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|Le garçon chez elle|

Je me réveille cause d'un bruit horrible sa mère la pute. Une chanson débile venant de ma gauche.

Que j'éteins avec rage. Ça vient de mon putain de téléphone. Putain, cette sorcière m'a mit un réveil ?! Grognasse.

Et c'est quoi cette chanson glauque à souhait ? J'ai l'impression qu'elle veut me faire passer un message qui n'a aucun sens.
Attends. J'ai un code PIN sur mon tel. Comment ça se fait qu'il y ait un réveil ?

Curieux de connaître la vérité à propos de cette musique, j'ouvre les yeux et les pose sur ma table de nuit. Ma ? Attends, elle est où ma lampe de chevet ? Elle est tombée dans la nuit à cause du gros cul de la vieille ?

Fronçant les sourcils, je me redresse vivement et sens une violente douleur au niveau de mon cul. Énervé de ce réveil chaotique, je me tourne rapidement vers mon postérieur pour y découvrir une queue animal. Ah, ok ça va, si c'est que ç–

ATTENDS QUOI ?!?!

Bien réveillé, je me lève du lit en écarquillant les yeux, tournant sur moi-même pour suivre la queue dans mon dos.. Et en baissant la tête, je vis également deux collines sur mon torse qui me faisaient un peu de l'œil. Mais frère il se passe quoi là ?! J'suis quoi, un animal/fille/machin truc chelou ?!

Voulant à tout prix connaître ce que j'étais devenu, je lève les yeux vers une armoire où un miroir y est incrusté pour me redécouvrir. Je fais donc face à une fille au visage fin, voir trop, à la limite de l'anorexie et encore j'suis gentil pour une fois.
Des yeux hétérochromes comme ce connard de double face sauf que ces yeux, mes yeux, sont jaune et bleu. C'en est presque envoûtant. Je m'envoute moi-même. C'est impressionnant..

Qu'est-ce que je raconte ?! Putain.

Des cheveux noirs aux pointes blanches, des oreilles animalesques sur mon crâne, des cernes incroyablement plus long que mon avenir, deux obus où je pose mes mains avec une certaine curiosité et une silhouette fine, me confirmant que ce corps était celui de quelqu'un mangeant peu, et bizarrement ça me faisait chier.

Parce que maintenant, en pressent mes désormais seins, je me rends compte que ce n'est pas un rêve. J'arrive même pas à faire crépiter mes mains de mon Alter et, encore une fois, ça me fais chier.

Ma queue animale, puisque j'ai plus celle que j'avais à ma naissance, se balance nerveusement dans mon dos de gauche à droite, faisant un peu relever ce haut de pyjama trop grand pour ce corps. C'est un long t-shirt noir où était écrit "Je veux me suicider, mais je n'ai pas le temps" -charmante phrase au passage-, qui recouvrait ma silhouette jusqu'à mi-cuisses.

Alors que je me détaillais avec interrogation, mes sourcils toujours froncés sur mon visage un peu pâle, je remarque enfin des bandages au niveau de mon cou, de mes avant-bras et de mes cuisses, apparaissant dû aux va-et-vient de mon attribut animal. Ce qui eut le don de me faire questionner avant de me dire que je m'en foutais un peu de la mentalité de cette fille que j'étais devenu aujourd'hui.

— RUBY-CHAN ! TU M'AS PAS RÉVEILLÉ ! JE SUIS EN RETARD, MAINTENANT ! T'ES MÉCHANTE ! s'écrie une voix derrière la porte de "ma" chambre, celle-ci s'ouvrant dans un fracas assourdissant sur un petit hybride dont l'animal devait être un chien.

Il se crispe soudainement en me regardant de bas en haut, l'air choqué de voir que je me touchais les seins.. Ce que j'arrêtais en vitesse en rougissant discrètement.

— Qu'est-ce que tu veux, le morpion ?! grognais-je à son encontre, levant une de mes mains dans le but de la faire crépiter, en vain. Merde c'est vrai.. J'ai plus mon Alter..

RAH PUTAIN POURQUOI TOUTES LES MERDES N'ARRIVENT QU'À MOI ?!

