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Chapitre 20

Chaeyoung avait du mal à faire disparaître le ridicule petit sourire qui illuminait son visage depuis qu'elle avait quitté les quartiers du général. Elle s'y était rendue afin de lui donner toutes les informations dont elle se souvenait concernant les assaillants de la plage, avec un peu de chance, un détail allait aider le chef des armées à les identifier ou à au moins le mettre sur une piste. La jeune femme retrouva Mina et Sana qui discutaient dans un salon donnant sur l'extérieur et la conversation s'arrêta lorsqu'elle entra dans la pièce.

— Tu as l'air bien joyeuse, remarqua Mina en observant la plus jeune prendre quelques petits gâteaux avant de s'asseoir sur le bord de la petite terrasse.

Chaeyoung se contenta de chantonner en mâchonnant.

— Est-ce que quelque chose de bien est arrivé ? demanda Sana en échangeant un regard curieux avec la princesse.

La plus jeune haussa les épaules.

— Pas spécialement.

— Où étais-tu ?

— Ou plutôt avec qui étais-tu ?

Chaeyoung se tourna vers Mina, les yeux écarquillés de surprise. Cette insinuation signifiait qu'elle se doutait de quelque chose. Est-ce qu'elle devait lui en parler ? Est-ce qu'elle pouvait lui en parler ? Il s'agissait tout de même du général qui faisait chavirer son cœur, ce n'était pas comme un écuyer ou un valet.

— Personne, mentit-elle en rentrant la tête dans ses épaules.

Les deux ainées échangèrent un regard puis un sourire en coin avant de se lever pour rejoindre la petite servante.

— Je me demande bien qui peut être cette personne qui te fait rougir autant, la taquina la princesse en lui pressant le bras.

— Est-ce que c'est quelqu'un que nous connaissons ? renchérit Sana.

— Je ne veux pas vous en parler, marmonna Chaeyoung.

— Et pourquoi donc ? s’offusqua Mina.

— Parce que vous allez vous moquer de moi.

— Sana ?

— Oui ?

— Est-ce que tu vas te moquer de Chaeyoung ?

— Non, et vous Princesse ?

— Bien sûr que non.

La plus jeune leur jeta un coup d'œil avant de se reconcentrer sur ses biscuits. Elle avait tout de même bien envie de dire ce qu'elle avait sur le cœur à quelqu'un.

— J'étais avec le général, avoua-t-elle après un moment.

— Vraiment ?

Chaeyoung hocha timidement la tête.

— Et c'est lui qui te met dans des états pareils ?

— Oui, je suis ridicule. Je ne sais pas pourquoi je réagis comme ça, je me fais sûrement des idées.

Elle expliqua alors à ses aînées les circonstances dans lesquelles elle avait plusieurs fois rencontré Changbin, espérant peut-être ainsi qu'elles iraient dans son sens et finalement, ce fut à la princesse que Chaeyoung demanda son avis.

— Vous pensez que je suis trop jeune ?

— Quel âge a le général ? demanda-t-elle à Sana.

— Le même âge que le prince Chan.

Chaeyoung se renfrogna aussitôt.

— Je ne vois pas comment il pourrait s'intéresser à quelqu'un comme moi.

Mina chercha du soutien auprès de sa domestique afin de la rassurer, mais elle manquait d'informations.

— Je n'ai jamais vraiment vu le général avec quelqu'un, alors je ne saurais pas dire de quoi il a l'air lorsqu'il est intéressé par une femme. Mais il est très proche du prince alors peut-être que nous pourrions lui en toucher un mot pour toi ?

— Il me surnomme « gamine », ajouta Chaeyoung, tu penses que je suis trop jeune pour lui ?

— J'étais plus jeune que toi quand-

Sana s'interrompit elle-même lorsqu'elle réalisa ce qu'elle s'était apprêtée à dire. Dire que son premier rapport avec le prince remontait à l'année de ses quatorze ans n'était pas forcément une bonne idée. Mina ne savait pas trop quoi dire non plus pour rassurer Chaeyoung. Elle ne la trouvait pas forcément trop jeune pour être amoureuse mais elle la trouvait trop jeune pour être amoureuse de quelqu'un comme le général. Il avait plutôt l'air d'aimer les femmes mûres, voire à traîner les maisons closes et la princesse était un peu inquiète pour sa domestique, elle ne voulait surtout pas qu'elle finisse avec le cœur brisé.

***

Lorsque la date du départ pour la vallée fût enfin connue, Chan réalisa qu’il était largement temps d’informer Mina et Sana de son départ imminent. Même s’il le présentait comme un voyage de routine, il partait tout de même faire face à une potentielle guerre et l’annonce n’en était donc pas anodine, contrairement à ce qu’il essayait de faire croire. Il y avait un autre problème, les assaillants de la plage n’avaient toujours pas été identifiés, et comme Changbin et Seungmin faisaient eux aussi partie du voyage, ils allaient devoir trouver des personnes de confiance afin d’assurer la sécurité de la princesse durant leur absence.

Le général avait bien une idée d’un potentiel responsable, mais rien de sûr et l’affaire n’avançait pas aussi vite qu’il l’aurait souhaité. 

Mina était venue trouver Sana en catastrophe dans sa chambre un soir après le coucher, Chan l’ayant délaissée pour régler quelques dernières affaires.

— Chan s’en va ! s’écria-t-elle en passant le paravent comme un ouragan.

Sana s’était redressée dans son lit, une main sur sa poitrine, la princesse lui avait fait peur.

