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Chapitre 6 :

NA : Pour ceux qui n'ont pas très bien compris qui est Jenny :

Meghan (la mère de Zach) et Eric (le voisin d'Elodie) avaient une petite fille appelée Jenny dans le tome 2 "Corruption". Mais cette petite fille est morte (vous saurez bientôt comment) et c'est pourquoi Zach et Elodie, qui ont eu à leur tour un enfant, ont décidé de l'appeler Jenny également afin de lui rendre hommage. Bonne lecture !!

Jenny :

Assise sur mon lit,  je regardai silencieusement par la fenêtre les premiers rayons du soleils paraitre à l'est.

Encore une nuit ou je n'avais pas beaucoup dormi, mais ici, dans cette maison remplis de souvenirs, c'était encore pire. Et pourtant j'avais retiré toutes les photos qui étaient autrefois accrochées aux murs de ma chambre et sur lesquelles je figurais avec mes amis. Désormais, il ne restait  plus que des murs blancs, et sans la moitié de mes affaires qui se trouvait désormais à l'université, ma chambre avait l'air totalement inhabité.

Malgré tout, certains moments de ma vie, bons comme mauvais, passé dans cette pièce restaient gravées dans mon esprit.

Ma première fois avec Ian à 17 ans, c'était ici, dans ma chambre. 

La fois ou Ayline et moi nous étions bourrées la gueule dans ma chambre suite à ma rupture avec Ian et que nous avions passé la nuit à rigoler, à se moquer de nos ex et à leurs envoyer des messages mauvais sur Facebook.  

La fois ou l' on avait voulu avec Kristie, une amie de mon école de danse, inventer notre  propre chorégraphie sur la musique " Single ladies " de Beyoncé et que mon père nous avais surpris toutes les deux en body noir à paillettes et talons. C'était tellement gênant qu'on ne pouvait plus s'arrêter de rire.

Ah oui, sans oublier ma super fête d'anniversaire pour mes dix huit ans durant laquelle le mec d'Ayline m'avait embrassé alors que j'étais complètement perché, et à la suite de laquelle ma meilleure amie avait refusé de m'adresser la parole pendant plusieurs semaines. Par chance elle avait fini par admettre que ce connard avait profité de mon ivresse et que j'étais innocente dans l'histoire (encore heureux !), et puis surtout qu'Adam ne m'attirait pas le moins du monde !

Enfin bref comme je le disais, cette pièce me rappelait trop de moments de mon ancienne vie. Elle me rappelait trop cette Jenny qui profitait de la vie comme n'importe quel ado de son âge, cette Jenny que je n'étais plus.

J'attrapai ma prothèse qui était posée sur le sol et l'attachai à mon moignon après avoir enfiler ma gaine.

Une fois en état de marcher, je me levai et sortis dans le couloir pour quitter cette maison. J'avais besoin de prendre un peu l'air, et je m'en foutais complètement d'être encore en pyjama ou qu'il soit seulement 6h du matin.

J'attrapai le long manteau beige de ma mère suspendu sur le porte-manteau et, après avoir enfiler mes baskets, je sortis dehors.

Je quittai mon avenue, passai devant la station service puis devant le magasin de voitures d'occasion pour enfin tourner dans la seconde avenue, celle ou habitait Ayline avec ses parents.

Aujourd'hui et à l'heure actuelle, elle devait sûrement rentrer de soirée avec ses nouvelles copines de  l'université de Californie....

Ce n'était pas plus mal qu'elle soit partie à plus de 4h d'avion d'ici après ce que je lui ai dit. Enfin, en réalité je ne lui avais pas dit grand-chose lorsqu'elle était venu me voir   à l'hôpital le lendemain de mon accident, elle ainsi que la plupart de mes amis présents à cette putain de soirée.

Malgré la tristesse que je pouvais lire dans leurs regards, tous avaient la gueule de bois et ne souhaitaient qu'une chose, rentrer chez eux pour dormir. Alors je leur ai simplifier la tâche en leur disant de dégager et que je ne voulais plus jamais les revoir de ma vie.

Pourquoi m'étais-je emportée ? Par ce que les voir tous vivants et en bonne santé (si on en oubliait leurs migraines passagères) cela m'avait énerver à un point inimaginable !

Au fond ils ne m'avaient strictement rien fait et je n'avais rien à leur reprocher, mais je ne cessai de me demander : Pourquoi moi ?

J'avais conduit en étant sobre et en n'étant pas plus fatiguée qu'après avoir passé une longue journée de cours et pourtant, j'avais eu un accident  à cause d'un gros con qui n'avait pas su respecté son feu rouge !