— Pourquoi tu te touches la poitrine, Ruby-chan ? T'es bizarre.., marmonne le plus jeune en fronçant les sourcils, penchant la tête sur le côté alors que ses oreilles s'inclinaient en arrière dans le but de montrer son incompréhension.

Sentant ma queue s'ébouriffer et mes oreilles se dresser sur mon crâne, j'entrouvris les lèvres inconsciemment pour dévoiler mes petites canines de loup vers le garçon sans nom qui frissonna à cette vue avant de vite glappir et se barrer en courant, fermant en même temps la porte de ma chambre dans un même geste.

Soulagé de ne pas avoir à répondre au morveux, j'en profite pour analyser ma chambre en ouvrant mon armoire à la recherche d'un uniforme quelconque.
La pièce était divisée en quatre zones bien distinctes par une couleur différente sur chaque mur.

Un côté noir, où était entreposé un bureau, des gommes, des crayons de différentes marques de dessin, des pochettes, des feuilles, des figurines grises permettant sûrement de prendre exemple pour un dessin quelconque..
Il y a également quelques bouteilles où un liquide me faisait penser à de la grenadine posées ici et là du bureau ou sous ce dernier, une poubelle, des paquets de chips goût sauce oignon..

Le deuxième coin était rouge sombre où était posées des étagères murales qui tenaient différentes choses ; Couteaux de cuisine, bandages, planche de Ouija, sparadrap, désinfectant, cache-œil, collier dont l'intérieur était parsemés de clous, sûrement dans le but de se les enfoncer dans le cou..
Franchement ce côté ne m'inspire que la torture ou un truc pour les masochistes.. Après pourquoi pas, la planche de Ouija et le cache-œil, mais sérieux le reste..

Le troisième côté était bleu turquoise. Une étagère était entreposée là où traînaient plusieurs magazines pornographiques -dont la couverture était souvent une hybride chat à moitié, ou complètement, à poil-, un coffre fermé avec plusieurs chaînes et cadenas comme si cette "Ruby" voulait le garder fermé à jamais, des menottes, des colliers avec des grelots..
Bref, un côté où la perversité était maître, quoi..

Et enfin, le côté où j'étais, bleu foncé. Où était l'armoire de vêtement que je fouillais depuis deux bonnes minutes sans vraiment chercher, trop occupé à analyser la pièce. À ma droite, sur le mur adjacent de cette zone, une panoplie de jeux de sociétés : Monopoly, Dames, Échecs, Kem's, 7 familles, Qui-est-ce.. Même des mots ; Mêlés, Croisés et Casés. Sudoku aussi..

La meuf c'est une malade quand même..

Posant enfin le grappin sur un semblant d'uniforme tricolore ; blanc, gris et noir, je lance un dernier regard dans ma chambre avant d'attraper "mon" téléphone et tenter de le déverrouiller en sortant de la chambre aux quatre facettes.

Sans étonnement, il y avait un code PIN. Bon, bah.. Merde. J'aurai bien voulu avoir un peu de musique pendant la douche..

Je m'arrête subitement, écarquillant les yeux.

LA DOUCHE !

•▪︎•▪︎•▪︎•

— Tobias, Ruby-chan est bizarre, fit alors Saeran en arrivant dans la salle à manger, encore choqué d'avoir surprit sa sœur en train de se toucher, s'assayant plutôt brutalement sur une chaise face à son aîné.

Le chat leva un sourcil, l'air ennuyé de cette nouvelle qui devait l'obliger à questionner sa cadette dès le matin. Et la connaissant, elle allait encore gueuler.. Ou l'ignorer, au choix.

— M'en branle.. Elle est toujours bizarre, de toute façon, marmonna le brun en baillant, affalé sur la table au point qu'il y dormirait. Et il en serait capable.

— Non mais là, elle est encore plus bizarre ! Elle se touchait les seins ! lui apprit t-il alors en écarquillant les yeux, levant les mains en l'air sous l'air agacé de Tobias.

