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Chapitre 35 (partie 2)

Je me lève difficilement, puis aide Maya à se relever. Bon elle a un peu dessaoulé, mais elle ne marche toujours pas droit alors je l'accompagne jusqu'à la douche.

Elle me regarde, je la regarde, elle me regarde encore donc moi aussi, puis je comprends enfin ce qu'il se passe. Je me retourne et fait face au mur en me forçant à ne pas regarder dans le miroir. Je vois les vêtements voler au-dessus de mon épaule et j'ai même le droit à une petite chaussette sur la tête.

—    Même bourrée j'arrive à me déshabiller moi, se moque-t-elle tout en allumant l'eau.

—    C'était une technique pour que tu viennes me déshabiller, c'est pour ça.

Je l'entends ricaner, ce petit rire qui m'avait tant manqué. Je n'ai toujours pas regardé dans le miroir et c'est un exploit parce que je vous jure que c'est difficile de résister. L'envie de la voir nue n'est pas ce qui me manque. L'eau coule, mais je ne l'entends plus.

—    Toujours en vie ?

—    Toujours. Et toi toujours aussi sèche ?

Comment ça toujours aussi sèche ? Elle ne peut pas me voir, mais je hausse les sourcils. Déjà que d'habitude je prends du temps à comprendre alors quand je suis saoule, ce n'est même pas la peine.

Heureusement Maya se charge très vite de me faire comprendre et m'attaque avec le pommeau de douche. En à peine quelques secondes, je suis trempée. Le pire dans tout ça, c'est que je ne peux même pas me défendre puisque je ne peux pas me retourner.

—    Franchement je suis déçue, je pensais que tu te défendrais un minimum, mais bon tant pis si tu préfères subir, me taquine-t-elle.

Il ne m'en fallait pas plus pour faire remonter ma fierté à la surface. Je me retourne d'un seul coup, mais ferme les yeux. Non je ne craquerais pas, je ne regarderais pas ce magnifique corps qui hante la plupart de mes nuits.

Les bras vers l'avant, j'avance à tâtons pour m'enfoncer dans la douche. Je touche d'abord la paroi de gauche, puis celle de droite. Si je continue d'avancer tout droit, elle ne pourra pas s'échapper. J'avance à l'aveugle, mais je sens sa présence, elle est tout proche, juste là, à quelques centimètres de moi.

—    Tu es coincée tu sais ? dis-je sur un ton de défi.

—    Avance encore un peu.

J'exécute, sans me poser de question, je me laisse guider. Je le savais, elle était juste là. Je n'ai même pas eu besoin de faire un grand pas pour que nos corps se touchent. Je ne sens pas sa peau nue à cause de mon tee-shirt, mais je sens son souffle tout proche de mon visage.

—    Garde les yeux fermés, me dit-elle au creux de l'oreille.

J'ai vraiment envie de les ouvrir, et en même temps perdre un sens amplifie tous les autres. J'écoute sa respiration, quelque peu haletante. Je sens aussi ses mains se glisser sous mon tee-shirt pour me l'enlever, tout en délicatesse. Je peux alors sentir sa peau contre la mienne, j'en frissonne. Par réflexe, mes mains cherchent le creux de ses hanches. Leur quête est rapidement stoppée lorsque Maya les prend dans ses mains.

—    Laisse-moi faire pour une fois, me dit-elle confiante, ou alors juste bourrée.

Je ne suis pas du genre à perdre le contrôle ou à me laisser faire, mais là clairement je suis tout à elle.

Mademoiselle ne perd pas de temps avant de faire descendre le long de mes jambes mon short qui finit, je suppose, par terre, totalement trempé. Son corps collé contre le mien, j'arrive à sentir ses seins, je sens aussi ses mains remonter le long de mon ventre, de ma poitrine puis mon cou.

Je n'arrive pas à rester en place, j'ai besoin que mes mains touchent chaque parcelle de son corps alors, une nouvelle fois et avec réussite, elles viennent se loger dans le creux de ses hanches. Maya ne les enlève pas ce qui me permet avec fermeté de la maintenir contre moi.

Maya, je t'en prie, retire-moi le peu de vêtement qu'il me reste, je veux pouvoir sentir ta peau sur tout mon corps. Je dois résister à la tentation de reprendre l'avantage et de l'embrasser fougueusement. Je dois la laisser faire, Alex laisse-toi faire.