— Oui je sais, il me l’a annoncé tout à l’heure

— Mais il ne peut pas partir comme ça ! Et s’il lui arrivait quelque chose ?

Mina s’approcha du lit, totalement paniquée et Sana lui fit signe de s’y asseoir en tapotant l’espace libre à côté d’elle. Elle ne se fit pas prier et escalada le matelas pour s’installer à côté de sa domestique contre les oreillers.

— Il ne peut pas partir comme ça alors que…

Sana l’observa longuement, un sourcil haussé.

— Il y a quelque chose qui vous tracasse ? Plus que le départ en lui-même je veux dire.

La princesse hocha lentement la tête, les yeux rivés sur le drap qui recouvrait ses jambes.

— Je voulais m’offrir à lui, à nouveau. Mais mieux cette fois-ci, murmura-t-elle visiblement gênée. Je voulais que tu m’apprennes comment le satisfaire. Mais il est trop tard pour ça puisqu’il va bientôt partir.

Sana ne put s’empêcher de glousser, pour quelqu’un d’aussi prude et réservée que la princesse, c’était plutôt amusant de savoir qu’elle avait cet objectif en tête. Elle lui prit gentiment la main en signe de soutien et lui sourit tendrement. Mina soupira comme pour évacuer quelque chose qu’elle avait en elle.

— J’aurais voulu marquer le coup.

— Je ne pense pas que vous ayez besoin de vous plier en quatre pour lui faire plaisir. Je suis certaine que le prince saura se satisfaire de la moindre petite attention venant de vous.

— Oui mais tout de même.

Mina avait une idée très claire de ce qu'elle voulait faire, cependant elle n'avait aucune idée de comment s'y prendre. Elle tritura le drap et se mordit la lèvre.

— Est-ce que tu pourrais m'apprendre ? marmonna-t-elle sans regarder sa domestique.

— Vous apprendre quoi ?

— Tout ce que tu sais faire, avec les hommes je veux dire.

Sana sentit son visage se mettre à chauffer. Elle avait elle-même tout appris d'autres femmes avant d'arriver au service de Chan mais de là à elle-même former la princesse…

— J'ai vu comment le prince agissait avec toi. Tu sais comment lui faire plaisir et le satisfaire et j'aimerais savoir en faire autant.

— Vous savez, il ne s'agit pas seulement de savoir comment faire, une grosse partie c'est de connaître son partenaire et ça il n'y a que le temps qui pourra vous l'apprendre.

Mina hocha tristement la tête. elle avait oublié ce léger détail.

— Je ne sais même pas prendre d'initiative tellement je ne sais pas comment m'y prendre. Même simplement l'embrasser, j'ai la sensation de m'y prendre comme une enfant.

— Vraiment ? fit Sana avec un petit sourire attendri.

— Oui, je suis ridicule. Il ne me repousse pas mais il doit me trouver ridicule.

— Je suis certaine que non, je suis même certaine qu'il apprécie.

La princesse se tourna brusquement vers sa domestique, une lueur inconnue dans les yeux.

— Montre-moi, dit-elle d'un ton plus assuré qu'auparavant, montre-moi comment l'embrasser correctement.

Sana ne pût s'empêcher de rire un peu.

— Vous êtes sûre ?

Sa vis-à-vis fit rapidement oui de la tête, malgré ses joues rouges et la petite pointe d'appréhension dans son estomac, oui elle en était certaine. Voyant avec quelle assurance mitigée la princesse la fixait, Sana expira un "très bien" avant de changer de position pour faire parfaitement face à l'autre jeune femme. Elle prit son visage en coupe et alla presser ses lèvres aux siennes. Mina resta immobile, appréciant inconsciemment la douceur avec laquelle la bouche de sa domestique commençait à remuer contre la sienne. Elle lâcha un petit soupir appréciateur et Sana sourit. D'un geste habile, elle invita la princesse à entrouvrir ses lippes et y glissa précautionneusement sa langue, rencontrant celle de sa partenaire dans de douces et lentes caresses.

Mina se laissait faire, découvrant et apprenant de la bouche experte de sa partenaire qui offrait véritablement des baisers divins. Elle se rendit compte que, lorsque l'on était bien guidé, ça n'était finalement pas si difficile que ça. Et c'était également particulièrement agréable. D'une pression de la main sur sa joue, Sana l'invita à incliner la tête, approfondissant un peu plus le baiser maintenant qu'elle disposait d'un meilleur angle d'accès.

Mina était loin de trouver cela désagréable, bien au contraire et elle en aurait presque oublié qu'elle était en train d'échanger un baiser passionné avec sa domestique. Elle sentait ses joues chauffer et son coeur battre la chamade tandis que les baisers de Sana lui provoquaient une nuée de papillons dans le ventre. Cette dernière ralentit progressivement la cadence jusqu'à ne plus déposer que de petits bisous sonores sur les lèvres de sa vis-à-vis qui regrettait presque que ce moment prenne fin.

— Voilà, conclut Sana, les joues roses et les lèvres humides.

Mina l'observa quelques instants les yeux papillonnant, c'était bien la première fois qu'une femme lui faisait autant d'effet. Elle avait quelque chose de fascinant, d'attirant et elle faisait preuve de tellement de confiance en elle parfois que ça la rendait particulièrement séduisante.

Elle avait bien remarqué la différence avec les chastes baisers qu'elle pouvait échanger avec son époux. Malgré tout, en y réfléchissant bien, Mina n'était pas certaine de réussir à reproduire la même chose une fois avec lui.

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