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Chapitre 3

Les deux amants restèrent enlacés sur la plage jusqu’au coucher du soleil, jusqu’à ce que Sana ne mette fin à ce romantique instant en se levant. Elle épousseta rapidement l’arrière de sa jupe pour en faire tomber le sable et s’étira en levant les bras au ciel.

— Il est temps de rentrer au château sinon les gardes vont se faire un sang d’encre pour toi.

Elle souriait mais sans oser regarder le prince.

Chan haussa un sourcil, un peu surpris par le changement d’attitude de la jeune femme. Mais finalement ça n’était pas si étrange que cela, elle savait cacher son mal-être derrière un sourire éclatant malgré les situations parfois difficiles.

Sana lui tendit la main et il la saisit avant de se lever. Ils remontèrent la plage jusqu’aux escaliers de pierres. La servante y récupéra ses souliers et les enfila avant de rejoindre les jardins du château.

Erhégon était un royaume entouré par la mer sur deux flans et par une chaîne de montagne sur le troisième. L’air y était pure, la nature luxuriante et les richesses nombreuses. Il faisait bon y vivre et Sana s’estimait encore plus heureuse de vivre au palais. Même si elle n’y était que domestique, elle ne pouvait nier avoir droit à un traitement de faveur au vue de son rôle particulier auprès du prince.

— Chan ? appela-t-elle alors qu’ils remontaient une allée main dans la main.

— Oui ?

— Que va-t-il advenir de moi après ton mariage ?

Le prince se figea et se frotta la nuque, mal à l’aise.

— Je ne sais pas encore.

— Ils ne me laisseront pas rester avec toi de toute façon. Mais j’espère que je n’aurais pas à retourner au village.

Chan déposa un baiser sur sa tempe.

— Je ferais tout pour que ça n’arrive pas, je te le promets.

Sana n’avait pas eu tort, les gardes avaient commencé à faire le tour du palais, heureusement que la domestique du verger les avait informés qu’elle l’y avait vu. Le dîner allait être servi d’ici une bonne heure, le prince avait donc largement le temps de s’offrir un bon bain chaud pour se détendre. Il en avait grandement besoin après tous les événements de la journée.

L’eau du grand bassin avait été rapidement chauffée et Sana avait préparé des serviettes ainsi que des vêtements de rechange au prince. Elle avait allumé quelques bougies et s’apprêtait à quitter la salle de bain lorsque Chan l’en empêcha en lui attrapant le poignet.

Il l'attira près de lui avant de fermer la porte, sans oublier de mettre le loquet afin qu’ils ne soient pas déranger.

— Reste avec moi.

Sana n’en fut pas surprise, il arrivait régulièrement que le prince réclame sa présence pour qu’elle l’aide à se laver le dos ou les cheveux. Mais ses intentions semblaient toutes autres. Il prit les mains de la jeune femme dans les siennes et l’invita à le déshabiller. Elle obtempéra et commença à défaire lentement la ceinture qui tenait les pans de son haut fermés. Elle fit glisser le tissu ouvragé de ses épaules et le déposa sur le dossier d’un des fauteuils qui se trouvaient dans la pièce. Elle s’attaqua ensuite à son pantalon. Le prince avait déjà retiré ses bottes en revenant dans ses quartiers et il observa les mains de sa domestique descendre le long de ses jambes.

Une fois qu’elle l’eut totalement déshabillé, ce fut à son tour. Chan défit le lacet dans le dos de sa robe, il plongea le visage dans le cou de Sana et y déposa de petits baisers tout en faisant glisser les vêtements sur sa peau claire. Il se permit de laisser une petite marque sur le haut de son épaule comme il aimait le faire.

Lorsqu’elle fut aussi nue que lui, Chan lui prit la main et la fit entrer avec lui dans le bassin dans le sol. Les joues de Sana s’étaient teintées d’un joli rouge non pas de gêne mais plutôt d'anticipation. Loin était le temps où ils étaient encore mal à l’aise l’un avec l’autre, leur relation particulière avait fait qu’ils avaient rapidement dû se sentir à l’aise en la présence de l’autre. Mais c’était loin derrière eux désormais.

