006 | Even if he stood there, everyone would notice him
Toronto, Skatepark
14H20
— Du coup, tu ne danses plus, le questionné-je.
— Non, je n'ai toujours pas repris, me répondit-il.
— Tu es guérie à 100 % où ? L'interrogé-je.
— Oui, tout va bien chez moi, m'assure-t-il.
Je ne comprends pas, alors si rien ne cloche chez lui pourquoi il ne reprend pas la danse ? Il a peur ? On est tous différents et je n'aurais pas réagi comme lui, comme je vous l'ai si bien dit. J'aurais tout fait pour danser, mais lui pourquoi il ne veut pas ? Il a peur de se blesser ? Ce que je peux comprendre d'un côté
— Alors, pourquoi tu ne danses pas ? lui demandé-je.
— J'en sais, rien, me répondit-il. Ça me manque, mais rien ne vient, je suis bloqué, se confit-il.
— C'est tellement triste, lui dis-je avant de venir le prendre dans mes bras.
Je n'aime pas ça du tout un danseur, qui ne danse plus c'est un peu comme de l'alcool sans alcool ou le pain au chocolat, sans le chocolat. Ça n'a aucun sens. J'espère que quand il sera prêt, il se remettra à danser. Où peut-être que je devrais le pousser à danser. Ouais, je devrais faire ça. Je sais qu'on ne se connaît pas depuis longtemps, mais ça lui rendra service si je le pousse un peu. Me décollant de ce dernier, je déverrouille mon téléphone et vais dans ma musique. La dernière musique que je semble avoir écoutée, c'est « Bikini Porne » de Tove Lo, ça va faire l'affaire. Appuyant sur la barre de lecture, je remets la musique au début puis j'appuie sur Play. Ce dernier ne comprenant pas, il se met à me dévisager avec le sourire. Posant mon bien à côté de lui, je me lève et l'encourage à faire de même.
— Okey tu es bloqué dans ce cas, je vais te débloquer, lui dis-je avec le sourire. Aller danse avec moi, l'invité-je en me laissant déjà transporter par la musique.
— Non je regrette, ce n'est pas possible, me dit-il en riant doucement.
— Aller laisse toi transporter par la musique, insisté-je. Je suis sûr que ton corps n'attend que ça, poursuivis-je en laissant mes mains se balader sur mon corps tandis que mon derrière mouler dans mon cycliste se déhanche.
— Non, je ne peux vraiment pas, mais vas-y toi, défoule-toi, m'autorise-t-il.
Okey mec, tu ne veux pas te défouler dans ce cas, je vais me défouler pour nous deux. Un pied devant l'autre, puis un pied derrière l'autre, je laisse mon corps s'exprimer au son de la voix de ma chanteuse préférée. Laissant ma chevelure remuer dans tous les sens. Je m'exprime sous le regard de mon partenaire qui semble me filmer avec mon propre téléphone.
Me rapprochant de lui, je récupère le téléphone l'appuie contre le muret où nous étions assis puis, je lui prends la main et l'incite à m'imiter. Je lui montre quelque pas, histoire qu'il se joigne à moi. Il est hésitant, mais capitule est essaye de rentrer dans le bain. En tout cas il danse bien, il s'est comment bouger ses hanches, il a une bonne coordination au niveau des pieds. Rien ne cloche chez ce type. Il a juste besoin d'être un peu pousser. Il est un peu raide, mais c'est juste parce qu'il se retient.
Une fois la chanson finit, nous retournons vers le muret et je coupe l'enregistrement de la vidéo. Je la lance histoire d'un peu regarder le résultat quoi. Kyle se rapproche et se met à doucement rire devant ma folie. J'ai l'air déjanté et à la fois tellement sexy. J'adore, il faut que je partage ça dans ma storie. Arrive le moment ou Kyle me rejoint. D'un coup, il ne semble plus avoir envie de regarder.
Du coup, j'attrape son visage avec le sourire et le force à regarder. Je ne me gêne pas pour faire quelques commentaires. Ça rend bien, ça rend vraiment bien, mais ce n'est pas parfait. Après, le visionnage, je récupère quelques passages que je balance dans ma story en prenant bien soin de l'identifier. Je me vois bien faire une collaboration avec lui, en plus ça pourrait l'aider à se relancer. Je sens que l'idée ne va pas lui plaire.
— Tu devrais te remettre à danser, insisté-je.
