenant soin de ne pas toucher sa jambe, Chaeyoung enjamba le corps du général pour se retrouver au-dessus de lui sans interrompre leurs baisers. Changbin était venu placer ses mains sur les hanches de la jeune femme, pas mécontent pour un sou de l'attention qu'elle lui portait.

— Vous m'avez manqué, soupira-t-elle entre deux baisers, et je crois que je vous aime.

Elle s'était jurée de le lui dire à son retour, ça n'était peut-être pas le meilleur moment mais au moins c'était dit. Changbin l'empêcha de l'embrasser à nouveau et il la repoussa délicatement.

— J'ai dit quelque chose de mal ? s'inquiéta aussitôt Chaeyoung en s’asseyant sur le général qui s'était redressé contre les oreillers.

Il lui replaça une mèche de cheveux derrière l'oreille.

— Tu ne devrais pas.

— Et pourquoi ça ?

C'était un peu gros, après tout c'était lui qui avait commencé à la séduire en premier.

— Je ne suis plus comme avant, soupira-t-il en lui caressant la hanche.

— Comment ça ?

— Cette blessure à la jambe, dit-il en l’indiquant, ça s'est infecté là-bas, le problème a été réglé au bout de plusieurs jours mais… Peut-être que je ne pourrais plus jamais marcher correctement, peut-être aussi monter à cheval. En bref, je risque de rester infirme toute ma vie, alors que toi, tu es encore jeune. Tu ne devrais pas rester avec quelqu'un comme moi, tu devrais-

— Vous avez du culot tout de même ! le coupa Chaeyoung, les doigts crispés sur son kimono. Vous me séduisez, vous me faites tomber amoureuse de vous et au moindre petit bobo vous voulez que je renonce ? Eh bien je suis désolée de vous décevoir mais ça n'est pas du tout dans mes intentions !

Pris de court, Changbin papillonna des yeux en la fixant avant de sourire. La jeune femme fit la moue, vexée de peur qu'il soit en train de se moquer d'elle.

— J'aime les filles avec du caractère, dit-il en lui caressant les hanches.

Si en étant consciente de la situation Chaeyoung était toujours certaine de ses sentiments, alors il aurait été stupide de mettre un terme à leur relation naissante. D'une légère pression, il l'invita à revenir l'embrasser, elle passa ses bras autour de ses épaules et ne se fit pas prier, mais elle marqua une pause après quelques minutes et sembla réfléchir.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— Est-ce qu'il y avait des femmes sur le campement ?

Changbin haussa un sourcil.

— Non pas du tout, pourquoi cette question ?

Avec un petit sourire taquin, Chaeyoung se colla un peu plus à lui avant de s'emparer de ses lèvres.

— Ça a dû vous manquer alors, les faveurs d'une femme je veux dire.

Le général croisa ses grands yeux de biche et il se mordit la lèvre.

— À vrai dire, c'est toi qui m'a manquée.

***

Après un bain plutôt mouvementé durant lequel Chan s'était occupé de Mina en compagnie de Sana, les trois avaient fini dans le lit princier, Chan ayant promis de s'occuper de la seconde comme il se devait malgré la fatigue. Il avait été agréablement surpris de découvrir que la relation entre les deux jeunes femmes avait évolué de la sorte, et il devait avouer que les voir s'embrasser et chercher à se faire du bien l'avait rendu fou, dans le bon sens du terme.

Malgré sa timidité toujours présente, Mina s'était montrée entreprenante, ravie d'être désormais capable de satisfaire son époux grâce au conseil de Sana.

Chan était allongé sur le lit, Sana sur lui et Mina derrière elle qui lui embrassait la nuque et les épaules tout en lui caressant les seins. Le prince n'en pouvait déjà plus de cette vision divine et il sentait qu'il n'allait pas tarder à venir à l'intérieur de sa maîtresse.