Ça n’était pas la place qui manquait mais Chan écarta les jambes afin que Sana vienne s’y installer dos à lui. Il enroula ses longs bras autour du corps de la jeune femme et déposa des centaines de baisers sur le haut de son dos, ses épaules et son cou. Il attrapa ensuite la grosse éponge de mer reposant sur le bord et se mit à doucement frotter les jambes et les bras de Sana tout en continuant à la couvrir de baisers.

Celle-ci fit reposer sa tête contre l’épaule de son prince et ferma les yeux, elle aurait pu s’endormir en quelques instants. Leur conversation de la plage avait l’air si lointaine désormais, comme si le mariage n’allait jamais arriver, comme s’ils allaient pouvoir rester ainsi pour toujours, comme si rien n’allait venir se mettre entre eux.

Chan pressa ses lèvres sur le lobe d'oreille de Sana, lui arrachant ainsi un petit soupir de bien-être.

— Je t’aime, murmura Chan au creux de son oreille.

Sana se redressa ensuite pour se retourner et faire face à son prince. Il resserra les jambes afin qu’elle vienne s’asseoir à califourchon dessus. Il loucha un peu sur sa poitrine tandis qu’elle passait ses bras autour de ses épaules avant de se pencher en avant pour l’embrasser.

Elle se blottit contre son torse.

— Je t’aime aussi Chan.

Ce dernier la serra dans ses bras et lui caressa doucement le dos. Ils restèrent ainsi un long moment profitant simplement de la présence de l’autre.

Sana aida finalement Chan à se laver lorsque l’eau eut un peu refroidi.

— Je dois aller en cuisine, s’excusa-t-elle en se séchant.

Le prince l’embrassa alors qu’elle enfilait sa robe et il l’aida à l’attacher dans le dos.

— Dors avec moi ce soir, lui murmura-t-il à l’oreille en posant les mains sur ses hanches et en l’embrassant dans le cou.

Sana laissa échapper un petit gloussement après avoir frissonné et elle acquiesça en déposant un petit baiser sur ses lèvres.

***

Sana partageait parfois la table du prince mais ce soir-là, le roi et la reine avaient voulu dîner seuls avec leur fils, elle dût donc se contenter de manger avec les autres domestiques. Elle avait essayé de se couper des conversations des servantes. Les jeunes femmes n’avaient bien entendu que le futur mariage du prince à la bouche et la Sana devait feindre d’être aussi enjouée qu’elles pour ne pas crouler sous les interrogations et les regards suspicieux des autres domestiques. Elle avait peur d’imaginer ce que sa vie allait devenir une fois qu’elle ne serait plus au service direct de Chan.

Une fois son repas terminé, Sana alla prendre l’air dans les jardins, le prince n’allait certainement pas tarder à la faire appeler, mais elle ne voulait pas se rendre dans ses quartiers en avance sans savoir s’il en avait terminé avec le couple royal.

Elle s’était préparée depuis longtemps au moment où on lui annoncerait le mariage de Chan, mais rien n’était comparable au fait de l’apprendre pour de bon.

— Sana ! appela une des domestiques alors que celle-ci venait de s’installer au bord de l’une des fontaines des jardins. Le prince Chan te demande !

— Je viens.

Elle prit une profonde inspiration avant de retourner dans le palais. Le personnel ainsi que les gardes se faisaient moins nombreux après le dîner et les couloirs lui parurent bien vides lorsqu’elle traversa les quartiers du prince. Elle était d’abord passé par sa chambre qui se trouvait non loin de là pour revêtir ses habits de nuit. Elle alla ensuite frapper à une petite porte à l’arrière de la chambre, uniquement réservée à elle et quelques autres rares personnes. La voix du prince lui dit d’entrer et elle poussa la petite porte de bois pour pénétrer dans la grande chambre dans laquelle elle avait ses habitudes depuis six ans.