— Un jour je m'y remettrais, pas maintenant, me dit-il. Sinon vu que tu es une bête déchaînée ce soir avec mes potes, on se retrouve ici pour s'amuser un peu, m'explique-t-il. Tu pourrais passer.
— Vu que je n'ai rien de prévu, je veux bien, accepter-je.
Toronto, Le terrain
20h30
— Merci pour ce fabuleux dîner, mais je vais devoir vous laisser, commencé-je en posant un bisou sur le front de ma mère.
— Où est-ce que tu vas c'est la deuxième fois que tu sors tard de la semaine, me fis remarquer ma mère.
— J'ai croisé des amies et ils m'ont invité à venir traîné, lui informé-je et puis, c'est toi qui m'as dit de me bouger, c'est ce que je fais, lui répondis-je en allant récupérer mon sac sur le canapé du salon. Bonne soirée, lancée-je.
Quittant mon domicile, je glisse mes airs pods dans mes oreilles et entame une marche. Ce soir, je ne prends pas ma voiture, vous devez sûrement me prendre pour une folle. En journée, je prends ma voiture, mais la nuit, je me balade comme si de rien n'était. Ne vous inquiétez pas le skatepark n'est pas loin et en plus, je suis habillé tout du blanc, qu'est-ce qui pourrait m'arriver ?
Je me suis changé, je porte une brassière de sport, un grand t-shirt, un sweat, un jogging et une paire de basket blanche. Ce n'est pas des blagues, on peut me voir de loin. Ce qui me faire rire, c'est que je dois bien être la seule personne à pouvoir porter du blanc toute une semaine et en plus ne pas remettre les mêmes vêtements. J'achète trop de sweat, de brassière de sport et de pantalon enfin bref.
Sachant où se trouve le lieu de rendez-vous, je vais pouvoir couper et suivre un petit raccourci. Au rythme de la musique, je me balade en regardant les alentours. Un monde plein de lumière ce que c'est beau. Ce qui est encore plus beau c'est de pouvoir voire les étoiles dans le ciel. Ma marche me mène sur le terrain de mon enfance, je me souviens du nombre de matches auxquels on n'a pu assister ici avec les filles. Cet endroit est toujours aussi beau.
Herbe parfaitement bien couper, d'un beau vert rayonnant et en plus, il n'y a aucun troue dévoilant de la boue. Magnifique, une petite danse s'impose. Me rapprochant d'un banc, je pose mon sac dessus avant de me débarrasser de mon grand t-shirt. Me rapprochant un peu plus de la pelouse, je me lâche sur « Mana » de Krewella. Je serais en retard, mais bon, on ne m'a pas vraiment donné d'heure donc, je considère que je peux me le permettre. Je laisse mes pieds piétiner la pelouse d'un vert étincelant, mes bras flotter dans l'air et bassin remué sur le beat.
Une musique puis deux, je suis à bout de souffle. Je m'arrête donc et reprends mon souffle, moi qui étais censé me défouler avec Kyle et ses amies, c'est râper, j'ai commencé sans vous les gars. J'ai besoin d'eau. Me retournant, je commence à rejoindre mon sac quand d'un coup, je remarque un mec habiller de noirs assis à côté. Faite, que ce ne soit pas un psychopathe. En tout cas, y a pas moyen que je parte sans mon sac, je dois le récupérer et prier pour qu'il ne me kidnappe pas.
Prenant une grande inspiration, je me rapproche du banc où se trouve l'inconnu. Ce dernier commence à sourire, ce n'est pas du tout étrange mec, mais genre pas du tout. Plus je me rapproche, plus je commence à trouver ce visage familier. Ce n'est pas un détraquer, c'est Shawn ou Shawn le détraquer. Automatiquement, un sourire se dessine sur mon visage et je m'avance avec plus d'assurance.
— Tu es fou, j'ai cru que tu étais un psychopathe, lui dis-je avant de lui donner une petite tape sur la tête avant de m'asseoir en tailleur sur le banc à côté de lui. Qu'est-ce que tu fais là ? Tu me suis ? le questionné-je.
— Je ne sais pas du tout de quoi tu parles, j'ignorais que tu serais là, me répondit-il en riant de bon cœur. Je suis venu ici pour me vider la tête, je suis un peu bloqué niveau inspiration, m'informe-t-il. Je suppose que je suis le seul, commente-t-il en faisant référence à ma prestation.
