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Chapitre XVII

May Lee.

J'arrivais devant mon dortoir et ouvris la porte. Je restais dans l'entrebâillement, les yeux dans le vide. Ma main s'empara naturellement de mon téléphone et appela Jungkook.

Il décrocha.

_Allo...? Répondit-il de sa voix endormie, je me suis sentis alors coupable.

_Jungkook-ah... Tu dors...?

Un bruissement, signe qu'il s'est levé précipitamment.

_May, qu'est-ce qui ne va pas? Demanda-t-il d'un ton plus ferme.

_Désolée de t'avoir réveillé, c'est pas grave, rendors-toi.

_May Lee qui s'excuse de me réveiller, c'est que vraiment y'a un problème. J'arrive dans un quart d'heure, attends moi.

Les larmes menaçaient de couler, et le pire, je ne savais même pas pourquoi je voulais pleurer. Je me sentais vide, je ne sentais plus rien, j'étais confuse. Mais je me souvenais d'avoir été triste quand Taehyung disait qu'il me désirait et j'avais aussi très peur.

J'étais triste et térrifiée pour moi-même. J'étais triste parce que je savais qu'un moment donné, j'allais lui succomber comme l'autre connard, je savais que j'allais devenir faible. J'étais aussi terrifiée, je ne voulais plus avoir mal, je ne voulais plus revivre la même chose. Une erreur produite une seconde fois, n'est plus une erreure, mais une décision. Une décision que j'allais sans doute regretter amèrement, une nouvelle fois.

J'avais l'impression d'étouffer, toutes ces fenêtres étaient ouvertes et pourtant je ne parvenais pas à respirer.

Je me changeais dans le noir sans vraiment savoir ce que je faisait, j'avais ouvert absolument toutes les fenêtres, le froid ne me faisant plus réagir.

Je m'assieds  par terre, m'adossant à mon lit, mon visage enfoui dans mes bras.

Une seconde, une minute, une heure, un jour, un an peut être, et Jungkook arriva devant moi, essoufflé et paniqué en me dévisageant. 

Il s'empressa de fermer toutes les fenêtres, avant de s'accroupir devant moi, me secouant les épaules.

Je me sentais épuisée et vide, vide de sens, vide de compréhension.

Il me serra dans ses bras, assez fort pour que je puisse retrouver mon orientation dans le temps.

_Qu'est-ce qui s'est passé? Murmura-t-il.

_Jungkook... Tu ne t'es jamais senti comme si tu n'avait nulle part ta place, et que tu voudrais vivre à un endroit ou personne ne te connaît?

Il resta silencieux, et continuait à me tapoter le dos.

_Jungkook-ah... Je suis en train de redevenir comme avant. On va encore m'humilier et me lourder.

_C'est qui?

Je secouais la tête négativement.

_Je ne te le dirais pas. Pas maintenant. Au cas où j'arriverai à arrêter tout ça.

J'eue soudainement un soubresaut, suivit de la salive acide dans ma bouche.

_A...Attends, j'dois aller dégueuler...

Je partis en titubant aux toilettes, avec Jungkook qui m'épaulait.

Je me penchais sur la cuvette, tandis qu'il s'empara de mes cheveux pour dégager mon visage.

C'était pas très charmant.

_May, t'es toute pâle. Viens.

Je m'essuyais la bouche puis il me traîna avec lui dans la cuisine ou il me fit assoir sur une chaise.

Il le présenta juste après une tasse de chocolat chaud.

_Wah, parfois, j'aimerais juste dormir et ne plus jamais me réveiller.

Il me regarda, un regard accusateur.

_Pourquoi tu lâches de la merde comme ça ?

Je m'affalais sur ma chaise et fixais le plafond d'un regard. Un petit sourire me vint.

_Tu sais, quand tu es juste fatigué des gens, des choses, des événements, de toi et de tout. Tellement fatigué que tu te dis que ce serait pas plus mal d'en finir. Tu sais très bien ce que je veux dire, n'est-ce pas? C'est ce qui m'a valu ton sale regard, remplit de reproches, tu me reproches de lire tes pensées à voix haute.

_T'es retournée chez la psy?

_Te fous pas de ma gueule, crachais-je,  sur la défensive.

_Tu devrais y aller.

_Mon cul si j'y vais! Elle sert strictement à rien! J'paies quatre-vingt mille wons la séance pour qu'au final elle m'lâche des "soit compréhensive avec ton prochain"? Mais elle est cinglée celle-là, si tu veux mon avis, elle devrait plutôt commencer par consulter elle-même.

Il expira, me regardant d'un air épuisé.

_On est mal barré, hein...

_On peut dire ça comme ça, oui...

_De vrais casos...

_Nan, c'est tout les autres les casos. C'est eux qui ont une case en moins. Plus les gens deviennent mornes, plus ils deviennent faux. Regarde en quoi la cupidité a transformé le monde. Ça paye des fortunes pour l'avenir de leur enfants, mais ils comprennent pas qu'il n'y a pas d'avenir en ce monde. Je donne pas plus de cinquante ans avant que ce soit le fiasco total, que dis-je, l'extinction de l'humanité.  Mais tant mieux remarque, l'écosystème se porterait bien mieux sans nous, c'est la race humaine, le parasite.

Il me regarda, silencieux.

_Tu sais, Jungkook. Y'a un autre truc que je kiffe chez toi. C'est tes silences.

_Ah ouais? Dit-il, surpris.

_Ouais. Parfois y'a des choses que tu peux pas exprimer avec des mots, et le meilleur moyen de faire passer ce message, c'est le silence. Et ça, peu de gens le comprennent.

Il me sourit et bu dans ma tasse.

_J'aime bien tes cheveux longs comm ça.

_Sérieux? Alors je vais les couper, dit-il avec un sourire narquois.

_Yah, enfoiré, rigolais-je en lui donnant un coup.

_Tu devrais pas dormir?

_J'm'en fous, mes cours commencent à treize heures demain, j'ai encore, disons, dix heures de sommeil si je me lève à la dernière minute.

_Le bol, moi mon emploi du temps est claqué au sol, vraiment, un concentré de seum.

_Ah ouais, c'est vrai, sinon ça se passe bien, tes cours d'architecture?

_Tu connais, je réussis mais c'est pas le grand amour non plus. Je ne fais que ce qu'on me dit.

_Tu sais quoi? Tu devrais faire le rebelle, un peu. Genre ta crise d'adolescence même si c'est un peu tard. Mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais, hein. Toi tu veux faire quoi?

_Élever des loutres et des éléphants de mer en arctique.

_Putain, sérieusement Jungkook, là.

_J'sais pas, moi, je m'en bat les couilles, je sais pas quoi faire, je suis un type sans rêve et sans ambition, le genre à finir par bosser dans une supérette.

Je le regardais un peu triste. Bordel, on a niqué les rêves d'un gosse si jeune. Je me dirigeais vers le frigo et en sortit trois bouteilles de soju.

_May tu déconnes.

_Mais naaan, t'inquiète, bois avec moi le round two. On va bien s'arroser j'te le dit. En plus ta l'air d'avoir gros sur la patate, déballe-moi un peu tout ça.

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