Alors quand vous savez que tous vos amis qui vous regardent avec pitié se sont amusés comme des fous hier soir, que certains d'entre eux ont quand même pris la route au petit matin alors qu'ils avaient certainement encore quelques grammes d'alcool dans le sang et qu'à eux il ne leur est rien arrivé (bien sur je ne le leur souhaitait pas), et que vous vous avez pris toutes les précautions et que vous vous retrouvez au petit matin avec une jambe en moins, bah je vous assures que ça vous fous quand même vachement la rage.

Je sentis une larme rouler sur ma joue.

Je ne voulais pas me plaindre de ma situation. Il y avait pire dans la vie que de perdre une jambe, mais moi, ma jambe c'était ce qui faisait vivre ma passion. Sans elle je n'étais plus rien. Je ne dirais pas que j'aurais préféré mourir dans cet accident à la place, bien sûr que non, je m'estimais heureuse d'être encore vivante, mais je n'avais désormais plus aucun but dans la vie.

J'errais un peu comme un fantôme dans le corps d'une jeune fille perdue.

Oui, cela me définissait parfaitement.

- Hé l'unijambiste !

Manquait plus que lui.

Je me retournai pour faire face a une voiture noir qui venait de s'arrêter à quelques mètres de moi.

Le meilleur ami de mon père, Nick, me faisait signe de la main par la fenêtre.

- Tu fais le tour du quartier à la recherche de petites filles à kidnapper espèce de vieux pédophile ? Rétorquais-je en croissant les bras sur ma poitrine.

Il s'esclaffa.

- Le pire c'est que t'es pas loin de la vérité ma cocotte. Jordan était en soirée hier soir et il est pas renté. Je le sais car en allant pour fumer dans le jardin j'ai pas vu ses tongs dans l'entrée. Du coup avant que Lydie s'en rende compte et s'inquiète comme une folle je me suis dis que j'allais faire un tour du quartier histoire de voir si il n'était pas renté dans un arbre avec son vélo...

Je vous expliques rapidement la situation : Lydie est une femme de 45 ans,  divorcée, qui habite dans notre avenue avec son fils Jordan de 17 ans. L'été dernier mon père a organisé un barbecue entre voisins, et bien que Nick habite dans un vieil appart tout pourri à Saint-Louis, il s'est invité à notre barbecue et c'est là qu'il a rencontré Lydie. Depuis ils sont ensemble et Nick squatte chez elle la plupart du temps.

Ensuite l'histoire des tongs de Jordan, c'est par ce mec est un peu un hippie donc il se balade la plupart du temps avec ça aux pieds, même en hiver. Et l'histoire du vélo, c'est tout simplement par ce que Jordan n'a pas le permis et que c'est aussi un écolo qui veut protéger l'environnement de la pollution...

- En tout cas ça ne m'étonnerait pas qu'il se soit endormit sur l'herbe, la nature est son amie.

Nick leva son pouce en signe d'approbation.

- Sinon j'ai aperçu ta mère en train d'ouvrir les volets du salon en passant, et vu comment elle s'inquiète pour toi, à croire que t'as une maladie incurable, tu ferais mieux de ne pas tarder à rentrer.

J'hochai la tête.

- J'espère que tu retrouveras Jordan.

- Et moi pas. Je ne serais que plus heureux avec Lydie sans ce petit emmerdeur dans notre couple ! Vivement qu'il se barre à l'université...

Il me sourit puis remonta sa vitre avant de reprendre sa route.

Ce mec était vraiment spécial. Je me demandais toujours comment mon père et lui avait bien pu devenir ami dans le passé. Mais apparement ma mère se le demandait aussi car à chaque fois qu'elle le voyait, elle levait les yeux aux ciels et prenait la fuite.

Je fis demi-tour pour rentrer à la maison.

Même si je n'en avais guère envie, aujourd'hui tout comme hier, j'allais passer un peu de temps avec mes parents avant de repartir en fin d'après-midi à l'université.

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Justin :

Pourquoi est-ce que je me dirigeais actuellement vers la résidence de Jenny ? 

Apparement l'alcool d'hier était, sans aucun doute, encore présent dans mon corps. 

Je me grattai la tête, embarrassé par ce que j'étais en train de faire. Et pourquoi est-ce que j'étais embarrassé ?!

Putain j'étais pas normal comme mec... 

Alors que j'étais enfin débarrassé de cette fille, alors que je n'avais plus aucune obligation d'aller lui parler et de lui réclamer cette fichue balle, voilà que j'avais décidé en fin de journée d'aller la remercier ! Enfin ça c'était l'excuse minable que j'avais sortis à Kyle avant de sortir car je n'étais pas du tout prêt à assumer publiquement le fait que cette fille m'attirait et que j'avais envie de la voir.

Je sonnai à son interphone et attendis plusieurs minutes.

Rien.

Peut-être qu'elle était occupée, ou peut être qu'elle n'était tout simplement pas chez elle.