Il est clair que je ne manque pas d'idée et d'énergie. Saisissant mon sac, je l'ouvre et en sors une bouteille d'eau, que je débouche pour en boire une longue gorgée. Cette fois, j'ai pensé à tout.
— En effet tu es le seul, confirmé-je. Tu devrais venir avec moi, lui conseillé-je. Il n'y a rien de mieux pour l'inspiration qu'un rassemblement de danseurs de tout horizon, lui fis-je savoir. Sortir aujourd'hui m'a permis de me faire un ami.
— J'aimerais beaucoup venir à ton rassemblement...
— Mais, tu ne veux pas déclencher une émeute, le coupé-je en refermant ma bouteille.
À quoi je pensais, il y a des fois, j'oublie à qui je parle. En fait, non, j'oublie plutôt l'impact qu'il a sur la foule. Il ne peut pas venir, sinon il devra sûrement improviser un petit concert pour nous. En fait, je ne suis pas contre. Ça ne me dérangerait pas. Après, il ne veut peut-être pas être vu avec moi ? Non, s'il ne voulait pas ce matin, on ne se serait pas retrouvé dans un studio où n'importe quel membre de son équipe aurait pu nous surprendre.
— J'allais plutôt dire que je ne suis pas un danseur et que je ferais un peu tâche, me corrige-t-il en riant de bon cœur.
— Mais non personne ne fait tache dans un rassemblement de danseurs, lui fis-je savoir. Si tu ne danses pas, ils ne remarqueront même pas que tu es là, répondis-je en riant de bon cœur.
Qu'est-ce que je raconte, il s'agit de Shawn Mendes, même s'il vient et qu'il reste planter là à ne rien faire, ils vont le remarquer, en tout cas moi, je le remarquerais n'importe où. Je devrais me détendre un peu, mais j'ai tellement envie de passer plus de temps avec lui. On vient de se croiser comme ça par hasard et je me vois mal partir comme ça et le laisser seule.
— Non, c'est vraiment mieux, si je ne viens pas, insiste-t-il. Toi vas-y profiter et défoule-toi, ajoute-t-il.
— Mais, du coup qu'est-ce que tu vas faire de ta soirée ? le questionné-je.
— Dormir, il se fait tard quand même, dit-il en jetant un œil à sa montre.
Pff dormir ? Il est fou ou comment ça se passe ? Même moi quand je suis chez moi, je ne vais pas dormir aussi tôt. En revanche quand, je dois aller travailler, je vais dormir à 21 h, c'est vrai, mais là, je suis en vacances, donc je me lâche. Il devrait vraiment venir avec moi où au pire, on peut aller s'isoler quelque part rien que tous les deux.
— Il n'est que 21 heures 10, tu es un papy ma parole, me moqué-je après avoir regardé mon téléphone.
— Peut-être bien ça expliquerait pourquoi j'ai mal au dos en ce moment, poursuit-il en faisant mine de souffrir du dos en posant l'une de ses mains sur ce dernier.
— C'est tellement triste, rebondis-je. On devrait se faire un truc au calme tous les deux, proposé-je.
Je l'ai dit, je l'ai dit, je suis folle. Il va me prendre pour une fan intrusif qui tient absolument à savoir où il habite. Ce n'est pas vrai, je ne suis pas comme ça. Je suis une fan sympa. Je suis sûr qu'il le sait, mais d'un côté, j'ai bien envie de voir où il habite. Refermant ma bouteille d'eau, je la range dans mon sac et la referme.
— Tu n'avais pas déjà quelque chose de prévu ? me questionne-t-il.
— C'est vrai mais, les rassemblements de danseurs se font assez souvent donc je peux me permettre d'y aller un autre jour, lui fis-je savoir.
Enfin dans mon temps, on se réunissait après les cours. On n'avait pas vraiment de jour ou d'heure. Quand on n'avait rien à faire et pas de devoir on se rendait dans notre coin préféré. Je suppose que c'est toujours comme ça ? Je peux décommander Kyle, je crois et puis il s'agit de Shawn Mendes, s'il savait que je le connaissais, il serait sûrement le premier à me dire va y où je peux venir. Je dis ça, mais je ne sais même pas s'il est fan de lui.
— Ton ami doit t'attendre, ce n'est pas cool, me dit-il.
Il a raison.