Chan était allongé sur son lit, simplement vêtu de son pantalon de satin pour la nuit et il fixait le plafond. Il se redressa dès qu’il aperçut la silhouette de sa domestique délicieusement mise en valeur par une robe en soie azur comme les eaux de la mer d’Erhégon. Il lui prit les mains et l’invita à le rejoindre sur le matelas. Sana ne se fit pas prier et s’installa dans ses bras vidant l’air de ses poumons à la sensation satisfaisante d’être à l'abri dans ses bras. 

— Comment s’est passé ton repas avec le roi et la reine ? demanda-t-elle en caressant le torse musclé du prince du bout des doigts.

— C’était long et un peu pénible. Ils n’ont fait que parler des préparatifs.

Sana lui répondit par un petit son de gorge et continua ses caresses tout en déposant de petits baisers sur le pectoral à la portée de ses lèvres.

— Ils doivent être impatients.

— Je pense qu’ils veulent me voir marié avant, enfin… Il ne leur reste plus beaucoup de temps, alors je pense que me savoir marié leur permettra de partir l’esprit léger.

La santé fragile des souverains d’Erhégon n’était un secret pour personne. Après la naissance tardive de leur fils, le couple avait été victime d’un empoisonnement qui avait considérablement affecté leur santé. La reine n’avait pu enfanter de nouveau, faisant de Chan l’unique héritier du trône. Malgré l’intervention des meilleurs médecins du royaume, le couple avait vite dépéri et ils arrivaient lentement mais sûrement au bout de leurs forces. Ça n’était donc pas si étonnant qu’ils cherchent à unir leur fils au plus vite, l’union avec le royaume de Milirine assurerait un avenir serein pour leur descendance ainsi que pour leur peuple.

Chan roula doucement sur le côté, se retrouvant légèrement au-dessus de Sana. Il lui caressa délicatement la joue et pressa ses lèvres sur son front. Elle ferma brièvement les yeux à ce doux contact. Lorsqu’elle les rouvrit, elle les planta dans ceux du prince et se mordit la lèvre. Ce dernier haussa un sourcil et lui adressa un petit sourire malicieux. Il ne connaissait que trop bien cette expression.

— Après la sieste de tout à l’heure ? l’interrogea-t-il en glissant une de ses larges mains jusqu’à la poitrine de la jeune femme.

Elle eut un petit gloussement et lui adressa un regard entendu.

— Comme si tu n’en avais pas envie, le taquina-t-elle en agrippant ses épaules pour l’attirer à elle afin de l’embrasser.

La journée avait été longue et l’un comme l’autre préférait oublier tout ce qui s’était passé. Les problèmes arriveraient bien assez tôt, il valait mieux profiter pour le moment.

Si leurs premières fois avaient été timides, expérimentales et peut-être et surtout maladroites, ils ne se connaissaient désormais que trop bien, les réactions de l’un, les envies de l’autre, plus rien n’avait de secret.

Sana n’avait plus rien de l’adolescente de quatorze ans à qui on avait enseigné toute sorte de technique pour satisfaire un homme et qui tentait de les appliquer du mieux possible sans avoir aucune idée, ni notion des réactions de son partenaire. Chan quant à lui, avait appris à connaître le corps d’une femme et à ne plus être simplement passif face aux attentions de sa partenaire. Ça n’était désormais plus un devoir, mais un partage entre eux.

Le prince passa une main sous la robe de son amante et remonta lentement jusqu’à son intimité. Sana gémit dans sa bouche lorsqu’il inséra son index en elle et ses ongles allèrent trouver les solides épaules de Chan pour y trouver un quelconque soutien. Elle chercha ensuite à l’aveugle à atteindre le sexe du prince d’une main mais il l’en empêcha. Face à l’air surpris de Sana, il se pencha sur ses lèvres et y passa un léger coup de langue avant de murmurer :

— Laisse-moi m’occuper de toi cette nuit

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