Bon... Tant pis. Non en fait c'était carrément mieux comme ça !

Fallait vraiment que j'arrive à me sortir cette fille de la tête.

Bien que pour être honnête, je n'avais pas pensé à Jenny entre mardi soir et ce matin... Si on en oubliais les " rares " fois ou pour aller en cours, je m'attardais un peu devant sa  résidence, qui se trouvait sur mon chemin, dans l'espoir de la croiser...

Mais sérieusement je ne comprenais pas du tout pourquoi Jenny m'attirait autant.

Ce n'était pas du tout mon genre de fille habituel. Je préférais celles qui, comme Rachel, avaient des formes généreuses, de belles boucles blondes, se maquillaient et portaient des vêtements bien sexy et aguicheurs.

Jenny c'était vraiment tout l'opposé. Elle avait de longs cheveux lisse et bruns, un visage aux traits fins sans une seule trace de produits cosmétiques colorés et elle portait des vêtements amples afin de cacher son corps menu et frêle.

Alors pourquoi est-ce que j'avais bougé mon cul de mon lit pour venir ici  ?!

Je me retournai, décidé à rentrer chez moi, et tombai nez à nez avec elle.

Mon souffle se fit court durant un brève instant. 

Jenny était là, à quelques mètres de moi dans l'allée, une valise roulante à la main.

Etait-elle rentrer chez elle pour le weekend ? Enfin, quelle importance...

Vu qu'elle n'avait pas l'air décidé à prendre la parole, je me lançai le premier.

- Salut, lui dis-je.

Alors que je m'attendais au moins à un " salut " en retour, Jenny s'avança vers moi, me dépassa et s'arrêta devant la porte d'entrée du bâtiment pour sortir son trousseau de clés d'une poche de sa veste.

- J'ai appris aujourd'hui que t'avais rendu sa balle à Kyle...

Elle ouvrit simplement la porte d'entrée sans me porter le moindre intérêt.

Alors qu'elle s'apprêtait à rentrer à l'intérieur, je la retins par la manche de sa veste.

- Attend je...

- Retires ta main, me coupa-t-elle d'une voix sèche, tout de suite.

Je lui obéis.

- Mais laisse moi au moins...

Elle rentra à l'intérieur du petit hall et la porte d'entrée se referma devant moi dans un bruit sourd.

Ok.

Je soupirai.

Putain c'était vraiment impossible d'avoir une conversation normale  avec cette fille !

Mais en tout cas ses agissements mettaient vraiment en doute ma théorie selon laquelle cette fille était une de mes fan obsessionnel qui avait voulu se servir de moi....

En fait le seul fait qu'elle venait de m'ignorer totalement me laissait même croire que c'était plutôt une anti-fan. Cela pouvait également expliquer pourquoi elle avait préféré rendre la balle à Kyle plutôt qu'à moi.

Donc en réalité elle ne m'aimait pas. Non pire, elle me détestait.

Je sonnai à nouveau à son interphone.

Bordel, mais qu'est ce que je foutais encore ?! Et non je n'admettrai jamais que ce que j'étais en train de faire s'appelait du harcèlement.

Alors que je ne m'attendais pas à ce qu'elle me réponde, Jenny me surprit une nouvelle fois. Et faut dire que j'adorais ça.

- Mais sérieux tu me veux quoi encore ? J'ai rendu la balle à ton pote alors lâches moi !

Elle avait l'air sacrément vénère.

- Euh... Je voulais juste te dire merci...De lui avoir rendu...Maintenant j'y vais, salut.

Alors que je m'étais déjà éloigné de plusieurs mètres, sa voix raisonna une nouvelle fois dans l'interphone.

- Excuses-moi.

Je fis demi-tour et couru jusqu'à l'appareil.

- Non c'est moi qui suis désolé. J'aurais du comprendre plus tôt que t'avais rendu sa balle à Kyle par ce tu ne voulais pas me voir.

Putain c'était bien l'une des rares fois ou je m'excusais. Heureusement que y avait personne d'autre autour pour m'entendre dire ça.

Je posai ma tête contre le mur.

- En fait j'ai pensé que tu ne voulais pas me rendre cette fichue balle par ce que tu voulais te servir de moi afin de faire croire aux gens que je te courais après, mais je me suis trompé, c'était juste par ce que tu ne m'aimes pas du tout pas vrai ?

Pas de réponse.

Elle devait certainement avoir raccroché.

Puis soudainement, je l'entendis rire. C'était pas le grand fou rire du siècle, mais un petit rire amusé que je trouvais vachement mignon.

- T'es sacrément con Justin !

Une vague d'humiliation me traversa. C'était aussi l'une des rares fois qu'une une fille m'insultait.

