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Chapitre 26

Cette villa, elle est juste magnifique. Mathis arrive encore à m'étonner, je ne m'attendais pas à ça. Depuis l'extérieur, on voit déjà qu'elle est énorme.

—    C'est normal que ta maison secondaire soit plus grande que ta résidence principale ? demandé-je totalement subjuguée.

—    C'est une maison familiale, on est beaucoup quand on y va, donc il faut de la place.

J'ai l'impression d'être une gosse devant Disneyland, j'ai envie de courir partout et découvrir toutes les pièces de cette immense baraque. Lorsque je regarde Billy, je vois qu'il pense exactement la même chose que moi et il ne me laisse que quelques secondes avant de taper le grand sprint de sa vie jusqu'à la porte du paradis. Je n'ai même pas le temps de démarrer, qu'il est déjà arrivé. Devinez qui est resté coincé devant la porte fermée évidemment ? C'était prévisible.

Pour mon plus grand malheur, j'ai dû aider à décharger, car Mathis a refusé de nous ouvrir avant que tous les bagages soient sortis des voitures. Lorsqu'il a enfin ouvert les portes, tout le monde s'est mis à courir partout. J'avais l'impression de me retrouver dans une de ces téléréalités où ils se battent pour avoir une chambre.

En parlant de chambre, cette maison en contient six. Six foutues chambres ! Je crois que j'hallucine étant donné qu'il y a aussi trois salles de bain. Attention, je ne parle pas de trois petites salles de bain avec une douche, un évier et des WC. Non, je vous parle d'immenses salles de bain, double vasque, douche à l'italienne, toilette séparée. C'est décidé, je ne partirais pas d'ici, je veux passer le reste de mes jours dans cette somptueuse demeure.

Chaque chambre est relativement pareille, disposée de la même manière, avec les mêmes meubles. Ce qui les différencie, c'est la décoration, chaque chambre a son univers.

Celle que j'ai choisie est très végétale, il y a beaucoup, énormément de plantes, et du bois ; j'adore cette ambiance. Sans surprise, je partage ma chambre avec Éva. La salle de bain est commune pour nous, ainsi que Maya et Manelle qui sont dans la chambre d'à côté.

Hugo et Cassandra sont tranquilles dans leur petit nid douillet avec leur propre salle de bain rien que pour eux. Sur l'autre aile, les garçons partagent également la leur, Billy et Samy dorment ensemble tandis que Mathis jouit d'avoir un lit rien que pour lui. Pour couronner le tout, chaque chambre dispose d'un dressing, pas le petit placard, non non le vrai dressing. Si j'avais su, j'aurais amené beaucoup plus de vêtements.

Évidemment, le reste de la maison est tout aussi impressionnant. Le salon est immense, je suis sûre que le canapé peut accueillir une équipe de foot avec ses remplaçants et le staff.

Je ne vous parle même pas du home cinéma ni de la salle à manger avec son immense table. Comme le reste, on a aussi une grande cuisine tout équipée.

Pour ce qui est de l'extérieur, il est à la hauteur du reste de la maison : une grande piscine, une vue magnifique, une pelouse tondue à la perfection. Je me sens comme une star ici.

Malheureusement, je ne le suis pas et personne ne va faire les courses à notre place donc c'est parti pour faire des courses de caddie dans les rayons. Pas de jaloux, tout le monde vient, personne n'échappera à la corvée. Corvée qui devient rapidement un terrain de jeu. Les garçons ont tapé leur plus jolie chorée dans le rayon des gâteaux pendant que nous dévalisions le rayon des pâtes.

Évidemment, nous prévoyons tous les ingrédients pour passer de bonnes soirées. Finalement, c'est Éva et Maya qui ont fait les courses. Nous étions seulement des gosses qui les accompagnaient.

En rentrant, nous avons fait la chaîne de la voiture jusqu'à la cuisine pour ranger les courses le plus rapidement possible. Malheureusement, les yaourts en verre n'ont pas résisté au lancé de Samy vers Manelle.

Une heure après, chacun s'est installé, a défait sa valise et rangé ses affaires dans les dressings bien trop grands pour le peu de vêtement que nous avons.

—    On fait quoi ce soir ? On reste ici tranquille ou on bouge en boite ? demande Samy, surexcité.

La question s'est vite résolue, nous voulons profiter au maximum en ne perdant aucune minute de ce voyage. Ce soir, nous irons en boite se déhancher jusqu'au bout de la nuit.

Vous avez déjà essayé de faire à manger pour neuf ? Je ne vous le conseille pas, c'est un enfer. J'ai l'impression d'avoir fait un repas de noël alors qu'on a seulement fait des pâtes carbonara. Et je vous vois venir, non je ne suis pas une piètre cuisinière. Honnêtement je gère plutôt bien, mais pour neuf, c'est beaucoup plus compliqué, je ne tiens pas un resto non plus.