Elle vient déposer des tendres baisers le long de mon cou, passant ainsi par une zone érogène me provoquant immédiatement d'énormes frissons. Je ne contrôle plus mes mains qui descendent jusqu'à ses fesses.

—    Tu sais que je te déteste toujours autant, me chuchote-t-elle.

—    Déteste-moi autant que tu veux, mais ne t'arrête pas.

—    Oups, dit-elle en se décollant de moi.

J'ouvre les yeux instantanément, laissant apparaître une Maya au sourire sournois.

—    L'alcool m'est monté à la tête, je vais aller me coucher, me dit-elle en sortant de la douche.

—    Sérieusement ? Tu vas me laisser comme ça là ? Tu vas vraiment tout arrêter ? T'es au courant que si j'avais un pénis j'aurais une érection de malade là ?

—    Je ne vais pas coucher avec la personne qui m'a brisé le cœur. Je suis désolée pour ta gigantesque érection, mais je ne veux pas le faire, pas maintenant, pas dans cet état.

—    Mais un jour peut-être alors ?

—    Rêve pas, demain matin, j'aurais décuvé et je continuerais ma tâche quotidienne préférée qui est de te faire la gueule. Bonne nuit Alex.

Et elle s'en va, comme ça, comme si elle ne venait pas de me chauffer pour ensuite me stopper net et me frustrer à mort. J'ai clairement la haine, j'aurai pu m'envoyer en l'air avec la fille la plus canon du monde dans une douche, mais encore une fois, non ! Elle me déteste, je la déteste, cette fois, on est quitte. À cause d'elle je vais rêver de cul et penser au cul pendant des jours. Adieu mes jolis rêves tous mignons.

En sortant de la salle de bain, je remarque Éva, étalée au milieu du lit en étoile de mer. Sympa, on ne veut pas coucher avec moi, et on ne veut même plus dormir avec moi, j'ai l'impression d'être une pestiférée. Heureusement pour moi, le canapé reste hyper confortable. Je vais quand même pouvoir passer une bonne nuit.

Faux !

Dites-moi pourquoi Billy a eu la brillante idée de se lever à sept heures du matin pour aller courir. On s'acharne contre moi, ce n'est pas possible. En plus de ça, ce n'est pas comme si Billy était le garçon le plus discret. Le gars chantonne normalement comme si je n'étais pas là à essayer de dormir.

—    Tu comptes rester longtemps ? demandé-je en relevant la tête pour m'adresser à Billy qui sursaute.

—    Qu'est-ce que tu fous là toi ?! Éva t'a encore mise à la porte ?

—    Pas du tout, elle s'est appropriée tout le lit, dont mon côté. Je ne voulais pas la réveiller donc je suis descendue.

—    Ah je vois et avec Maya ça s'est arrangé ? Elle va mieux ?

—    Ah, ne me parle pas d'elle, dis-je tout en reposant la tête sur mon oreiller.

Je veux juste dormir moi, il faut arrêter de me faire penser à elle, car étant donné les événements d'hier, j'ai juste envie de sexe. Clairement on dirait une meuf en chien, mais je vous jure que d'être frustrée à ce point bah... c'est très frustrant.

Billy a fini par partir et j'ai enfin pu me rendormir avant que Mathis décide de débarquer à son tour, puis Hugo et Cassandra.

Enfin bref, tout le monde s'est réveillé les uns après les autres, ne me laissant aucune chance de goûter à quelques heures de sommeil. J'aurais pu retourner dans mon lit et dormir tranquillement, mais non puisque Éva est la seule à faire sa marmotte, chose qu'elle ne fait jamais habituellement.

Honnêtement, j'ai la poisse, je ne vois pas ce que ça peut être d'autre. Oh bah tiens, en parlant de poisse. Maya fait son entrée tout sourire en prenant soin évidemment de me narguer du regard. Heureusement pour moi, je vois Éva, les cheveux en pagaille, descendre les escaliers.

—    Mon lit ! Surtout ne me réveillez pas, je compte dormir toute la journée ! dis-je bien fort afin que tout le monde m'entende.

—    Fais de jolis rêves Alex, dit Maya sur un ton joueur.

Oh ne t'inquiète pas ma Maya, je compte bien faire de merveilleux rêves. Et dedans au moins je ne serais pas frustrée, je t'assure.

Je pense sincèrement que je n'ai jamais été aussi pressée de dormir. C'est ma chance, cette fois, je vais dormir, longtemps et sans interruption.

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