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~ Chapitre 35 ~ En restant ensemble, on réduit nos chances de trouver une sortie

Je cours. Tout ce que je sais, c'est que je ne dois pas m'arrêter. Tous mes muscles me tirent, ma gorge est sèche, ma tête me lance, en manque d'oxygène, et mon cœur bat à une vitesse folle. Mais je ne dois pas m'arrêter, pour rien au monde.

Je tourne la tête et grimace. Ils me suivent encore. Une balle frôle ma tête. Je me retourne pour regarde à nouveau où je vais et accélère. Surtout, ne plus regarder en arrière...

Je trébuche. Puis je me vois tomber au ralenti. Je sens le sol froid contre ma joue. Je m'appuie sur mes mains et essaie de me relever. Mais je n'y arrive pas, c'est au-dessus de mes forces... Et en plus, un pied se pose sur mon dos et appuie, me collant ventre contre sol.

- Lâchez-moi ! Mais bordel, laissez-moi partir bande de couilles molles ! je vocifère.

Le gars me donne un coup de pied. Je gémis mais me retiens de crier de douleur. Je ne leur donnerais pas cette satisfaction. Il me tire les cheveux en arrière et je ne peux m'empêcher de lâcher un petit cri aigu.

- Ta gueule ! Écoute ce que la chancelière a à te dire ou sinon...

- Sinon quoi ? je le coupe. Vous me tuerez ?

Je ricane.

- Vous ne le ferez pas, parce que vous avez besoin de moi pour vos phases débiles !

- Ces phases sont tout sauf débiles. Elles vont permettre de sélectionner les meilleurs d'entre vous afin de trouver un sérum qui sauvera l'humanité. Vous avez un rôle important à jouer, et tu le sais. Tu étais d'accord avec nous, autrefois.

Une colère sourde monte en moi. Cette voix... Je la reconnaîtrais entre mille. C'est celle qui a bousillé ma vie, et celle de plein d'autres ados et enfants. Celle qui prétend un jour sauver l'espèce humaine. Ava Paige. Je ricane et lui crache sur son pied, qui est juste devant moi.

- Sauver l'humanité ? En condamnant des innocents ? Je vous ai peut être aidés au début, mais maintenant, c'est fini ! Je suis assez intelligente pour voir que vos tests n'aboutiront à rien !

- Marine... Je pensais que tu avais passé l'âge de ces enfantillages. Mais j'ai dû me tromper.

    Elle adresse un regard à l'homme qui a toujours son pied sur mon dos, et il me donne un nouveau coup de pied. Cette fois, je ne gémis pas mais ferme les yeux. Non, je ne dois pas pleurer... Quand je rouvre les yeux, Ava est accroupie devant moi et me souris.

- Thomas et toi allez rejoindre les autres dans les labyrinthes. Pour éviter que vous ne commettiez des choses... débiles, on va vous mettre dans des labyrinthes différents. Mais ne t'inquiète pas, si vous réussissez à survivre, vous vous reverrez sûrement dans la terre brûlée.

     Elle me sourit et je sens une aiguille s'enfoncer dans mon cou. Cette fois, je hurle de douleur et de rage. Avant de sombrer dans le sommeil, j'entends une phrase. Une seule.

- WICKED est bon Marine...

- Marine ! Réveille toi ! hurle une voix. Allez bouge !

J'ouvre les yeux et vois un visage familier penché au-dessus du mien. Newt. Et derrière lui se rapproche un fondu. J'écarquille les yeux.

- Attention ! je hurle.

Je le pousse sur le côté et nous roulons. Je me retrouve au-dessus de lui. Je rougis, gênée, mais me relève rapidement et lui tend ma main qu'il attrape en se relevant.

Je baisse les yeux et vois mon couteau. Je le ramasse rapidement et fais face à deux fondus. J'assène un coup de couteau au premier et il tombe au sol en hurlant. Je me tourne vers le deuxième, qui est déjà sur moi, et lui plante le couteau dans sa jugulaire gauche. Il tombe en avant et je me recule juste à temps. Du sang gicle et il tressaute avant de ne plus bouger.

- Saleté, je crache.

    Puis je reprends mon couteau, l'essuie sur le bas de mon tee-shirt, et me tourne vers Newt.

- Allez, bouge !

    Il hoche la tête et sans que je m'y attende, prend ma main dans la sienne. Surprise, je reste plantée là, mais il me tire, me faisant revenir à la réalité. Nous courrons côte à côte, main dans la main. J'entends des cris bestiaux derrière nous et accélère. Newt n'a pas l'air d'avoir mal à sa jambe... Pour l'instant.

     Nous arrivons devant plusieurs tunnels. Newt s'avance vers le troisième, après les avoir tous les 4 regardés.

- Par là ! dit-il.

