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Réveil douloureux


Lorys ouvrit les yeux, une vive douleur lui assailli l'arrière de la tête. Il se leva à l'aide de ses coudes, mais deux mains agiles le repoussèrent violemment sur le lit. Il se trouvait en bien piteux état : rougis et décoiffé, et vêtu de son simple pyjama, un short de foot ainsi que le haut assorti marqué d'un numéro un et du nom Lloris. C'était son père qui avait voulu l'appeler ainsi, en hommage au célèbre gardien de l'équipe de France, mais sa mère, ne voulant pas juste faire du copier-coller, c'était chargée d'améliorer "Lloris", ce qui donna Lorys. Allongé ainsi sur le matelas, on aurait pu croire qu'il dormait, Rita se pencha au-dessus de lui et lui demanda dans un anglais parfait :

" Bonjour jeune homme, comment va ta tête ? J'ai essayé de désinfecter, mais je ne pense pas avoir réussi convenablement...

-Mademoiselle, la coupa-t-il, tout va bien, ne vous inquiétez pas, mais si je pouvais me lever, ou du moins m'asseoir, pour vous voir. Alors, des mains et des doigts de fée soulevèrent Lorys, calèrent des coussins sous son dos, et il pût enfin voir l'auteure de ces gestes. Lorys tomba de suite amoureux de ses yeux couleur noisette. Il les fixa, prêt à rester ainsi devant des heures, mais son adversaire flancha, il regarda alors le reste de son visage, puis de son corps. Tout en elle était parfait ! Il voulut le lui dire, mais le seul son qui sortit de sa bouche fût :

-Tu...vous...fin...magni...que...ma....gni...que...

-Euh, répondit-elle, vous pouvez répéter ?

-Tutoyons-nous ! Si tu me le permets !

-Bien sûr, donc, tu as dit ?

-On non rien, c'était sans importance !

Mais au fond de lui, il savait que le sentiment qui venait de naître en lui n'était pas anodin. Son extase première passée, il regarda la salle dans laquelle il se trouvait. Il était assis sur un matelas moelleux et épais reposant sur des lattes de fer. La salle, assez petite, possédait un faux plafond et du papier peint ocre avec un léger relief de fleurs. La tête du lit double sur lequel il était, était collé au mur, dans un coin de la salle. Un autre lit, dans l'ombre, celui-ci simple où dormait une personne s'agita. Un placard tout petit et les deux lits constituaient le seul ameublement. Deux portes, opposés, étaient fermées à double tours. Au-dessus de chaque porte, un crucifix en bois rendait la scène encore un peu plus glauque. La personne allongée sur le lit simple s'agita. Elle se leva et se dirigea vers nous. Quand il fut dans la lumière, Rita vit un jeune homme canon et musclé. Lorys, quant à lui, vit un concurrent de plus dans l'arène, mais il se jura que ce serait lui qui finirais ses jours avec Rita. Le garçon, grand, châtain clair, s'exprima dans une langue inconnue des autres. Voyant leurs mines, le garçon se présenta en anglais :

-Bonjour, je m'appelle Miłau Aläuski, 28 ans, polonais.

-Moi c'est Rita, dit la belle brune, 22 ans.

-Lorys, 25 ans, français.

-Qu'est-ce qu'on fait ici ?

-Je ne sais pas, j'ai été la première à me lever, j'ai fait le tour de la salle plusieurs fois. Aucune faiblesse dans les murs, les portes et le placard sont fermés à clé. Aucun bruit en dehors du bruit de nos respirations.

-Je peux me lever Rita ? demanda Lorys.

Lorys avait un bandage digne de celui d'un pirate qui lui couvrait la blessure à l'arrière du crâne. Il fut alors aidé par la seule fille de la pièce pour se lever. Alors, la première question pertinente fut posée, par Miłau :

-Mais au fait, comment on est arrivés là ?

Alors, chacun raconta son histoire, sa vie et sa mésaventure du 15 février. Quelques larmes furent versées par Rita lors de l'énoncé de sa propre histoire. Miłau, apparemment le plus stratège des trois jeunes adultes, fit plusieurs remarques censées :

-Chacun de nous s'est fait kidnapper dans un moment de faiblesse psychologique ou physique. Donc notée agresseur et un malin, et soit il a vraiment de la chance d'être tombé sur nous à ce moment-là, soit il avait parfaitement calculé son coup et chacun de ses pas étaient pris en compte à m'avance. Maintenant, il n'y a que moi qui l'ai véritablement vu. Je l'ai vu grand, robuste, massif et imposant. Malgré que l'on soit en février, il portait des lunettes de soleil, donc il voulait masquait son identité ! Nous avons tous été kidnappés le 15 février, et en se calant sur mon fuseau horaire et d'après vos témoignages, on aurait été enlevés environ à 3 h 00 du matin, 10 h 00 du matin et 14 h 00. Il reste une grande problématique, comment a-t-il pu nous enlever à des horaires si proches dans des pays si différents et si lointains les uns des autres, sachant qu'il devait être bien informé sur nous pour savoir où nous nous trouvions à ces moments exacts.

-Miłau, je ne te connais pas, mais je t'admire !

-Merci Rita.

-Gnagnangna, marmonna Lorys dans ses dents.

-C'est flippant quand même de se dire qu'il connaît pleins de trucs sur nous...

-Oui grave man !

-Bon, maintenant, on a plus qu'à espérer que l'on vienne nous chercher dans pas trop longtemps, c'est peut-être un canular !

-Je ne crois pas Rita, t'as vu mon crâne ?

Durant le blanc qui s'ensuivit, on entendit des marches craquer, le bruit provenait de la plus grande des deux portes. Miłau se précipita sur le verrou et y mit son œil. Une personne assez grande vêtue d'un coupe-vent et d'un pantalon en treillis descendait les marches. Il s'avança vers la porte. Miłau recula, mais au lieu d'ouvrir la porte, la personne passa une clé sous la porte. 


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