- Mais, reprit-elle d'un ton plus sérieux,... Attends deux minutes.

Je m'adossai au mur et patientai.

Brusquement la porte d'entrée s'ouvrit à nouveau et elle se tourna vers moi.

- Tu te trompes encore. Je n'ai pas rendu cette balle à Kyle par ce que je ne voulais pas te voir ou par ce que je te détestes. Enfin c'est vrai que si j'avais pu t'éviter je l'aurais fait par ce que t'es vachement lourd comme mec. Mais à la base je comptais te la rendre à la fin de ton entrainement sauf qu'une fille est venue te parler et au même moment j'ai entendu un groupe de gars parler à un certain Kyle. Du coup je suis aller le voir et il s'est avéré que c'était bien ton pote. Alors au lieu d'attendre que tu ai finis ta conversation et aussi par ce que j'avais cours peu de temps après, je lui l'ai donné et...

Elle s'arrêta en remarquant que je la fixai comme un con, un sourire niais aux lèvres.

Elle fronça les sourcils.

- Euh...Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ? M'interrogea-t-elle en se mordant la lèvre, légèrement embarrassé.

Elle était trop mignonne !

Je rigolai.

- Par ce que c'est la première fois que tu me parles autant, mais je t'en pris, continues.

- En fait tu t'en fous de ce que je racontes c'est ça ?

Et voilà qu'elle allait à nouveau se fâcher... Purée mais j'avais le don pour la contrarier !

- Non je t'ai écouté très attentivement, mais j'aimerais bien savoir pourquoi est-ce que t'as demandé à Kyle de ne rien me dire alors que, comme tu viens de me le dire, au début tu comptais me la rendre à moi cette balle ?

Elle ouvrit la bouche, puis la referma avant de finalement me dire :

-  Par ce que je me suis dis que c'était pas plus mal si tu n'en savais rien. La preuve, si Kyle avait su tenir sa langue tu ne serais pas venu ici ce pour me " remercier " et j'aurais eu la paix.

Le fait que je sois là n'avait rien à voir avec Kyle. Si je n'avais pas su pour la balle et que je n'étais pas venu aujourd'hui,  j'aurais certainement continuer a essayer de la croiser un autre jour.

- Bref dans tous les cas je m'excuses de t'avoir mal parlé tout à l'heure et je m'excuses aussi de t'avoir fait du chantage pour une maudite balle de baseball. C'était vraiment stupide de ma part.

Je croisais les bras sur mon torse.

- Puisqu'on en est au moment des confessions, je pense que tu devrais savoir qu'en fait c'est moi qui ai lancé cette "maudite"  balle et non Kyle...

Ses yeux s'écarquillèrent.

- Sérieusement ?! T'es vraiment qu'un...

J'hochai la tête en signe d'approbation.

Ouais je suis un connard quelques fois, je le sais bien...

Jenny eut l'air de réfléchir un instant.

- Je pense qu'on est quitte alors, constata-t-elle.

J'acquiesçai une nouvelle fois.

- Du coup, peut être qu'on pourrait repartir de zéro tous les deux, lui proposais-je.

Elle fronça les sourcils.

- Comment ça ?

- Bah tu sais, on oublie ce qui s'est passé et...

- Si cela sous-entend que tu veux qu'on apprenne à se connaitre alors c'est non.

Ok. Ca c'était dit. C'était bien la première fois qu'une fille refusait de faire connaissance avec moi. Enfin, j'étais certain de ne pas être au bout de mes surprises avec elle !

- Enfin je n'ai rien contre toi personnellement hein, s'empressa-t-elle de préciser devant mon air  ahuri, c'est juste que... Je ne cherches pas me faire des amis ici.

- Pourquoi ça ?

Elle baissa rapidement les yeux sur sa jambe droite puis me regarda à nouveau.

- Enfin Justin tu m'as vu ? T'as vraiment envie de parler et de trainer avec moi ?  En plus je suis franchement ennuyante comme fille.

Je secouai la tête et m'avançai vers elle pour m'arrêter à sa hauteur.

-  Je ne suis pas d'accord. Je penses que tu es bien plus intéressante que la plupart des filles du campus....

Honnêtement je n'aurais jamais pensé lui dire ça un jour.

- ... Ah et aussi arrêtes de croire que ta jambe peut être un handicap à ta socialisation par ce que c'est faux. Tu es la seule responsable de ton exclusion sociale et de ton interdiction de te faire des amis. Mais il n'est pas encore trop tard pour remédier a ça, alors, si tu changes d'avis et que tu décides d'accepter ma proposition un jour, tu sais ou me trouver !

Sur ce, fier de ma petite argumentation,  je tournai les talons et pris la direction de ma résidence.

Elle allait accepter c'était sûr ! Enfin je l'espérais vraiment...

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