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~ Chapitre 15 ~ Vous comptez vous embrasser ou bien...?

Avec Teresa, nous portons les sacs pour éviter qu'ils ne gênent les garçons qui portent Winston grâce à la civière. J'ai du mal à porter tous ces sacs, mais je ne peux pas me plaindre. Pas en voyant l'état de Winston et les visages crispés sous l'effort des garçons. Je tourne légèrement la tête et aperçois Newt. Des gouttes perlent sur son visage, de même pour Thomas et les autres.

- On fait une pause, j'ordonne.

- Non, on ne peut pas Marine, réplique Thomas.

- Je ne t'ai pas demandé ton avis. On fait une pause.

J'ai lâché ça d'un ton sec et le défie du regard. Il soupire et finit par faire signe aux autres de reposer doucement la civière. Une fois celle-ci posée délicatement sur le sable, Newt se laisse tomber par terre, sur le dos. Je pouffe. On dirait un lézard sérieux ! Thomas est appuyé sur ses genoux, toujours debout néanmoins. Je pose les sacs et me dirige vers Newt. J'ai envie de l'embêter un peu. Je m'arrête une fois que je suis à côté de lui, debout.

- Oh merci, tu me caches le soleil ! me remercie-t-il.

- De rien.

Puis, sans crier garde, je m'assois sur lui.

- Hé mais qu'est-ce que tu fais ? crie-t-il en tentant de se redresser.

- C'est dingue, j'ai cru entendre un rocher parler, mais j'ai dû me tromper, je réplique en regardant partout autour de moi.

- Je suis pas un rocher ! s'offusque Newt (ou le rocher vivant).

Je m'appuie un peu plus sur lui. Il grogne.

- Putain t'es lourde en fait !

- Pardon ?!

Je le regarde cette fois, offusquée. Enfin, je fais semblant, parce que j'ai fais exprès de m'assoir de tout mon poids sur lui. Il éclate de rire.

- Je peux savoir que qui te fait rire ?

- Tu verrais ta tête ! Ohlala c'est hilarant !

Il se redresse d'un coup, me faisant basculer. Je me retrouve en-dessous de lui.

- Hé mais c'est pas du jeu ! je m'indigne.

- Tu croyais vraiment que t'étais lourde ? se moque-t-il. C'est à peine si je te sentais.

- Toi en revanche, t'es plutôt lourd !

Il fait à son tour semblant d'être indigné et j'éclate de rire. Moi non plus je ne suis pas sérieuse. Newt lourd ? Laissez-moi rire ! Ah bah c'est ce que je suis en train de faire justement. Un raclement de gorge nous fait tourner la tête.

- Vous comptez vous embrasser ou bien...? demande Minho.

On rit, quand même un peu gênés. Newt plonge de nouveau son regard dans le mien et me sourit. Je l'imite aussitôt. Puis il se lève et me tend sa main. Je l'attrape et me relève.

- On peut repartir ? demande Thomas.

- Oui, répond Newt.

Il me sourit une dernière fois et part porter Winston avec les autres. Quant à moi, je reprends les sacs en soupirant. Dès que je les met sur mon dos, je lâche un grognement.

- Ça va aller Marine ? me demande Thomas, inquiet.

Mince, ils ont dû m'entendre... Je souris.

- Oui oui, je répond.

Et pour les convaincre, je pars tout devant avec mes sacs sur le dos.

***

Ça fait maintenant plusieurs heures que l'on marche en plein soleil. Je suis fatiguée, mais ne montre rien. Je ne veux pas me plaindre, je ne dois pas. La tête me tourne. Je la secoue pour revenir à moi. Mais je sens mes jambes trembler. Je vais tomber... Je serre les dents et continue à avancer, Teresa à côté de moi et les garçons derrière avec Winston.