Je ne bouge pas, alors qu'il commence à entrer dans le tunnel. Il s'arrête et se retourne, ayant remarqué que je ne le suivais pas. Il hausse les sourcils.

- Alors ? Tu viens ?

Je baisse la tête en me dandinant légèrement. Une main prend mon menton et le relève. Newt est juste devant moi, et me regarde avec étonnement et inquiétude.

- Qu'est-ce qu'il y a ? demande-t-il.

- Je...

Je souffle un grand coup. Puis je plonge mon regard dans le sien, sachant que ce qui va suivre ne va pas lui plaire.

- Il faut qu'on se sépare, je déclare.

***

Il me lâche et recule, abasourdi.

- Quoi ?! s'écrie-t-il.

- On est obligés Newt ! je me justifie en l'implorant dans ma voix. Il faut qu'on trouve une sortie, et en restant ensemble, on réduit nos chances, d'autant plus qu'on a des fondus à nos trousses ! Au moins, si l'un d'entre nous se fait prendre, l'autre aura une chance de s'en sortir pendant ce temps-là...

J'ai baissé la tête en disant cette dernière phrase, et je l'ai murmurée. Je sais qu'il ne va pas bien le prendre et qu'il ne va vouloir en faire qu'à sa tête, mais je veux juste le protéger... Me dire que si je meurs, il survivra et retrouvera les autres afin de chercher le Bras Droit.

Newt passe sa langue sur ses lèvres et tourne légèrement en passant ses mains sur son visage.

- Mais t'as perdu la tête ou quoi ? s'énerve-t-il en revenant se planter devant moi, ses yeux lançant des éclairs. Tu crois vraiment que je vais te laisser là, toute seule, et partir tranquillement de mon côté ?

- Si t'appelle ça tranquille de se faire poursuivre par des fondus..., je grommelle.

- Laisse moi finir ! On en a déjà parlé Marine, et je pensais que le sujet était clos. Je ne t'abandonnerai pas. Jamais. Tu m'entends ? Surtout pas là, au milieu de tous ces fondus, alors qu'en plus tu fais des cauchemars ! Qui veillera sur toi ? Qui te consolera ? Qui te protégera ? Personne. Je sais que tu peux te débrouiller toute seule, mais là, c'est différent ! On ne connaît pas cet endroit, et il est dangereux !

Son regard se fait deux fois plus sévère.

- Et en plus, si tu crois que je n'ai pas compris ton allusion, tu te fourres le doigt dans l'œil, ajoute-t-il.

- Quelle allusion ? je demande innocemment.

Il lève les yeux au ciel en soupirant bruyamment.

- Celle comme quoi si l'un de nous se fait prendre, au moins l'autre s'en sortira. Je sais très bien que dans ta tête, je suis l'autre. Et c'est hors-de-question que tu te sacrifie pour moi, c'est clair ? Alors je resterai avec toi, que ça te plaise ou non.

Le point final se sent bien dans sa voix. Je n'ouvre donc pas la bouche pour protester, d'autant plus que ses yeux noirs lancent des éclairs. Bon, je vais devoir ruser !

***

Je regarde Newt. Il s'est endormi contre moi et m'entoure dans ses bras en un geste protecteur. Je ris doucement, discrètement. Il est vraiment trop mignon ! Marine, stop !

Je le regarde. Sa poitrine se soulève doucement, au rythme de sa respiration. Ses lèvres sont légèrement entrouvertes et ses cheveux sont en bataille. Non mais comment ne pas craquer là !

Trêve de rêveries ! Je dois mettre mon plan à exécution. J'attrape son bras, qui m'entoure, et le décale doucement. Newt bouge et me serre encore plus fort contre lui. Si ça continue, il va m'étouffer cet abruti ! Je me laisse faire, constatant que quand j'essaie de bouger, il râle dans son sommeil et me serre encore plus fort.

    Au bout d'un moment (qui me semble durer une éternité), il me lâche et me tourne le dos. C'est le bon moment ! Je me lève rapidement mais discrètement et mets mon sac sur le dos. Puis je range mon couteau dans une poche de ma veste en cuir. Je le regarde ensuite à nouveau. Il dort paisiblement et ne semble pas se soucier du fait que je ne sois plus à côté de lui. Je souris tendrement et laisse une larme couler sur ma joue. Il va me manquer cet idiot !

    Je m'avance, en maudissant mon bon cœur, et m'accroupis devant lui. Je le regarde encore un peu, admirant ses traits pour la dernière fois, les mémorisant au fond de ma tête. Puis mon regard se pose sur ses lèvres. J'hésite. Oh et puis merde ! Je me penche doucement, ferme les yeux, et pose mes lèvres sur les siennes. Une décharge me traverse. J'aurais aimé continuer, mais je dois y aller. Je me détache de lui à contrecœur et lui caresse le visage. Puis je murmure deux mots. Les plus forts que je n'ai jamais prononcés.

- Je t'aime.

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