Chan caressa le corps de son amante, traçant le contour de ses seins pour descendre sur ses hanches avant de s'arrêter sur son ventre. Il trouvait qu'elle avait un peu plus de forme qu'avant.

— L'inquiétude causée par mon absence t'a donné de l'appétit ? la taquina-t-il.

— Pardon, je vais faire attention.

— Pas la peine, dit-il en se redressant pour l'embrasser, j'aime beaucoup comme ça.

Mina parcourut rapidement le corps de Sana des yeux, du moins de dos. C'était vrai qu'elle avait pris un peu de poids, cependant la princesse ne l'avait pas remarqué avant que son époux n'y fasse allusion.

Chan et Sana finirent par jouir en même temps ce qui fascina Mina qui comprenait vraiment que l'alchimie entre les deux autres changeait vraiment beaucoup de choses. Peut-être qu'un jour elle partagerait autant que ce soit avec l'un ou l'autre.

Le prince ayant besoin de repos, les deux jeunes femmes s'éclipsèrent pour le laisser dormir tranquillement. Elles se retrouvèrent dans la chambre de Mina et se recoiffèrent avant de quitter leurs quartiers.

Alors que Sana réajustait sa robe, Mina repensa aux paroles de Chan et se tourna vers elle.

— Sana ? Ça fait combien de temps que tu n'as pas saigné ?

Celle-ci eut un petit rire face à cette question surprenante, mais elle se fit plus sérieuse lorsqu'elle réalisa qu'elle n'avait pas la réponse. Elle aurait dû dire lors du dernier cycle lunaire sauf que ça n'était pas le cas. Elle se rendit compte de là où la princesse voulait en venir et se tourna vers elle.

— C'est impossible, j'ai appris comment gérer et je fais toujours attent-

Elle se coupa elle-même en réalisant une chose, il n'y avait qu'une seule fois où elle n'avait pas fait attention.

— Avant son départ ? demanda Mina alors qu'elle connaissait déjà la réponse à sa question.

— C'est impossible, et puis je n'ai pas les symptômes que les anciennes évoquent.

— Toutes les femmes n'ont pas les mêmes symptômes, du moins de ce que je sais.

À vrai dire, la prise de poids et le fait qu'elle était à fleur de peau étaient plutôt révélateurs. Face à l'air perdu de Sana, Mina lui tapota affectueusement l'épaule.

— Il faut que tu vois le médecin royal, il saura nous en dire plus.

— Mais, Chan il va… Enfin je n'ai pas le droit c’est contraire aux… C'est toi qui devrais porter son enfant, pas moi.

— Sana, je suis certaine qu'il sera très heureux, et je le suis moi aussi.

Celle-ci posa les mains sur son ventre. Est-ce qu'elle attendait vraiment l'enfant de Chan ?

***

Sous les conseils de Mina, Sana était allée voir le médecin royal. Pendant ce temps-là, elle avait été trouver Chan et le jeune homme avait justement quelque chose à lui dire.

— Pendant que nous étions dans la vallée, Seungmin a suggéré quelque chose lorsque Changbin et moi avons parlé du statut de Sana, mais avant de prendre une décision je voulais t'en parler.

— Oui ?

— Tu sais l'importance que Sana a pour moi, et j'aimerais… j'aimerais qu'elle devienne ma concubine si tu es d'accord.

Mina observa son mari quelques instants avant de lui adresser un large sourire.

— Cette idée me plaît beaucoup.

— C’est vrai ?

Il avait bien vu que les deux jeunes femmes s'appréciaient beaucoup, mais là il s'agissait quand même d'attribuer un statut officiel à Sana, mais visiblement, la princesse en avait l'air ravi. Elle déposa un baiser sur la bouche de Chan avant d'apercevoir Sana qui s'avançait au loin. Vu ses joues rouges et ses mains qui trituraient sa robe, Mina n’eut aucun doute sur ce que le physicien lui avait confirmé et elle tapota la cuisse de Chan.

