
~ Chapitre 41 ~ Moi aussi je t'aime !
Newt se penche vers moi, et après un instant d'hésitation, m'embrasse. Je lui rend son baiser, heureuse d'avoir tout déballé devant lui.
- Je t'aime, me glisse-t-il à l'oreille.
- Moi aussi.
On se relève et nous partons rejoindre les autres, main dans la main. Lorsqu'ils nous voient arriver comme ça, ils sourient. Je soupire.
- Les gars, va falloir vous y faire et arrêter de sourire comme des débiles à chaque fois, vous croyez pas ?
Ils rient. Newt me regarde et m'embrasse à nouveau. Et c'est là qu'on entend un klaxon, qui nous fait sursauter.
- Allez, en route tout le monde ! Même vous les amoureux, allez allez !
Je me tourne. Une vieille voiture est arrêtée juste à côté de nous, et les portières sont ouvertes, nous invitant à entrer. Jorge, qui a parlé juste avant, se tient au volant, le sourire aux lèvres. Brenda, qui était devant avec lui, descend de la voiture pour nous inciter à rentrer.
- Euh... Vous êtes sûrs qu'on va tous rentrer dans ce truc ? demande Alex, sceptique.
- Vous aurez qu'à vous serrer un peu ! répond Brenda en souriant.
Thomas entre le premier dans la voiture, se mettant derrière. Minho le suit, se mettant à côté de lui. Newt avance vers la voiture et s'installe devant, à côté de Jorge.
- J'peux savoir où vous l'avez volée ? je demande.
- Pas volée, hermana, empruntée, répond Jorge. Je te présente Bertha. Viens t'assoir maintenant, elle est assez solide pour tous vous supporter. Par contre, c'est pas dit que moi, je vous supporte...
On rit à sa remarque. Fry et Alex entrent dans la voiture, si bien que Teresa et moi ne savons pas où nous mettre. Newt tapote ses genoux.
- Viens te mettre là, me dit-il.
- Quoi ? je m'offusque. Mais je vais me cogner la tête au moindre trou !
- Mais non ! Allez viens.
Je finis par obéir, non sans avoir râlé, surtout quand je me suis pris le toit de la bagnole en pleine tronche.
- Aïeuh ! je m'écrie en me frottant la tête.
Newt rigole et m'oblige à m'assoir sur lui. Il ferme ensuite la portière et passe ses bras autour de ma taille. Teresa, quant à elle, s'est assise sur les genoux de Thomas, derrière. C'est qu'ils doivent être serrés ! (NDA : suis-je la seule à voir pensé à la chanson de Patrick Sébastien sur les sardines ? :') je suis pas normale...). Je plains Thomas... Être à côté de Minho, qui pue la transpi, ça doit pas être cool... Perso, l'odeur de Newt me convient ! D'ailleurs, j'essaie de me faire la plus légère possible pour éviter qu'il n'ait mal à sa jambe.
- Tu peux t'appuyer tu sais ? soupire-t-il.
Je grogne. Il me soule ! Je vous jure qu'il doit être devin, c'est pas possible !
- Non c'est bon.
Il soupire et me tire contre lui, si bien que surprise, je m'appuie sur lui.
- Newt !
- Moi aussi je t'aime.
Je lève les yeux au ciel mais souris. Il est pas possible !
Au bout d'une demi-heure de route, on arrive dans les montagnes. Jorge gare la voiture et descends. Nous faisons de même. J'attends que Newt descende et me place devant lui. Je le sens pas cet endroit... Je regarde en l'air, ayant l'impression d'être observée. Newt me prend par la taille.
- Tout va bien ? me demande-t-il.
- Mouais...
Je me détache de son étreinte, ce qui le fait froncer les sourcils. J'avance, ma dague dans la poche, la main dessus, prête à la sortir s'il le faut. Thomas aussi paraît suspicieux. Il est à côté d'une voiture et inspecte le pare-brise, les sourcils froncés. Je m'approche, voulant le questionner, lorsqu'on se fait tirer dessus.
***
Je me sens propulsée sur le côté et tombe à la renverse.
- Non mais ça va pas ?! je crie contre celui qui a fait ça.
Il s'agit de Jorge, qui est assis à côté de moi. Il regarde en l'air en jurant.
- Fils de pute ! Il m'a emmené dans un traquenard !
Je questionne Thomas du regard.
- Marcus, me répond-t-il simplement.
Ah ok. Fils de pute, en effet. Thomas se lève doucement et passa sa tête au dessus du capot de la voiture. Aussitôt, les tirs reprennent et il est obligé de se rassoir.