Nous commençons la soirée tranquillement à la maison, quelques verres à la main, le son à fond. L'ambiance s'est bien chauffée, alors nous partons à pied, direction la boite de nuit la plus proche.

Pour le moment, les filles font leur princesse, perchées sur leurs talons hauts. Je me demande dans quel état elles feront le retour, j'en rigole d'avance.

La seule étape qui aurait pu nous freiner c'est ne pas réussir à faire entrer Maya dans la boite étant donné qu'elle est encore mineure, mais ce fut si facile. Un petit sourire au videur de sa part et elle rentrait comme elle voulait.

La boite est bien remplie donc nous nous frayons un chemin comme nous pouvons jusqu'à une table. Éva et moi ne prenons pas le temps de nous poser pour aller directement danser au milieu de tous ces inconnus. J'avoue que les quelques verres pris avant de venir m'ont bien aidé à entrer dans l'ambiance.

Nous sommes vite rejoints par Mathis et Maya, puis par Manelle qui débarque comme une star.

Je ne sais pas si je peux appeler ça de la danse vu que je ne fais que sauter sur place au rythme de la musique, mais je danse comme si rien ne pouvait m'arrêter.

Finalement, il y a bien quelque chose qui m'a arrêté : la fatigue. Ça m'a épuisé de danser comme une déjantée, je vais donc m'asseoir à notre table où je retrouve Maya qui avait abandonné il y a quelques minutes.

Elle me regarde avec ses yeux de biche avant de me dire quelque chose que je ne comprends absolument pas vu le bruit. Face à mon regard perdu, elle comprend que je n'ai rien entendu et se rapproche de moi pour me glisser à l'oreille.

—    Je te manquais trop alors tu es venue me voir c'est ça ?

—    Évidemment, je ne peux plus me passer de toi. Tu es ma raison de vivre, dis-je en me moquant.

D'un coup, elle change d'expression et contrairement à ce que je m'attendais, on dirait qu'elle est super joyeuse, hyper excitée. Elle se lève d'un bon et me prend le bras, m'entrainant sur la piste de danse. Je comprends alors ce qu'il vient de se passer. Le DJ a décidé de passer un son sur lequel on danse à deux apparemment. Le truc, c'est que je ne sais pas danser ça moi et ça se voit à ma tête vu qu'elle vient me glisser au creux de l'oreille.

—    C'est de la bachata, t'as juste à suivre mes mouvements, ce n'est pas compliqué.

Je décide pour une fois de me laisser guider et essaye de suivre. Pas compliqué mon cul. Je ne sais pas si c'est parce que je suis juste nulle ou si c'est parce qu'elle me perturbe. Tous ces gestes sont faits avec sensualité alors que moi on dirait un bourrin.

Mais au fil de la musique, j'arrive à choper le truc et tente même des petits déhanchés. Nous dansons toutes les deux, sans se lâcher des yeux, comme s'il n'y avait rien autour.

À ce moment-là, je comprends pourquoi dans les films, les caméras sont braquées sur les deux personnages, faisant penser qu'il n'y a qu'eux deux, parce que c'est exactement ce que je ressens. J'ai l'impression qu'il n'y a qu'elle et moi, qu'elle n'est qu'à moi.

J'ai envie de l'embrasser plus que tout et elle l'a remarqué, elle en joue. Elle n'arrête pas de se mordre la lèvre inférieure, mais je connais tous ses petits tocs par cœur et celui-ci n'en fait pas partie. Je pourrais craquer parce qu'après tout notre jeu est fini, mais j'ai l'impression que si je l'embrasse, je dépasserai une limite à ne surtout pas dépasser.

Pour la première fois de ma vie, j'ai peur de blesser sentimentalement une personne. Je refuse d'être ce genre de personne à me mettre en couple comme ça pour un petit béguin. Cette fille est canon, c'est normal qu'elle me fasse de l'effet. En plus de ça, elle est adorable et intelligente. Et ça, ce ne sont que des qualités qu'on remarque aux premières discussions. Alors imaginez le nombre de qualités qu'elle a quand on passe un peu plus de temps avec elle. Je l'avoue, il est vrai que je l'aime bien, mais en tant qu'amie. Je ne sais pas où ça en est de son côté et je ne veux pas qu'elle s'imagine des choses.

—    Eh oh ! crie Maya en s'écartant de moi. T'es sacrément perchée toi quand tu t'y mets.

Effectivement, quand je suis dans mes pensées, je le suis vraiment. La musique était finie et notre moment aussi. Une autre musique bien espagnole s'enchaîne et une jeune fille m'attrape par le bras m'amenant vers elle. Décontenancée, je regarde Maya complètement surprise, je la vois même un peu peinée. En même temps, c'est normal qu'elle soit triste, on l'éloigne de moi.