— Je lui expliquerais, enfin je lui donnerais une excuse bateau et j'irais au prochain rassemblement, lui informé-je. Et puis, je ne vais pas rater une soirée avec mon idole, ajouté-je. Tu aurais dû aller te cacher quand tu en avais l'occasion.
Je lui enverrais un sms où je lui dirais que j'étais sur le chemin, mais que j'ai croisé un vieux pote que je n'avais pas vu depuis des siècles et que du coup, j'ai prévu de passer un peu de temps avec lui et je lui promettrais de venir au prochain rassemblement. Je suis sûr qu'il comprendra.
— Je tâcherais de m'en souvenir pour la prochaine fois, me dit-il en riant de bon cœur. Okey vu que tu sembles décidé allons-y, ajoute-t-il en se levant. Je suis garée pas loin, où est ta voiture, me questionne-t-il alors que je ramasse mon sac et mon sweat.
— Je suis venu à pied, en fait, lui répondis-je.
— Tu es bizarre toi, tu te balades en journée en voiture et le soir à pied, commente-t-il perplexe. Ça ne devrait pas plutôt être l'inverse ? me questionne-t-il.
Qu'est-ce que je vous avais dit plutôt.
— Cherche pas à comprendre, je suis unique, lui dis-je en riant doucement.
Sur ce accompagné de l'homme de ma vie, oui, vous avez bien entendu, nous quittons le terrain, je le suis en direction du parking qui est vide. J'aime bien voir le parking aussi vide, je ne sais pas pourquoi. C'est le genre de chose qui arrive tellement rarement, un de ces jours, je devrais venir ici pour une petite projection entre potes, on serait tous dans nos voitures et on se regarderait un film. Se serait mieux qu'un film dans une salle de cinéma.
Arriver devant la seule voiture du parking, ce dernier sort ses clés et la déverrouille, me rapprochant de la portière passagère, je l'ouvre et m'installe en même temps que lui. Je remets mon sweat avant de boucler ma ceinture. Ce dernier quitte le parking avant de se mettre en route.
Toronto, Shawn Place
21h30
Nous sommes arrivés, je n'arrive pas à croire que je vais mettre mes pieds dans l'appartement de Shawn, j'en ai des frissons. Durant le trajet, j'ai envoyé un message à Kyle pour lui dire que je ne pourrais pas venir, j'ai évoqué le scénario que je vous avais exposé, que j'ai croisé un vieil ami. Je remercie le ciel d'être habillé large aujourd'hui vous imaginer un peu si des paparazzis attendent ici, bien cacher et prennent une photo qu'ils vont diffuser ? Aelys va me tuer, si elle apprend que je traîne avec lui.
Glissant mes bras dans les bras de mon sac, je remonte ma capuche sur le dessus de ma tête et quitte le véhicule. Avec à mes côtés le mec le plus sexy de tout Toronto, je m'aventure dans le bâtiment comme si de rien n'était.
— Puis-je faire une remarque Mec, me questionne-t-il.
— Oui, bien sûr, lui répondis-je en glissant mes mains dans mes poches avant. Attends quoi ? le questionné-je.
Je viens de comprendre, il m'a appelé mec parce que ma tenue ne laisse apparaître aucun signe que je suis une demoiselle. Il a de la chance que ce genre de remarque, ne me blesse pas. Je crois qu'il l'a remarqué que j'étais quelqu'un d'assez cool voir très cool.
— Je viens de comprendre, c'est vraiment très drôle, lui dis-je en riant doucement avant de le bousculer doucement. Je suis un mec, d'ailleurs, comment vous marchez-vous déjà ? le questionné-je avant de commencer à imiter la démarche d'un gangster en souriant.
— On ne marche pas tous comme ça, me répondit-il en riant avec moi.
Arrivées jusqu'à l'ascenseur, nous entrons dans la cage et je laisse à ce dernier le plaisir d'appuyer sur le bouton de son étage. Sans attendre nous prenons de la hauteur et arrivons à l'étage demander. Les deux portent métalliques s'ouvre. Nous quittons l'habitacle et je suis mon hôte étant donné que je ne connais pas la direction à suivre. Arrivé devant sa porte, il sort ses clés et l'ouvre.
Étant un bon gentleman, il me fait signe de rentrée la première. Je ne me fais pas prier, je fais mon entrée. L'appartement est plongé dans l'obscurité, il n'y a que la lumière de la nuit qui s'introduit par les vitres qui lui serve de mur. Me rapprochant du canapé, je regarde autour de moi, sa cuisine est sur ma gauche, ainsi que sa salle à manger. Son appartement est plus petit que le mien.