- Merde ! jure-t-il.
Les tirs s'arrêtent aussi vite qu'ils ont commencé.
- Tout le monde va bien ? demande Jorge.
Aussitôt, j'ai peur. Peur que Newt ne soit blessé.
- Oui ! répond celui-ci par l'affirmative.
Quand je vous dis qu'il est devin ! Il devait se douter que je m'inquiéterais et il me répond donc en personne pour me rassurer.
- Et vous ? ajoute-t-il.
- Oui ! je répond, pour le rassurer à mon tour.
Je suis certaine qu'il a soupiré de soulagement.
Je reporte mon regard sur Jorge, qui a sorti un petit boîtier de son sac, et le tripote dans sa main. Il appuie sur un petit bouton et celui-ci clignote, rouge. Thomas et moi le questionnons du regard.
- C'est quoi ? demande Thomas.
- Ça, hermano, c'est ce qui va nous permettre de nous tirer d'ici et par la même occasion, de buter quelqu'uns uns de ces fils de pute qui nous tirent dessus.
- Autrement dit, c'est un explosif, je complète.
- Exact hermana, sourit Jorge.
Il tourne la tête vers Thomas et lui tend le petit boîtier clignotant. Mon frère l'attrape, en lui lançant un regard interrogateur. Jorge lui montre fièrement l'explosif.
- Quand je te le dirais, tu appuie ok ?
Thomas hoche la tête. Jorge se recolle contre la voiture. Il s'humidifie les lèvres et s'adresse aux autres.
- Quand je vous le dis, courrez jusqu'au 4X4 ! Un...
Un bruit d'arme qu'on charge se fait entendre, juste à côté de nous.
- Lâchez ça ! ordonne une voix.
Jorge relève lentement la tête. Une fille se tient en face de nous, une arme braquée droit sur nous. Elle est métisse et ne me dit rien. Voyant que Jorge ne s'exécute pas, elle bouge l'arme.
- J'ai dis lâchez ça !
Après un instant d'hésitation, il la repose au sol, très lentement, en éteignant le bip. Bon, maintenant on est dans la merde... C'est qui cette nana ?!
- Relevez vous lentement ! ordonne-t-elle.
On s'exécute et je ne peux m'empêcher de grogner. Elle se prend pour qui à me donner des ordres celle là ?!
Elle me regarde de travers mais laisse son arme braquée sur Jorge. Je remarque qu'une autre fille, armée elle aussi, mais blonde, se place à côté d'elle, visant Thomas. Ok, et moi, personne me vise ? Chelou.
Elle nous désigne d'un geste de contourner la voiture pour avancer. On avance, les mains en l'air. Quand elle voit les autres blocards, dont Newt, elle leur demande de nous rejoindre. Elle nous place ensuite en ligne, et je me retrouve entre Newt et Thomas. Celui-ci me lance un regard inquiet, tandis que Newt lance des regards noirs aux deux filles.
- On fait quoi d'eux maintenant ? demande la métisse à la blonde.
Je ricane.
- Ch'ais pas, t'as qu'à nous bouffer si t'as faim ! je me moque.
Elle pointe alors son arme sur moi en me jetant un regard noir.
- La ferme !
- Wow, tu vas te calmer ok ? je m'énerve en avançant vers elle. J'suis pas ta chienne !
Elle place son doigt sur la détente, en reculant un peu.
- Recule !
- Pourquoi, t'as peur ? je ricane.
- Marine, fais ce qu'elle te dit. S'il te plait.
Je serre la mâchoire. C'est Newt qui vient de parler. Et dans sa dernière phrase, j'ai pu entendre qu'il m'a supplié. Il doit avoir peur que je me prenne une balle... Je m'exécute, non sans avoir juste avant lancé un regard noir plus que noir à la fille.
La blonde, quant à elle, n'a jusque là rien dit. Elle s'est contentée de regarder, en me visant avec son arme quand j'ai avancé pour menacer son amie.
- Et si on les butaient ? propose la métisse. Ce serait plus simple.
Elle me regarde en disant ça. Fille de pute ! TOUS DES FILS ET FILLES DE PUTE DANS CES MONTAGNES DE MERDE !!!!
La blonde ouvre la bouche pour répondre.
- Si vous voulez, mais laissez-moi cette fille.
Je serre la mâchoire et ferme mes poings. La personne qui vient de parler... Je la connaît. Oui, je la connaît même très bien !
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