Pendant ce temps, la fille qui m'a kidnappé danse contre moi, et je dois vous dire qu'elle danse sacrément bien. J'entre dans son jeu et essaye tant bien que mal de suivre son rythme.

Pendant la danse, la jeune fille essaye de me parler, mais évidemment en espagnol et cette langue et moi, ça fait deux. Je parviens seulement à lui dire "Soy francés, no hablo español bien". Elle me sourit comme si je venais de lui chuchoter des mots doux alors que je viens de lui crier que je ne parle pas espagnol. Le sourire charmeur, elle me répond "no hay necesidad de hablar". Je n'ai même pas le temps de percuter quoi que ce soit qu'elle m'embrasse à pleine bouche. Je suis super surprise, néanmoins elle embrasse super bien. J'oublie alors toutes mes pensées envers Maya ce qui me prouve que finalement ce n'est pas grand-chose.

Suite à ce baiser, j'ai préféré rejoindre mes amis pour finir la soirée. Mais lorsque que j'arrive près de la table, Maya se lève et s'en va vers la sortie.

—    Tu tombes bien, on rentre, dit Cassandra.

Ça m'arrange, je commençais sérieusement à avoir mal aux jambes. Sur le chemin du retour, comme prévu, les filles ont super mal aux pieds et décident donc d'enlever leurs talons.

Maya est devant et j'ai l'impression qu'elle a hâte de rentrer. Je trottine alors pour la rejoindre et lorsque je suis assez proche je mets mes mains sur ses hanches en criant : bouh ! Elle sursaute en criant je cite : putain tu fais chier.

—    Tu veux que je te porte sur mon dos ? demandai-je, voulant me faire pardonner.

—    Non, répond-elle aussi sèchement que possible.

Et même pieds nus, elle marche beaucoup plus vite que moi. Je ne comprends pas pourquoi elle me recale comme ça, mais je me dis qu'elle veut juste rentrer au plus vite.

Nous sommes presque arrivés quand on entend au loin qu'on nous interpelle. Se dessine alors une bande de garçon qui s'approche.

—    Hé toi ! dit un garçon en me désignant du doigt. T'as pas honte ?

—    Honte de quoi, demandai-je.

—    D'être une putain de gouine.

Roh génial, on vient de tomber sur Jean-Christophe l'homophobe de service. On est en Espagne et encore ici on arrive à trouver des homophobes français. Décidément, il y a des cons partout, et apparemment je les attire.

—    Passe ton chemin mon garçon ou tu risques de te faire latter par une gouine.

—    Tu crois que j'ai peur de toi. Tu ne mérites pas de vivre salle chienne.

Je suis habituée à ce genre d'insulte, ça ne me fait plus rien ; ce n'est pas de ma faute si les gens sont parfois débiles. Le problème ici, c'est que je suis fatiguée et qu'il a une sacrée tête de con, donc mon cerveau ne réfléchit pas trente ans. Je marche vers eux, prête à lui en mettre une. Heureusement pour eux, Mathis me retient, et dans son regard, je lis clairement "te fatigue pas pour ce blaireau".

—    C'est ça, retiens ton clébard mon gars.

Je vois alors Samy, qui se trouve être le plus près du garçon, lui mettre une de ces patates. Le garçon s'écroule au sol dans un bruit sourd. Après quelques secondes, il se relève et lui et ses moutons qui lui servent de potes foncent droit sur nous. Samy vient de lancer une bagarre générale. Je n'avais pas spécialement prévu de me battre, mais bon, quand il faut y aller, il faut y aller.

Bilan de ce combat : on les a éclatés. C'était vraiment des losers, je n'ai pas eu besoin de forcer. Ils ont fini par fuir quand ils ont vu qu'ils se faisaient éclater. Nous, on est rentrés tranquillement comme si de rien était.

Clairement, si tu veux t'en prendre à moi, il faut au moins que tu saches te battre. Je ne suis pas pour la violence, mais il ne faut pas me chercher non plus. Je ne suis pas le genre de personne à ignorer bien sagement.

On finit la soirée sur le canapé, complètement affalés, à refaire le monde. La seule absente au rendez-vous est Maya, elle est montée directement dans sa chambre. Je comprends qu'elle soit fatiguée, mais elle aurait pu dire bonne nuit quand-même.

Finalement, on n'a pas tardé à la rejoindre pour se coucher.

La journée a été épuisante, entre la route et la soirée. À vrai dire, je ne sais même pas comment on a fait pour ne pas tomber de fatigue avant. Heureusement pour nous, nous allons pouvoir dormir dans une merveilleuse literie.

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