Je vis dans un penthouse, il est assez spacieux et il manque de personnalité, mais je l'aime comme il est, je peux balancer un rond de jambe à tout moment de la journée, c'est cool. Enlevant mon sac de mon dos, je le pose sur le canapé et me décide à enlever mon sweat parce que mine de rien, il commence à faire chaud.
— Cette appartement est magnifique un peu petit, mais je suppose que c'est normal vu que tu vis seule, lui dis-je en souriant doucement avant de soulever mon t-shirt pour lui montrer ma poitrine dissimulée sous ma brassière de sport. Au fait, je suis une fille, si tu te poses la question, ajouté-je avant de le laisser retomber.
Quoi, on ne sait jamais, ce matin, je portais un autre sweat blanc, il n'a pas pu admirer. Ce dernier, qui était en train de fermer sa porte, se met à rire à gorge d'éployer ce qui me provoque, un fout rire instantané. Il a un rire contagieux. Il est tellement mignon.
— Merci pour l'information, me remercie-t-il. Sinon je t'invite chez moi et tu te permets de le critiquer, tu vas le vexer, ajoute-t-il en venant s'asseoir sur le canapé. Je suppose que ton appartement est plus grand, suppose-t-il.
— Ouais, il est plus grand, plus spacieux, je vis dans un penthouse qui manque cruellement de personnalité, mais c'est mon chez-moi, je ne m'en plains pas, lui répondis-je en souriant. Et désolé pour ton chez-toi, mais il va s'en remettre ajouté-je en venant m'asseoir à ses côtés.
— Vu qu'on est là qu'elle est le programme, me questionne-t-il en étendant son bras droit sur le dossier derrière moi.
Oh mon dieu, il est tellement près.
Vous n'imaginez pas le nombre de fois que je me suis évanouie au cours de cette journée. Je ne me suis pas étalé au beau milieu de la rue non, c'est plutôt interne. Je me suis imaginé perdre connaissance à plusieurs reprises, genre à chaque fois que je le touche, ou qu'il me touche, qu'il est proche, je m'imagine partir, partir loin puis, je reviens à la vie, sa douce voix me réanime. Je sais, je suis étrange, mais qu'est-ce que j'y peux.
— On pourrait, commencé-je en me tournant vers lui m'installant en tailleur. Se regarder un petit Netflix et peut-être se commander un petit quelque chose, ajouté-je en passant une main dans ma chevelure histoire de l'ébouriffer un petit peu.
— Tu as une petite faim ? me questionne-t-il.
J'en sais, rien. Est-ce que j'ai faim ? J'ai mangé, il n'y a pas longtemps, pourtant, je serais incapable de vous dire que j'ai le ventre vide. Disons qu'il est en train de se vider. Je le sens au fond de moi, la faim est un peu présente, mais pas trop. Ce n'est qu'une question de temps. Qu'est-ce que je veux manger ? Une pizza pourquoi pas.
— J'ai mangé, il n'y a pas longtemps mais, plus tard, j'aurais faim, lui répondis-je.
— Donc je dois commander une pizza que tu mangeras pour plus tard, me demande-t-il en riant de bon cœur.
— Hey !! On ne peut pas se mater un film sans bouffe, tu vis sur quelle planète, le questionné-je en lui donnant une petite tape sur le torse.
Oh il est musclé enfin plus que ce que j'ai pu imaginer.
Je suis à peu près sûr que si j'avais frappé plus fort, il m'aurait broyé la main. Il faut que je garde mon calme. Prends une grande inspiration. Il y a trop de Shawn ici. Je suis avec lui, je suis assise sur son canapé et par la même occasion, je me suis mis à mon aise. Je voudrais ne jamais quitter cet endroit.
— Dit celle qui se balade à pied la nuit et en voiture la journée, se moque-t-il.
— Ce n'est pas si étrange que ça en à l'air, lui répondis-je le sourire aux lèvres.
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Et c'est tout pour aujourd'hui et cette semaine.
J'espère que ce 6ème chapitre vous à plus.
D'ailleurs, j'aimerais bien connaitre vos impressions.
A votre avis comment va se passer la petite soirée de Dylan et Shawn ?
Sinon rendez-vous mercredi
de la semaine prochaine pour la suite
- Peace
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