Prit par casual_dolan, merci ❤

J'étais du genre rebelle. Un genre de garçon manqué. J'adore me battre et me fourrer dans des affaires pas nettes. Jusqu'à ce jour.

Tut...Tut...Tut...Tut...

Tout est blanc. Je crois que je déraille complètement !
Je pense être au paradis. Ou alors j'ai encore pris une de ces drogues étranges que j'ai achetées à des voyous de la rue de derrière.

« Elle s'est réveillée ! » Cria quelqu'un dans la pièce.

Je me redressai sur mon lit et frottai mes yeux. J'avais mal partout.

« Papa ? » Dis-je les larmes aux yeux.

Malgré mes airs de fille durs, je suis sensible, et j'aime ma famille. Je leur en faisait souvent voir de toutes les couleurs, mais étant fille unique, je m'ennuyais énormément. Suite à la perte de ma meilleure amie, il y a 2 ans déjà, morte d'un cancer, je suis devenue cette fille renfermée, qui fume, boit, et se drogue.

Au début, mes parents ne se doutaient de rien, ils pensaient à une mini-dépression.
La bonne blague !

Je me faisais souffrir pour ne plus ressentir ce troue béant dans mon cœur. 

Mais je n'ai pas fait que me détruire de l'intérieur, mon corps y est aussi passé. Je me scarifiais. 
Je faisais aussi le mur. Je fuguais, répondais à mes parents, les insultais, je leur manquais totalement de respect.
Et pourtant, c'est mon père qui est en ce moment à mes côtés, priant pour que tout rentre dans l'ordre.

« Qu'est-ce que je fais ici ? » Lui demandais-je alors qu'il était au téléphone.

Il m'adressa un signe de la main, me disant de me taire et d'attendre qu'il raccroche.

Il avait l'air paniqué. Il a pourtant bien l'habitude de me retrouver à l'hôpital. Parce que, j'ai trop bu ou que je me mutile trop.
Mais cette fois, je sentais des tuyaux au bord de mes narines. J'avais une perfusion et j'étais en tenue d'hôpital, avec seulement mes sous-vêtements par-dessous.

Qu'est-ce qu'il m'arrive bon sang?

Je soulevais légèrement ma tenue d'hôpital. Ce n'est pas à cause de la mutilation, mes cuisses ne sont pas bandées. Ce n'est pas non plus à cause de l'alcool ou la drogue, je n'ai pas mal au crâne.

Je me retourne le cerveau dans tous les sens pour essayer de savoir ce qui se passe quand soudain, un poing au cœur intervient, m'empêchant toute respiration. Je commençais à suffoquer, et mon père raccrocha immédiatement pour appeler une infirmière dans le couloir.
Je me sentais terriblement mal. Mais je n'avais jamais fait d'asthme auparavant, qu'est-ce que je peux bien avoir, merde !

Plusieurs infirmières arrivaient alors que j'étaie en pleine réflexion sur ce que je pouvais avoir, alors qu'en réalité j'étais entre la vie et la mort.