— Ça tombe bien, je pense que Sana a quelque chose à t'annoncer aussi.

Le prince haussa un sourcil, pas certain de comprendre, il ne voyait pas ce que Sana pouvait bien avoir à lui dire qu'il ne savait pas déjà.

— Chan, il faut que je te dise quelque chose, marmonna-t-elle timidement une fois en face de lui.

— Je pense que Chan a quelque chose à te dire d'abord, intervint Mina en sachant très bien que la proposition du prince rassurerait la domestique.

— Oh ?

Le jeune homme lui prit la main et l'invita à s'asseoir sur ses genoux, il déposa un baiser sur sa joue et entrelaça leurs doigts.

— J'ai réfléchi et si tu es d'accord, j'aimerais faire de toi ma concubine Sana.

Il l'embrassa tendrement sur les lèvres avant qu'elle n’interroge Mina du regard.

— Je lui ai dit que j'étais d'accord, la rassura-t-elle en lui pressant la main.

Sana sentit les larmes lui monter et elle se mit à pleurer contre l'épaule de Chan qui la serra dans ses bras. Elle avait toujours pensé qu'elle ne pourrait jamais avoir un statut officiel auprès de lui et voilà que son vœu le plus cher se réalisait.

— Et toi ? demanda finalement Chan. Qu'est-ce que tu avais de si important à me dire ?

Le visage de Sana vira au rouge et elle détourna le regard tout en jouant nerveusement avec le lacet de la chemise en lin du prince.

— Eh bien je… Il se pourrait que avant ton départ pour la vallée, quand nous avons couché ensemble…

— Oui ?

— Il se pourrait que ce n'était pas un bon jour et que…

Malgré les explications peu claires de Sana, Chan semblait avoir réussi à décrypter une partie du message. Voyant qu'elle ne semblait pas décidée à terminer sa phrase, il se tourna vers Mina qui, une fois qu'elle eut un accord visuel de Sana, lui apporta une réponse.

— Je crois que Sana essaye de te dire qu'elle porte ton enfant.

Le visage de Chan s’illumina, il fit relever la tête à Sana en exerçant une pression sous son menton, cherchant à croiser son regard.

— C’est… c’est vrai Sana ?

— Le physicien me l’a confirmé juste avant que j’arrive.

— Mais c’est… c’est merveilleux !

Sana sembla à la fois surprise et rassurée par la réaction de Chan  et il la serra de nouveau dans ses bras avant de couvrir son visage de baisers.

— Je t’aime tellement Sana, lui dit-il avant de l'embrasser, et je suis très heureux.

Mina les regardait, attendrie par la scène. Elle n'était pas jalouse, elle était heureuse pour les deux personnes qu'elle aimait et elle savait qu'elle était importante pour eux aussi et qu'un jour ils partageraient des sentiments encore plus forts tous les trois, il fallait juste qu'ils se laissent du temps.

Comme s'il avait senti son raisonnement intérieur, Chan passa son bras autour des épaules de Mina pour la rapprocher de lui et il l'embrassa sur le front. La princesse sourit.

— Je vous aime, déclara Chan comme s'il était le plus heureux des hommes, et j'aimerais nos enfants tout autant.

Mina haussa un sourcil.

— « Nos » enfants ?

Il sourit en l'embrassant sur les lèvres.

— Tu m'as bien entendu.

Au moins le roi et la reine n'avaient plus à s'inquiéter, le royaume allait bien avoir un héritier, peut-être pas de la femme dont ils l’attendaient, mais ça, leur fils s'en fichait bien.


*FIN*

Et voilà, c'est la fin de cette histoire !
Merci de l'avoir lu, d'avoir voté et commenté, j'espère que ça vous a plu !
Il n'y a pas d'épilogue de prévu donc c'est vraiment la fin-fin 🤧
J'espère que ce dénouement vous plaît ☺️
Et à bientôt sur d'autres histoires ❤️

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