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Good to be smart, but not too smart for your own good.

« Hier encore j'ai frappé à ta porte en déposant ma première lettre, et devine quoi ?

Toujours pas de réponse.

Je n'ai pas plus insisté parce que je ne sais toujours pas où tu es, et dans les deux cas ça ne sert à rien que je frappe une deuxième fois.
De la même façon je ne suis pas retourné à l'hôpital. Et puis même si tu y étais toujours, peut être que je me suis trompé et que quelqu'un est venu pour toi, enfin je l'espère. Tu ne m'as jamais parlé de ce genre de choses, j'aurais aimé t'entendre parler de ça.

Tu sais tout à l'heure en cours, la prof nous à dis que « homo sapiens » ça signifiait « homme sage ». On est des êtres dotés d'une intelligence, elle nous permet de construire des machines qui nous emmènent dans les étoiles. C'est bien d'être intelligent, mais on n'est pas assez intelligent pour faire le bien. C'est triste mais c'est la réalité, d'ailleurs tu es bien placé pour le comprendre.

Quand quelqu'un me demande si je m'arrêterais dans la rue pour aider une personne en besoin je répond que, oui, bien entendu je l'aiderais ça ne serait pas humain de passer son chemin. Seulement devine quoi ?
Je fais parti de ce groupe de personnes qui répondent oui en théorique mais qui n'agissent pas en pratique.
Malheureusement, tu le sais très bien.

Si le battement d'ailes d'un papillon est celui qui, de l'autre coté de la planète, cause une tornade.

Imagine si j'avait réagit plus tôt.

Tu sais ce que j'aimerais ? J'aimerais t'aider.

J'aimerais retourner dans ton appartement qui m'apaise tant.

Pouvoir regarder tes photographies si réussies qui sont accrochées à ton mur.

Tu sais, j'aimerais que tu me dessines quelque chose un jour, pour permettre à l'élégance du mouvement de tes mains d'éblouir mes yeux une fois encore.

Pouvoir sentir cette odeur délicieuse qui englobe la pièce, jusqu'à ce qu'elle imprègne le tissu de mes vêtements.

Me poser autour de ta table basse remplit de tes gâteaux favoris que tu m'as appris à aimer.

J'aimerais que tu me parles de toi, toi qui me regarde dans les yeux comme si tu sondais mon âme.

J'aimerais que tu me raconte tes envies, tes soucis, tes problèmes.

J'aimerais te revoir sourire encore une fois, de ce sourire rectangulaire mais pourtant si éphémère.

J'aimerais que tu me pardonnes, je ne te demande pas de me comprendre parce que même moi je ne veux pas prendre la peine de le faire, parce que je sais que j'ai été le pire des cons. Bien plus que je ne peux me l'imaginer.

De toute manière si tu ne veux pas de mon aide je ne respecterais pas ton choix. Je veux t'aider maintenant, même si je m'en rend compte bien tardivement et que c'est sans doutes déjà trop tard pour le faire. Je ne te lâcherais pas alors si tu est chez toi, ouvres moi.

Je n'arrive pas à te sortir de ma tête.

Je m'en veux. »

- JK

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