— Et alors ? Moi je me touche la bite et j'suis pas bizarre.., reprit le plus âgé, se demandant quand est-ce que leur sœur allait venir leur préparer le petit-déjeuner.

Les gosses allaient être en retard et lui il avait faim. Et connaissant sa propre expérience en cuisine, il préférait ne pas y aller. La dernière fois il avait fait péter le micro-ondes juste en faisant chauffer un yaourt. Oui, il chauffait des yaourts. Logique.

Tandis qu'il allait prendre sur sa fatigue et gueuler le prénom de la louve, celle-ci, moi, le coupa dans son élan en entrant dans la pièce, passant une main lasse dans mes cheveux monochromes emmêlés. J'ai réussi à les sécher mais les brosser ? C'était une autre histoire.. En plus de mes cheveux, il y avait ma queue.

Et, étonnement, en me brossant les dents, je n'ai pas gueulé aux germes d'aller se faire mettre. Parce que j'étais tellement concentré à ne pas me mater que j'en oubliais mes habitudes.

— Ah.. T'es enfin là.. J'suis gentil, j't'ai avancé nos bento.., soupira le grand con à moitié endormi sur la table en bois, me faisant froncer les sourcils.

— De quoi tu me parles fils de pute ? T'as des vieux non, demande leur, j'suis pas.. Ta commis, pestais-je en serrant les poings, ayant eut l'audace de me désigner au féminin.

Les deux garçons, qui devaient être "mes" frères dans cette vie, levèrent leurs arcades avant de se lancer un regard en coin, interloqués et curieux. J'avais même réussi à réveiller le paresseux.

— Bah quoi, vous avez quoi à me mater comme des merlans frits ?! demandais-je, pour ne pas dire gueulais-je, en faisant remuer hargneusement ma queue de gauche à droite dans mon dos.

— Tu vois, Tobias, elle est bizarre ! fit le chiot en me désignant, m'interrompant dans ma colère ce qui était rare. Parce qu'en plus j'étais une gentille fille ?! Ah non ! Je vais pas me faire remarquer pour de la merde, moi !

— Ruby.. Tu as trop lu les livres concernant la Terre. On est encore sur Hybridière et on le restera à vie.. Et ici, il n'y a pas de parents. Tu te souviens quand même ? Tu t'es trop téléportée ou quoi ?.., me questionna "Tobias" en passant une main dans ses cheveux sombres tandis que je papillonais des yeux aux informations.

Ils connaissaient la Terre, là où j'habitais ? C'est quoi cette histoire "Hybridière" ? Comment ça on a pas de parents dans ce monde ? Et.. Donc j'ai bien un Alter mais de téléportation ?

— . . . Non, j'ai pas oublié. J'me suis mal réveillé, c'est tout. J'ai eu un trou de mémoire. Euh.. Il se trouve où, mon putain de lycée ? demandais-je en serrant les dents, espérant qu'ils oublient l'idée que je dois faire à manger pour trois. La flemme. Et j'ai pas envie de nourrir ces deux cloportes.

J'irais acheter un truc en chemin pour moi..

— . . . À trente minutes d'ici, mais normalement, Ashtray vient te chercher avec l'un de ses "pères". Tu te rappelles d'Ashtray, quand même ? continua dans ses questionnements le grand noiraud, subitement intrigué par ma personne.

— Bien sûr que oui ! mentais-je avec assurance, attrapant mon sac à l'entrée après avoir mit mes chaussures à la va-vite pour vite sortir de cette maison de fou.

Énervé au possible, j'allais pour enfoncer mes écouteurs dans mes oreilles avant de me rendre compte que, non, je n'en ai pas. Et même si j'en aurai, je ne peux pas écouter de musique dû au code PIN.

Fais chier. Maintenant je dois attendre ce "Ashtray".. En espérant ne pas paraître bizarre à ses yeux aussi.. Non parce que j'ai pas la tête à répondre à des questions dont je n'aurai aucune réponse. Moi aussi, maintenant, j'ai des questions à poser, mais si je les poses, j'attirerais les soupçons..

PUTAIN DE MONDE DE MERDE !

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