Alors que je montais une dune, mes jambes ont lâché. Je me suis retrouvée dans le sable, à plat ventre, avec les sacs qui m'écrasaient. J'essayais de me relever, en vain. J'aurais peut être réussi sans les sacs, mais là... Je ferme les yeux, exténuée. Je sens bientôt le poids sur mon dos disparaître d'un coup. J'entrouvre les yeux et tente de me retourner, sans y arriver pour autant. Alors quelqu'un m'aide. J'ai le soleil en plein sur le visage, je ne vois donc pas qui m'a aidée. La personne s'avance pour me cacher le soleil. En le reconnaissant, je souris. Ce sera toujours lui hein...

- Ça va ? me demande-t-il.

Le visage de Newt (car c'est lui) est anxieux. Il approche sa main de mon visage et la pose sur mon front.

- Tu n'as pas de fièvre. C'est juste ces sacs qui t'ont crevée.

Je me contente de le regarder sans rien dire. Il farfouille dans un sac et en sort une gourde, qu'il approche de mes lèvres.

- Bois, m'ordonne-t-il.

Je n'ai d'autre choix que de m'exécuter. Lorsque l'eau glisse dans ma gorge, je ferme les yeux. Ouah ça fait du bien ! Je ne m'étais pas rendue compte que j'avais soif. Newt rigole et retire la gourde.

- Hé doucement tu vas t'étouffer !

Je souris. Newt redevient sérieux et me fixe. Je vois Thomas s'approcher en courant et se placer à côté de lui.

- Elle va mieux ? demande-t-il.

- Ouais mais elle ne peux plus porter les sacs, répond Newt.

- Mais...

Newt me fait taire d'un regard.

- Non. Tu ne tiens plus debout et tu crois que je vais te laisser porter ces sacs ? soupire-t-il.

Je le défie du regard et sans prévenir, tente de me relever. Je dis bien tente, parce que je n'arrive pas à me lever, même avec une main posée par terre pour m'aider. Je retombe lourdement sur les fesses. Newt soupire et échange un regard avec Thomas, qui acquiesce.

- Il a raison, dit-il. Tu ne peux plus marcher pour l'instant, tu es trop épuisée.

- Et bien quoi ? Vous allez me mettre sur le brancard avec Winston ? je me moque.

Newt me fixe longuement.

- Non, en effet, dit-il.

Et alors que j'allais répondre, fière d'avoir eu le dernier mot, il passe un bras sous mes jambes et un autre sous ma tête et me soulève.

- C'est une blague ? je ricane.

- Quoi ?

- Tu vas me porter jusqu'à ce soir ? Sérieusement Newt...

- Bah oui ! T'es aussi légère qu'une plume alors ça pose pas de problème. Et avant que tu ne me le fasse remarquer, les gars sont assez nombreux pour porter Winston, m'arrête-t-il.

Je soupire et finis par me laisser faire.

- On peut y aller Newt ? demande Thomas.

- Hein ? Oh euh ouais allons-y, répond-t-il.

Je redresse la tête et vois qu'il me regarde. Gêné, il détourne les yeux. Alors qu'il avance, je passe mes bras autour de sa nuque. Il s'arrête aussitôt.

- Oh euh désolé... Si ça te dérange, je...

- Non ! me coupe-t-il. Enfin je veux dire... Bon reste comme ça.

Je lui souris et enfouis ma tête au creux de son torse. Il se remet à avancer et je me rends compte que son cœur bat rapidement. Je relève la tête.

- Newt, tout va bien ? je demande.

- Oui pourquoi tu me demande ça ? répond-t-il en continuant à marcher.

- Ton cœur bat très vite...

Il s'arrête de nouveau, tellement brusquement que je dois m'accrocher à son cou pour éviter de tomber.

- Oh euh désolé...

- Pas grave, je lui souris.

Il esquisse un sourire et nous repartons. Je ne lui dis plus rien, mais ça me préoccupe... La gêne de Newt, son comportement vis-à-vis de moi... Et si... Non, pas possible. Je ferme les yeux et me laisse aller dans ses bras.

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